
Nous avons tous, à un moment donné, mais plus particulièrement en temps de crise, besoin de quelqu'un pour nous conseiller sur le chemin de notre réalisation en tant qu'être humain. Ce chemin est semé d'épreuves qui peuvent nous aigrir... ou servir à nous rendre meilleurs dans notre parcours vers l'épanouissement.
TABLE DES MATIÈRES
« Depuis le tout début de la crise COVID-19, à chaque trois-quatre jours, je me sens comme si le sol se dérobait sous moi. J’entends sans cesse que « nous sommes tous dans le même bateau », mais je me sens tellement seul et anxieux tout le temps. Comment puis-je retrouver un sentiment de bien-être et de stabilité? »
Retrouver la stabilité
Bien des gens peuvent s’identifier à cette impression de perdre pied, ces jours-ci. Les humains sont conditionnés pour la sécurité et la stabilité, ce n’est donc pas surprenant qu’en ces temps d’incertitude à l’échelle de la planète et des changements constants que cela entraîne dans nos vies, que nous ayons le sentiment de perdre nos assises. Ceci a un impact majeur sur notre bien-être et notre sentiment de sûreté et de sécurité, deux besoins humains fondamentaux.
Les médias ont véhiculé une quantité appréciable de renseignements sur les soins personnels et la santé mentale, ce qui est une bonne chose et peut offrir un appui fort apprécié à ceux qui ont de la difficulté. Ce qu’on doit garder à l’esprit est que le bien-être va au-delà de l’aspect « mental ». On doit aussi cultiver notre aspect physique, émotionnel et spirituel pour se sentir complet et équilibré.
Aspect physique
En tant qu’êtres physiques, nous avons besoin de nourriture, de repos, d’eau et d’exercice.
Absorbez-vous suffisamment d’aliments nutritifs? Combien de sucre et de produits alimentaires transformés consommez-vous?
Ces types de nourriture peuvent être plaisants à manger, mais entraînent souvent un effondrement, perturbant ainsi votre énergie et votre humeur.
Autorisez-vous votre corps à se reposer quand il en a besoin?
Il est courant de se sentir épuisé en temps de crise, donc reposez-vous et dormez autant que vous en avez besoin sans vous sentir coupable ou paresseux.
Buvez-vous suffisamment d’eau?
Le manque d’eau peut affecter votre niveau de motivation et d’énergie, et vous faire sentir la faim alors qu’il s’agit en fait de votre soif. Essayez de boire huit verres par jour.
Êtes-vous actif physiquement?
Des recherches ont démontré que faire de l’exercice physique régulièrement peut être aussi bénéfique que de prendre des psychotropes (veuillez prendre note : ceci ne constitue pas un avis médical, consultez toujours votre médecin en ce qui a trait aux médicaments). Essayez de marcher pendant 10 minutes tous les jours, préférablement dans la nature. La nature calme les nerfs fragiles et vous aide à vous sentir connectés. Si vous n’avez jamais essayé le yoga, jetez un coup d’œil aux cours offerts en ligne de yoga régénérateur. Contrairement à la croyance populaire, vous n’avez pas besoin d’être flexible pour faire du yoga. C’est une façon douce pour se connecter à son corps et ça permet de calmer le système nerveux. Prenez soin de votre corps physique : portez des vêtements confortables, relaxez dans un bain ou pelotonnez-vous sur le sofa dans une couverture douillette. Enfin, réduisez votre usage de l’alcool comme mécanisme compensatoire. L’alcool est un dépresseur et peut en fait aggraver les sentiments d’anxiété et de dépression ainsi que l’humeur maussade.
Aspect émotionnel
Je ne sais pas pour vous, mais moi je me suis sentie confuse émotionnellement au cours des dernières semaines. J’ai ressenti de la peur, de l’anxiété, de l’irritabilité, de la joie, de la peine… parfois en l’espace de quelques minutes on dirait. Même si cela peut vous donner l’impression que vous perdez la tête, c’est NORMAL de se sentir un peu bizarre. Peu importe les circonstances, nous faisons tous face à des changements majeurs dans notre vie.
