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La Semaine de la vérité et de la réconciliation

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Cette année, la Semaine de la vérité et de la réconciliation se déroulera du 26 au 30 septembre. Pour bien vous préparer pour cette semaine importante, je vous propose quelques ressources et astuces.

Pour les écoles

Le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR) offre une programmation depuis 2018. Cette année, voici ce qu’offrira le CNVR :

La SEMAINE DE LA VÉRITÉ ET DE LA RÉCONCILIATION 2022 est un programme national offert à toutes les écoles du Canada. Cette année [le] thème est « N’oublions pas les enfants ». Commémorons ensemble les enfants disparus dans les pensionnats et rendons hommage aux survivants et à leurs familles. Apprendre et commémorer la vérité sur notre histoire grâce aux gardiens du savoir des Premières Nations, des Métis et des Inuits est une partie importante de la voie vers la réconciliation. Cette année, le programme élargi propose du matériel adapté aux élèves de la 1re à la 12e année. Toutes les séances se tiendront en mode virtuel. L’inscription est obligatoire pour assister aux séances en direct ou préenregistrées et pour participer à la période de questions. – Source : site Web du Centre national pour la vérité et la réconciliation

 

Pour le grand public

On peut prendre connaissance du contenu de la programmation enregistrée en 2021 sur le site Web du CNVR : Programmation de la Semaine de la vérité et de la réconciliation pour les enseignantsCertaines conférences sont disponibles en français (cherchez la mention « en français »).

Un autre organisme national dont le mandat est d'éduquer et de sensibiliser le public quant au système des pensionnats autochtones est la Fondation autochtone de l’espoir. En plus de témoignages de survivant·e·s des pensionnats, il y a aussi des témoignages de gens qui ont survécu à la rafle des années 60 ainsi que du contenu sur les femmes, les filles et les personnes bispirituelles assassinées et disparues. Il est possible d’écouter ce contenu sur la page de leur site Web sur Vimeo – dont certains sont disponibles en français.

Si vous souhaitez inviter une personne autochtone à votre milieu de travail ou à votre école, il est temps d’envoyer votre invitation. Les conférencières et conférenciers autochtones sont incroyablement sollicités durant la Semaine de la vérité et de la réconciliation, donc faites vite!

Le 30 septembre 2022 – Journée nationale de la vérité et de la réconciliation

En cette deuxième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, plusieurs d’entre vous auront la journée de congé. Je vous invite à participer à une marche commémorant les survivantes et les survivants, suivi d’un pow-wow. Organisée par le Wa-Say Healing Centre, la marche commence à La Fourche à 11 h et se rend jusqu’au Centre des congrès pour la grande entrée du pow-wow à 13 h.

     

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Si vous n’êtes pas capable de vous y rendre, je vous invite à utiliser cette journée pour continuer à vous éduquer, à lire un livre d’un·e auteur·e autochtone, ou à faire un don (voir ci-dessous). Dans le même esprit que le jour du Souvenir, cette journée en est une de commémoration et non de vacances.

Chandails orange

En honneur du mouvement qu’a commencé Phyllis (Jack) Webstad (voir l'article à ce sujet dans Le Nénuphar), le 30 septembre, on invite les gens à porter un chandail orange. Cette journée est maintenant officiellement la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Si vous n’avez pas encore de t-shirt orange, je vous encourage fortement à l’acheter directement d’une entreprise ou d’un organisme autochtone.

Si cela n’est pas possible, SVP vous assurez que l’artiste qui a fait le design est autochtone et que les profits de la vente sont envoyés à un organisme autochtone. Voici une liste non exhaustive d’entreprises et d'artistes autochtones qui vendent des t-shirts « Chaque enfant compte » pour la Journée du chandail orange. Ces sites Web sont en anglais seulement, sauf celui surligné en vert :

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous avez déjà un t-shirt orange? Achetez une épinglette ou des pendants d’oreilles d’un·e artiste autochtone. Il y a trop d’artisan·e·s pour les énumérer ici, mais j’aimerais faire une mention spéciale à une dame qui aide des femmes autochtones incarcérées à vendre leurs perlages. Il est possible de la retrouver sur Instagram@womenhelpingwomen_beadwork


