Nos conditions de vie dépendent de la santé planétaire et nous voulons tous agir mieux pour stopper sa dégradation. Mais comment savoir quels gestes poser au quotidien? Des graines biologiques aux maisons écologiques, en passant par des lectures choisies, cette chronique répond à notre besoin de faire partie de la solution.
Table des matières
Ça roule vert... en hiver!
Pour ma première chronique écolo, j’ai décidé de vous parler de mon moyen de transport préféré, le vélo! Pourquoi vous parler de cela en plein milieu de l’hiver?
Le vélo est un moyen de transport durable et en faire l’hiver permet de se maintenir en forme, mais également de profiter du plein air. Comme qui dirait, on prend soin de ce qu’on aime. Plus on passe du temps dehors, dans la nature, plus on est en connexion avec elle et plus on a le goût d’en prendre soin!
Je vous partage donc quelques idées pour vous encourager à faire du vélo en hiver. Sachez que ce n’est pas une liste d'articles obligatoires, mais des options. C’est en essayant que vous allez pouvoir cibler vos besoins.
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S’habiller avec plusieurs couches de vêtements.
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Prioriser la laine plutôt que le coton.
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Utilisez des pneus plus larges, avec des crampons ou avec des clous. Si vous n’avez pas les moyens d’avoir deux pneus à crampons ou à clous, vous pouvez en avoir sur la roue avant seulement puisque c’est elle qui contrôle.
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Porter des lunettes de ski ou les avoir à portée de main en cas de grand vent ou de neige.
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Mettre un casque… évidemment! Un casque « fermé » sera plus chaud qu’un casque avec beaucoup d’aération.
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Avoir de bonnes mitaines qui coupent le vent. Certaines personnes utilisent même des manchons de guidon, qui sont des mitaines qui restent sur le guidon et où vous glissez vos mains ou vos gants.
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Être visible. Porter des vêtements colorés, des vêtements avec des bandes réfléchissantes et utiliser des phares avant et arrière.
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Mettre de l’huile fréquemment sur votre chaîne.
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Porter une tuque qui cache les oreilles, un cache-cou ou une cagoule… ou les deux.
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Planifier votre itinéraire, allouer plus de temps pour vous rendre et surtout, il faut s’amuser!
Femmes pour la planète
L’écoféminisme
Le 8 mars dernier, nous avons célébré la Journée internationale des droits des femmes. Cela m'a donné l’idée de vous parler d’écoféminisme.
Comme le nom le dit si bien, c’est un mélange des mots « écologie » et « féminisme ». Il s’agit d’un mouvement de pensée, qui fait le lien entre les combats liés à l’écologie et ceux liés au féminisme. L’écoféminisme remet en question le patriarcat et le capitalisme. Il les accuse d'être responsables de la dégradation de la planète et de l’oppression faite aux femmes.
Le mouvement a commencé dans les années 70 et est revenu en force dernièrement, dû à l’urgence climatique qu’on ne peut plus nier. En effet, les statistiques démontrent que les femmes sont non seulement très impliquées dans la lutte aux changements climatiques, mais qu’elles ont aussi avantage à l’être. Selon un rapport de l’ONU, les femmes sont 14 fois plus à risque de mourir lors de catastrophes naturelles que les hommes. Partout dans le monde, les femmes sont au premier plan de la défense de l’environnement. Elles lèvent leur poing et revendiquent, notamment, des mesures drastiques de protection de l’environnement, afin d’assurer un avenir sain aux générations futures.
Qui sont-elles?
Je vous présente trois de ces femmes inspirantes.
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Reconnue pour sa lutte contre le brevetage des semences par les multinationales et pour la promotion de l’agriculture traditionnelle et biologique.
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Voyez la vidéo : Une vie : Vandana Shiva
Vandana Shiva
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Originaire de l’Inde
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Conférencière, écrivaine et militante féministe
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Elle a reçu de nombreux prix pour son implication envers l’environnement, notamment le Prix Nobel alternatif « pour avoir placé les femmes et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne ».
Vous pouvez acheter des semences biologiques et des semences ancestrales. Cultivez et consommez biologique!
Laure Waridel
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Née en Suisse et a grandi au Québec.
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Militante sociale, chroniqueuse et écrivaine, environnementaliste et commentatrice radio et télé.
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Elle est cofondatrice d’Équiterre, un organisme qui prône l’écologie, notamment, par l’agriculture écologique, l’efficacité énergétique et le transport durable.
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Elle a reçu de nombreuses distinctions, dont le prix canadien du Jour de la Terre.