Avez-vous un moyen d'exprimer vos émotions?
Écrire un journal, pratiquer un art, faire de l’exercice, parler à un ami, caresser un animal de compagnie, lire, etc. peut être utile pour régulariser ses émotions. L'important, c’est de se rappeler que vous n’êtes pas vos émotions, ce sont des modèles énergétiques qui se déplacent dans votre corps et qui ont simplement besoin de passer. Notez ce qui entre et donnez-leur l’espace pour être là le temps qu’elles ont besoin d’y être. Elles vont passer à moins que vous essayiez de les étouffer ou de les nier. L’humour aussi est très important pour le bien-être.
À quand remonte la dernière fois que vous avez ri?
Si ça fait un bout de temps, faites un effort pour rire. Regardez un film comique, allez sur Internet et recherchez des vidéos ou des mèmes sur YouTube. Le rire libère des substances chimiques de bien-être dans votre corps et vous revitalise instantanément.
Aspect mental
Entendez-vous la petite voix dans votre tête?*
Elle est constamment en état de crise qu’il y ait réellement ou non une crise et en des temps comme celui-ci, elle peut être en mode suractivée. Les êtres humains ont des préjugés envers la négativité, ce qui sert à nous protéger et à assurer notre survie. Pourtant, cela peut aussi être préjudiciable à notre bien-être quand nous sommes incapables de la « l’éteindre ». Saviez-vous que nos corps réagissent physiquement à nos pensées, comme si nos pensées étaient la réalité? Cela peut entraîner de l’essoufflement, un estomac noué, une augmentation du rythme cardiaque et d’autres sensations physiques. Essayez de créer un écart entre vos pensées, d’interrompre le flux de bavardage mental. On a prouvé que la méditation est une façon efficace de gérer les pensées anxieuses. Engagez-vous à faire de la méditation tous les jours durant une semaine (Allez voir les conseils et les applis en ligne pour trouver une méthode qui vous convient le mieux.) et voyez comment vous vous sentez. Vous n’êtes pas prêt à méditer? Essayez d’être attentif à l’endroit où vous dirigez votre énergie mentale et voyez si elle peut être dirigée d’une façon plus productive, par la lecture, l’écriture, la résolution de casse-tête, etc. Ces activités possèdent des vertus associées à la méditation et peuvent conjurer le bavardage. Répliquer à la voix peut être aussi utile : pour chaque pensée négative qui entre, « répliquez » (à voix haute ou dans votre tête) et mettez-la au défi avec deux choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant. Un journal de gratitude peut aussi être transformateur : essayez d’y inscrire trois à cinq choses quotidiennement. Cela permet de changer votre point de vue, de voir les choses sous un angle différent.
Aspect spirituel
Quelle est votre connexion avec quelque chose de plus grand que vous?
Pour certains, c’est la religion ou d’autres pratiques spirituelles spécifiques (cérémonies, prières), alors que pour d’autres cela peut être simplement le sentiment de faire partie d’une communauté, d’être dans la nature ou de donner un sens à sa vie. En plus de nos besoins physiques, nous avons besoin de contacts et de sens.
Qu’est-ce qui nourrit votre esprit? (Ou « âme » ou « moi supérieur » ou n’importe quel mot qui vous interpelle.)
Comment pouvez-vous combler votre besoin de connexion? Nous avons tous un but dans la vie et nous avons les capacités pour le réaliser.
Que pouvez-vous offrir?
Il peut s’agir de faire un don à une cause qui vous tient à cœur, de faire des commissions pour des voisins, de faire du bénévolat dans la communauté, d’écrire un blogue… les exemples sont infinis. Ce qui importe, c’est que cela vous fasse sortir de votre « moi » et vous connecte sur votre situation globale. Portez attention à ces moments dans la vie où vous vous sentez connecté, déterminé, heureux, et trouvez des façons d’inclure davantage ces moments-là dans votre vie.