Organismes à qui donner

La Semaine de la vérité et de la réconciliation est le moment opportun pour faire un don à un organisme de bienfaisance autochtone. La plupart des sites Web des organismes présentés ci-dessous sont en anglais, sauf ceux surlignés en vert :

Appui aux survivant·e·s / Centres de guérison

Indian Residential School Survivors Society
Cet organisme a été énormément partagé dans les médias sociaux suite aux premières annonces de sépultures à Kamloops. Toutefois, l’IRSSS n’est pas un organisme national. Son mandat est d’aider les gens des Premières Nations de la Colombie-Britannique à reconnaître et à s'autonomiser de manière holistique des effets primaires et intergénérationnels des pensionnats autochtones en soutenant la recherche, l'éducation, la sensibilisation, les partenariats et la défense de la justice et de la guérison. 

Wa-Say Healing Centre
Le centre offre des services et des programmes au Manitoba pour soutenir les personnes, les familles et les communautés touchées par le système des pensionnats autochtones. Il fournit aussi une liste de centres de guérison au Manitoba : http://www.wa-say.com/healing-centres-manitoba

Clan Mothers Healing Village
Le village de guérison est présentement dans sa phase de construction sur un site à Bélair au Manitoba. Le centre fournira un soutien à moyen et à long terme aux femmes qui ont été victimes de traumatismes multigénérationnels, de violences sexuelles, d'exploitation sexuelle et de traite des êtres humains, alors qu'elles entament leur parcours de guérison.

Wa-Say

Sensibilisation et éducation

CNVR

Centre national pour la vérité et la réconciliation
Le Centre national pour la vérité et la réconciliation (CNVR) se veut un espace d’enseignement et de dialogue où les vérités sur les pensionnats autochtones seront honorées et protégées, pour qu’en bénéficient les générations futures. Le CNVR a été mis sur pied dans le cadre du mandat de la Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR), à qui l’on avait demandé d’entendre les survivantes et survivants, leurs familles, les communautés ainsi que toute autre personne sur qui le système des pensionnats autochtones avait eu un impact, et de sensibiliser l’ensemble de la population canadienne à ce qu’avaient vécu ces gens. Les déclarations, documents et autres matériels ainsi recueillis sont au cœur de la mission du CNVR. Les archives et collections du CNVR sont les fondements sur lesquels s’appuient les activités continues d’apprentissage et de recherche. Les survivantes et survivants ainsi que leurs familles, les éducateurs, les chercheurs et le public peuvent jeter un regard approfondi sur le système des pensionnats autochtones, dans le but de favoriser la réconciliation et la guérison. Les bureaux du CNVR sont aux campus Fort Garry de l’Université du Manitoba.

La Fondation autochtone de l’espoir
La Fondation autochtone de l’espoir, organisme de bienfaisance autochtone national dont le mandat est d'éduquer et de sensibiliser le public et de mieux comprendre le système des pensionnats indiens, y compris les impacts intergénérationnels tels que le retrait de générations d'enfants autochtones de leur famille, la rafle des années 60, le trouble de stress post-traumatique que de nombreux gens des Premières Nations, Inuits et Métis continuent de subir, tout en essayant de lutter contre le racisme, de favoriser l'empathie et la compréhension et d'inspirer des mesures pour améliorer la situation des peuples autochtones d'aujourd'hui. La Fondation autochtone de l’espoir soutient le processus de guérison continu des survivants des pensionnats indiens et de leurs familles et sollicite leurs commentaires sur des projets qui les honorent.

KAIROS
KAIROS est l'organisme œcuménique qui a développé l’exercice des couvertures avec des personnes autochtones à la suite de la publication de la Commission royale sur les peuples autochtones en 1996. Depuis, l’exercice en est à sa 5e édition et a été mis à jour avec les conclusions de la Commission de vérité et réconciliation du Canada, ainsi que les suggestions d’un cercle de personnes autochtones. L’exercice des couvertures est un atelier expérientiel où les participants, pendant un bref moment, se mettent à la place d’une personne autochtone et vivent les impacts de 500 ans de colonisation.