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Cliquez ici pour voir la vidéo : L’espoir de Laure Waridel
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Elle est cofondatrice de « Mères au front », qui est un regroupement de femmes qui militent pour l’avenir de leurs enfants. Elles demandent au gouvernement d’agir pour contrer les changements climatiques.
Vous pouvez lire le dernier livre de Laure Waridel au sujet de la transition écologique : La transition c'est maintenant.
Greta Thunberg
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Elle est âgée de 18 ans.
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Originaire de Stockholm, en Suède.
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Étudiante et activiste pour le climat, elle est un modèle pour les jeunes dans le monde entier.
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Elle est à l’origine du mouvement de grève scolaire pour le climat.
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Elle a aussi reçu plusieurs prix pour son implication, dont le prix Ambassadeur de la conscience, décerné par Amnistie internationale.
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Cliquez ici pour voir le discours touchant de Greta, à l’ONU
Participez à la prochaine grève pour le climat!
Références :
Laure Waridel, article de Wikipédia
Écoféminisme : les femmes à la défense de l’environnement, Journal La Presse, 2 octobre 2019
Le changement climatique concerne les femmes, ONU Femmes
Greta Thunberg, article de Wikipédia
Vandana Shiva, article de Wikipédia
Vandana Shiva – Des semences pour sauver le monde! Centre de femmes du Haut-Richelieu
Jardiner écolo
Ce mois-ci, j’ai décidé de vous parler d’une de mes passions : le jardinage.
Produire sa nourriture est non seulement gratifiant, mais bon pour l’environnement!
Voici deux dessins pour montrer le chemin que peut parcourir une tomate. Le premier est une tomate de serre provenant d’un autre pays. Le deuxième est le chemin de votre jardin à votre assiette. Cela démontre bien que celle provenant de votre jardin a une empreinte écologique minime.
Alors que certains ont commencé leur semis dès le mois de mars, d’autres attendent la longue fin de semaine du mois de mai pour commencer à planter directement dans le jardin. Le but de cette chronique est de vous donner des conseils pour rendre votre jardinage plus écologique et vous amener à réfléchir à la question!
Choisir des graines
Semences ancestrales ou patrimoniales
Les plantes ancestrales sont des plantes qui existent depuis plusieurs générations. Avec la mondialisation, plusieurs variétés de semences ont été mises de côté, notamment dû à la
monoculture en grande surface. Certains plants ont été délaissés au profit de ceux plus résistants, productifs, jolis, etc. Malheureusement, beaucoup de semences ont même complètement disparu. Dans un rapport de l’ONU sur les objectifs de développement durable, on peut lire : « Depuis les années 1900, environ 75 % de la diversité des cultures a disparu des champs des agriculteurs¹ ».
En utilisant des semences ancestrales, on encourage une biodiversité alimentaire importante pour notre santé et celle de la planète. Cette diversité permet aux cultures d’être plus résistantes aux changements.
Semences biologiques
Ces semences sont produites conformément aux normes de l'agriculture biologique. Elles sont produites manuellement et sans produits chimiques. Contrairement aux semences conventionnelles, elles ne sont soumises à aucune modification génétique. Il est donc possible d’utiliser les graines issues de nos plants, d’une année à l’autre. Ces semences contribuent aussi au maintien d’un sol en bonne santé.
Il suffit de secouer vos plants de laitue montés en graines pour déposer des semences sur le sol, qui germeront d’elles-mêmes au printemps suivant.
Faire des semis
Faire des semis, c’est partir vos plants à l’intérieur plus tôt afin d’avoir une saison de jardinage plus longue. Je vous laisse vous informer du comment et du pourquoi à la bibliothèque ou au moyen de votre moteur de recherche préféré². Mon objectif est encore de vous donner des idées pour rendre le tout plus écolo. Quand on fait des semis, on pense réutilisation.
Pour partir vos semis, vous pouvez utiliser :
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des pots de yaourt vides,
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des bouteilles ou des contenants de lait coupés en deux,
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des coquilles d'œufs vides, ce sera mignon et... biodégradable! Vous pourrez aussi les mettre directement dans la terre.
Assurez-vous qu’ils soient propres et que le fond soit troué, pour le drainage.
Lorsque vos plants sont prêts à être transplantés, vous pouvez utiliser :
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des boîtes de conserve,
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des contenants de champignon,
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des contenants de crème glacée, etc.
Assurez-vous qu’ils soient propres et opaques. Les racines aiment la noirceur.