Suite à votre lecture de ce texte, avez-vous remarqué un aspect de votre bien-être qui pourrait profiter d’un peu d’attention? Essayez quelques-unes des suggestions et voyez si elles apportent des améliorations. Rappelez-vous d’être patient avec vous-mêmes, de nouvelles habitudes prennent du temps à assimiler et à intégrer. Ajouter des pratiques saines à votre vie quotidienne vous aidera à naviguer au cours des prochaines semaines et mois avec un peu plus de paix et d’enracinement. Et le monde en a certainement encore plus besoin.
* Pour plus de renseignements au sujet de la « voix », je vous recommande fortement la lecture de L’Âme délivrée :
Un voyage par-delà vous-même de Michael A. Singer.

« Depuis que j’ai perdu mon emploi à cause de la crise de la COVID-19, j’en arrache avec l’anxiété et la dépression. Mon horaire de sommeil est dérangé aussi : je me réveille souvent la nuit. Je trouve que je suis facilement irritée avec les membres de ma famille et je me sens coupable d’avoir cette attitude. Et, c’est bizarre, mais j’ai commencé à songer souvent au passé, lorsque j’étais petite et que mon père était sans emploi. Il se chicanait beaucoup avec ma mère et ça me faisait peur… pourquoi est-ce que ça m’arrive? J’ai parfois l’impression de devenir folle. »
Faire face aux expériences traumatisantes
On définit un traumatisme par « une expérience profondément bouleversante ou troublante » ou « un choc émotionnel causé par un événement stressant ». Dans mon cabinet, j’entends souvent dire « Je suis bien mieux que d’autres personnes, je ne devrais pas me sentir comme ça. » ou « C’est arrivé depuis si longtemps, je devrais en avoir fini avec ça. »
C’est important de se rappeler qu’un traumatisme est une expérience subjective, et qu’il est futile de les comparer. Si ce que vous avez vécu a des répercussions négatives sur votre vie, ça vaut la peine d’y travailler pour s’en sortir. Même si un événement est arrivé plusieurs dizaines d’années auparavant, il peut encore avoir un impact négatif sur votre bien-être actuel si le problème n’a pas été réglé. Aussi, c’est courant qu’un « vieux traumatisme » soit déclenché par un récent événement traumatisant, alors avec la crise sanitaire actuelle à laquelle nous faisons face, cela pourrait arriver que des traumatismes enfouis remontent à la surface.
Si vous éprouvez un des symptômes suivants, cela pourrait être causé par une réaction à un traumatisme :
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choc, déni ou incompréhension
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confusion, difficulté à se concentrer
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colère, irritabilité, sautes d’humeur
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anxiété et peur
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culpabilité, honte, autoaccusation
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s’isoler des autres
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tristesse ou désespoir
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sentiment d’être déconnecté ou engourdi
Un traumatisme peut parfois se manifester par des symptômes physiques comme :
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insomnie ou cauchemars
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fatigue
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être surpris facilement
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palpitations
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nervosité et agitation
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maux et douleurs
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tension musculaire
Si vous ressentez l’un de ces symptômes, pensez à demander de l’aide. Il n’est jamais trop tard pour soigner de vieilles blessures et ainsi œuvrer à obtenir un meilleur bien-être. N’oubliez pas : si ça vous concerne, c’est important!
« Je ressens de l’anxiété de façon sporadique depuis environ cinq ans, mais ça s’est intensifié au cours des derniers mois et je semble incapable d’en sortir. J’ai essayé des médicaments sur ordonnance, mais ils ne font pas grand-chose. Pourquoi est-ce que je me sens comme ça et qu’est-ce que je peux y faire? »
Gérer les crises d’anxiété
Quand il est question d’anxiété, on doit explorer plusieurs aspects :
Quand avez-vous vécu votre premier épisode d’anxiété et que se passait-il à ce moment‑là dans votre vie?