FAE

Réconciliation entre les personnes autochtones et non autochtones

Reconciliation Canada
Réconciliation Canada offre une série d'ateliers de dialogue sur la réconciliation à travers le Canada. Il engage les Canadiennes et Canadiens dans un dialogue entre les peuples autochtones et non autochtones.

Returning to Spirit
Returning to Spirit offre des ateliers de réconciliation d’une durée de quatre jours et vous donne les outils, les techniques et les moyens pour vous réconcilier avec votre passé et votre présent afin de transformer l'avenir. Les ateliers vous offrent un espace où il peut y avoir des conversations honnêtes. Ce sont des séances participatives qui VOUS réconcilient avec VOUS, VOUS avec LES AUTRES et VOUS avec la vie. Les bureaux de RTS sont au Centre La Vérendrye à Saint-Boniface. C’est un organisme national dirigé par une DG autochtone, Lisa Raven, mais il est gouverné par un conseil d'administration composé d'un nombre égal de membres autochtones et non autochtones. 

Par et pour la jeunesse autochtone

Canadian Roots Exchange / Échanges racines canadiennes
Échanges racines canadiennes (CRE) est un organisme de bienfaisance qui offre des expériences de leadership, d’apprentissage et de réconciliation à tous les jeunes qui participent à ses programmes. La CRE organise trois principaux types d’activités : des programmes de formation au leadership, des ateliers et des rassemblements. La nécessité de réunir les jeunes autochtones et non autochtones est au cœur de la programmation de la CRE, et le dialogue est nécessaire pour favoriser la compréhension et la réconciliation.

Waterways Recreation
Waterways a été fondé en 2020. Leur mission est de favoriser le bien-être des communautés en utilisant le canot et les loisirs de plein air pour permettre aux jeunes autochtones d'acquérir des compétences et des identités culturelles. Waterways vise à engager les participants autochtones dans un processus de bien-être holistique par le biais de programmes de canotage qui sont culturellement pertinents, sûrs et qui affirment leurs identités et leurs relations avec leurs communautés.

Anishiative
Anishiative est un organisme sans but lucratif fondé par Rylee Nepinak, un des récipiendaires du prix de Champion de l’éducation autochtone 2022 (voir l'article à ce sujet dans Le Nénuphar) de Full Circle for Indigenous Education, et dirigé par de jeunes Anishinaabe. Ils offrent des camps/retraites pour de jeunes autochtones. Ils aident des communautés éloignées dans le Nord. Ils offrent leur appui à des événements communautaires dans le North End de Winnipeg.

Patrouille et appui dans les quartiers de Winnipeg

Bear Clan Patrol
Le Bear Clan Patrol a été co-fondé par James Favel dans le North End de Winnipeg en 1992. Après plusieurs années, le groupe de bénévoles a pris une pause. En juillet 2015, ils ont recommencé à patrouiller dans les rues. Le concept derrière la patrouille est que les gens de la communauté travaillent avec ses membres pour assurer la sécurité personnelle dans les quartiers du North End, d'Elmwood, du West Broadway et du West End, d'une manière non menaçante, non violente et solidaire.

Mama Bear Clan, par le biais du North Point Douglas Women’s Centre
Inspiré par le Bear Clan, issu d'un groupe de femmes appelé le Women's Warrior Circle du North Point Douglas Women's Centre, le clan Mama Bear est dirigé par des femmes majoritairement autochtones et il est soutenu par des hommes. Elles patrouillent également dans les zones proches de la rivière Rouge, étant donné le nombre élevé de cas de disparition et de meurtre de femmes et de filles autochtones à Winnipeg.  

Pour en apprendre davantage sur certains de ces organismes, je vous invite à réécouter un épisode de la chronique RéconciliACTION sur Envol 91 FM.

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