Est-ce qu’il a été « déclenché » par un événement majeur comme un décès, un divorce, la perte d’un emploi ou un autre événement traumatisant qui n’a pas encore été résolu émotionnellement? Un deuil non résolu, des événements imprévus et les émotions qui les accompagnent peuvent parfois se manifester sous forme d’anxiété.
Y a-t-il quelque chose qui vous dérange, qui demande votre attention, c’est peut-être quelque chose dont vous êtes à peine consciente ou que vous n’êtes pas prête à affronter?
L’anxiété peut parfois se présenter comme une sensation de flottement que quelque chose « ne va pas » ou qu’il y a quelque chose que vous « n’arrivez pas à cerner ». Essayer de trouver les causes des symptômes de l’anxiété peut être frustrant. Une bonne habitude à prendre est de se réserver des moments de tranquillité ou de méditation, préférablement à la même heure chaque jour, pendant laquelle vous consacrez du temps en silence, comptant vos respirations, à l’aide d’une appli de méditation dirigée, ou encore, passez du temps à l’extérieur, dans la nature. Nous tentons souvent de noyer notre voix intérieure avec des occupations, de la lecture, la télévision ou d’autres distractions. Le silence est nécessaire pour entendre la sagesse de notre voix intérieure.

À quoi ressemble votre mode de vie?
Faites-vous de l’exercice régulièrement? Mangez-vous bien? Limitez-vous votre consommation de caféine, d’alcool ou autres substances? Les facteurs relatifs au bien-être physique ont une influence sur notre anxiété et prendre des mesures pour améliorer notre santé physique peut aider à réduire les symptômes d’anxiété.
Avec qui partagez-vous votre temps?
Si vous êtes empathique (capable de ressentir les émotions des personnes qui vous entourent), passer du temps avec des personnes ayant beaucoup d’énergie ou beaucoup d’anxiété peut exacerber vos symptômes d’anxiété. Les émotions peuvent être contagieuses, alors soyez conscient du type de personnes autour de vous. Si vous constatez que vous devenez plus anxieuse autour de certaines personnes, essayez de limiter le temps que vous passez avec elles.
Au cours des dernières semaines, je me suis sentie de plus en plus furieuse. Je m’emporte facilement et je suis irritable envers mes proches et mes collègues de travail. Je sais que je ne devrais pas me sentir ainsi, mais je ne parviens pas à me contrôler. Que puis-je faire?

Accepter et comprendre notre colère
La colère est une émotion humaine normale et saine, même si, dans notre société, on accepte moins que les femmes l’expriment. Lorsque nos limites sont poussées jusqu’à aller à l’encontre de nos valeurs et de nos croyances, nous répondons par la colère. C’est important de reconnaître un sentiment de colère et de ne pas le repousser par des messages du genre « Je ne devrais pas me sentir comme ça. » Essayer de remettre en question ses émotions est généralement plutôt inutile. C’est plus efficace de choisir un moment pour être seule et d’essayer de comprendre ce qui a déclenché l’émotion.
On peut se poser des questions comme :
Est-ce que je sens qu’on profite de moi?
Est-ce que je sens qu’on ne m’apprécie pas à ma juste valeur?
Est-ce que quelqu’un attend que je fasse quelque chose que je ne veux pas faire?
Est-ce que je me sens accablée ou épuisée?
Est-ce que cette colère fait naître des sentiments du passé?
Parfois, le problème actuel est révélateur d’un problème sous-jacent plus grand.
Lorsque vous avez une idée de ce qui vous préoccupe, envisagez les étapes à prendre pour vous aider à revenir à un état d’esprit plus paisible. Devriez-vous parler à votre patron au sujet des attentes relatives à votre charge de travail? Ou à vos enfants ou votre conjoint qui ne contribuent pas suffisamment aux tâches ménagères? Ou à une amie qui s’attend à ce que vous lui rendiez des services, mais n’est jamais prête à faire de même pour vous? Avez-vous besoin de dire « non » plus souvent?
Rappelez-vous de prendre soin de votre bien-être physique aussi : avoir un sommeil adéquat, une bonne alimentation et faire de l’exercice régulièrement sont des éléments qui contribuent grandement à votre bien-être émotionnel.
La colère peut être une grande alliée et nous aider à reconnaître nos limites et à les affirmer. Servez-vous-en comme d’une occasion pour mieux vous connaître et ainsi, vous aider dans votre croissance personnelle.
J’ai 38 ans et je n’arrive pas à me pardonner quelque chose que j’ai fait quand j’en avais 26. J’ai très honte de ce que j’ai fait et je n’arrive pas à l’oublier. Que puis-je faire?

Apprendre à se pardonner
Ce peut être très difficile de se pardonner et parfois même, plus difficile que de pardonner à quelqu’un d’autre. Voici quelques questions que vous pouvez vous poser :
Puis-je trouver un peu de compassion pour cette version plus jeune de moi-même qui a fait une erreur?
Le « pardon » peut être un terme lourd de sens, ce peut être plus facile de commencer par s’accorder un peu de compassion. Même si ce n’est qu’un peu, accrochez-vous-y et essayez d’avancer à partir de ça.
Que se passait-il à ce moment-là dans ma vie?
Un important changement dans la vie ou un traumatisme soudain peut entraîner des réactions ou des comportements inattendus qui peuvent être amplifiés si on n’a pas suffisamment de soutien émotionnel dans notre vie. Tentez de vous rappeler s’il y avait des circonstances atténuantes en jeu à cette époque.
Y a-t-il quelque chose que je puisse faire maintenant? Est-ce que présenter des excuses ou poser un autre geste serait approprié?
Si oui, envisagez de le faire. Si non, la situation est indépendante de votre volonté et il est raisonnable de commencer à s’éloigner de ces émotions. Personne ne profite de sentiments dépassés de culpabilité et de honte, et vous encore moins.
Vous pourriez aussi essayer d’écrire une lettre à votre jeune vous-même et y exprimer vos sentiments. Du processus d’écriture surgit souvent d’intéressantes observations. Réciproquement, vous pouvez aussi écrire une lettre à votre futur vous-même et lui dire ce que vous avez surmonté et comment vous voudriez être dans le futur. Ceci peut vous aider à prendre du recul et ainsi envisager une nouvelle étape de votre vie.
Souvenez-vous : De bonnes personnes font parfois de mauvais choix. Cela ne signifie pas que c’est « ce que vous êtes ».
Je vais avoir 40 ans dans quelques semaines et ça me bouleverse. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je ressens le besoin d’en parler avec quelqu’un.

Avancer en âge avec grâce
Ce n’est pas rare que les gens éprouvent un sentiment de panique arrivé à un certain âge. Pour certains, c’est 30 ans, d’autres 50 ou 60. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles cela peut être difficile de vieillir :
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Vous n’êtes pas où vous aviez imaginé être à cet âge-là. Aviez-vous une vision différente de ce que vous feriez à cet âge? Est-ce que votre vie présentement est en accord avec cette vision? Sinon, envisagez les mesures que vous pourriez prendre pour commencer à vivre cette vie. On n’est jamais « trop vieux » pour faire des choix qui nous procurent du bonheur et du bien-être dans notre vie quotidienne.
Le vieillissement n’est pas vraiment bien vu dans notre culture, surtout chez les femmes. Où que l’on regarde, il y a des publicités pour des crèmes antirides, des injections de Botox, de la chirurgie plastique, des régimes d’amaigrissement, etc. Nous recevons constamment des messages nous disant que nous ne sommes pas assez bonnes comme nous sommes, et que plus nous avançons en âge, plus nous diminuons de valeur. Cela peut être difficile à affronter, surtout en constatant les changements indésirables de notre corps. Il peut être utile de trouver des personnes plus âgées que l’on admire, des femmes qui se sentent bien dans leur peau, peu importe leur âge. Servez-vous de ces femmes comme modèle positif et pour contrebalancer les messages sociaux dont vous êtes bombardé. Prenez soin de votre corps et portez attention à la voix critique qui dit que vous n’êtes pas assez bonne. Vous l’êtes.
Affaires en suspens. Y a-t-il des problèmes dans votre vie qui ont besoin d’être résolus? Ce peut être une relation difficile, une dépendance ou de vieux regrets qui demandent une réconciliation. Faire face à un anniversaire important peut servir de catalyseur pour regarder ce qui ne vous sert plus et ce que vous avez besoin de laisser aller pour faire de la place à de meilleures choses.
Bien que ce soit devenu un cliché, il est vrai de dire qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à apporter des changements dans votre vie. Vous méritez d’avoir une vie heureuse et satisfaisante, et vieillir peut parfois nous aider à voir plus clair dans ce que nous voulons (et ne voulons pas) dans notre vie. Servez-vous de la sagesse que vous avez acquise pour avancer avec grâce et confiance vers vos 40 ans (ou 30, 70, 90, etc.).
Je me sens souvent léthargique et déprimée à cette période de l’année. Que puis-je faire?

Agir face aux changements d’humeur
C’est normal de vivre des variations d’humeur aux changements de saison, surtout à l’automne. La température est plus fraîche, les jours raccourcissent et les journées froides de l’hiver approchent. Bien que nous vivions dans une société très active et productive, l’automne est une période de repos et de réflexion.
Prenez le temps d’examiner quels projets doivent être complétés, quelles sont les choses dont vous n’avez plus besoin dans votre vie et laissez aller celles qui ne sont plus utiles.
Adoptez un régime alimentaire sain qui comprend des aliments saisonniers comme les courges et les patates douces, et intégrez des céréales et des protéines légères.
Envisagez de pratiquer un exercice léger comme le yoga ou la méditation.
En honorant les cycles saisonniers de la nature, nous pouvons être mieux à l’écoute de notre corps et de notre esprit, ce qui peut ainsi nous aider à regagner l’équilibre et le mieux-être.
À consulter : La dépression saisonnière, magazine Le Nénuphar, novembre 2017
Je suis un artiste et un écrivain, mais depuis les derniers mois, je ne ressens aucune motivation ou de désir à entreprendre un nouveau projet. Que puis-je faire pour revenir à ma vie créative normale?

Prendre le temps de digérer nos œuvres
La créativité est cyclique. Parfois, après avoir terminé un projet, on peut se sentir vide et dépourvu.
Prenez le temps de rendre hommage à votre œuvre précédente et d’accepter le deuil qui accompagne l’achèvement d’un projet. Donnez-vous le temps de « digérer » l’œuvre et le sentiment de perte qui subsiste après.
Pendant que vous êtes dans cette période « d’intervalle », songez à des modes de créativité différents comme apprendre un instrument de musique, le jardinage, la menuiserie ou se faire la main à une nouvelle discipline artistique. Vous écarter de vos expressions habituelles de création peut vous apporter de nouvelles inspirations.
De plus, dressez le bilan de ce qui se passe dans votre vie personnelle. Y a-t-il des problèmes non résolus qui devraient être réglés? Parfois, notre créativité peut être stagnante si les vieux problèmes n’ont pas été traités et circulent librement dans notre corps.
Si votre manque de motivation persiste, pensez à consulter un médecin ou un professionnel de la santé mentale pour d’autres options. Cela pourrait être un symptôme de dépression qui nécessite un traitement.