Pour identifier vos plants, vous pouvez utiliser :
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des anciens bâtons de friandise glacée,
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des languettes découpées à partir de contenants de plastique.
Pour créer une petite serre, vous pouvez :
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découper en deux des contenants transparents, tels les barquettes de petits fruits,
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utiliser le dessus d’une bouteille de plastique coupée en deux pour faire une cloche et faciliter l’aération,
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utiliser une vieille vitre.
Composter
Composter permet d’utiliser vos déchets de table pour créer de l’engrais, l’or brun pour votre jardin! Au lieu d’être envoyés au site d’enfouissement et de créer du méthane qui contribue au réchauffement climatique, vos déchets vont plutôt vous aider à avoir de beaux légumes!
Profitez de votre jardin
Les études montrent que lorsqu’on passe plus de temps dans la nature, non seulement cela a un impact positif sur notre santé mentale, mais cela nous encourage à nous impliquer davantage afin d’en prendre soin.
J’espère que mes conseils vous amèneront à trouver de nouvelles idées afin de jardiner écolo et de cultiver votre pouce vert!
Références :
Jardiner : les semis (radio-canada.ca)
Connaissez-vous les semences patrimoniales ou ancestrales? | Blogue | Espace pour la vie
Pourquoi choisir des semences bio pour vos cultures ? (lejardineur.net)
² Mon moteur de recherche préféré est Ecosia, qui plante des arbres avec vos recherches!
Les 3R ne sont plus à la mode.
Quand vous pensez écologie, vous pensez peut-être à la règle classique des 3R : réduire, réutiliser et recycler. Eh bien, cela a évolué et on parle maintenant davantage des 5R : refuser, réduire, réutiliser/réparer, recycler et composter (rot en anglais)¹. Certaines personnes vont même jusqu’à dire qu’il y a, en fait, 7R! On ajoute donc : réinventer et revendiquer.
C’est mêlant n’est-ce pas? Ne vous inquiétez pas, si jamais vous avez « 3R » tatoué sur le bras, vous pouvez continuer à arborer fièrement vos biceps.
* Slow fashion : réduire son impact en s'habillant
Peu importe le code alphanumérique, on parle tous plus ou moins de la même chose. Les nouveaux R ont été ajoutés sous l’influence du courant zéro déchet, qui vise à réduire notre production de déchets, notamment en diminuant notre consommation. L’important, c’est d’avoir un truc pour se rappeler quotidiennement de réfléchir à notre consommation et à notre production de déchets. Mais qu’on parle des 3R ou des 7R, les mots sont en ordre de priorité. Il faut viser, tout d’abord, à réduire notre consommation.²
En effet, il faut prendre en considération le cycle de vie de chaque objet. Celui-ci commence par sa fabrication, issue de ressources renouvelables ou non. On le transporte en magasin, par exemple, puis chez soi. Ensuite, il est utilisé d’une façon ou d’une autre et on s’en départit à la fin de sa vie. Chaque étape du cycle de vie d’un objet est susceptible de produire des émissions de gaz à effet de serre ou de la pollution. Par exemple, la bouteille de plastique doit être transportée au centre de tri, ce qui émet des gaz à effet de serre. Puis, on transforme ce plastique avec une machinerie qui émet aussi des gaz à effet de serre. Quand on apprend à refuser et à réduire notre consommation, les prochaines étapes, telles que le recyclage et le compostage, ne sont pas nécessaires. Le meilleur déchet est celui qui n’existe pas!
Voici une vidéo qui illustre bien le cycle de vie d'un objet :
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Chandail d’évènement ou matériel promotionnel que vous n’allez pas porter ou utiliser.
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Plastique à usage unique.
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Vêtements en solde.
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Le dernier cellulaire qui vient de sortir.
Je vais passer avec vous à travers ces fameux mots, histoire de vous donner des idées concrètes de gestes à adopter afin de réduire votre empreinte écologique. Notez que ce sont des exemples, mais que notre façon de réduire est propre à chacun. Il n’y a évidemment pas de règlement.
Roulement de tambour... ou plutôt, rugissement de lion : RRRrrrrrr.
REFUSER
Apprendre à refuser, ce n’est pas toujours facile. Surtout quand un produit est peu cher, gratuit ou tendance. Le meilleur truc est de se poser la question : est-ce que j’en ai vraiment besoin?
Par exemple :
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Réduire l’utilisation de sa voiture.
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Réduire sa consommation de viande.
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Essayer de gaspiller moins d’eau potable :
RÉDUIRE
Comme expliqué plus haut, chaque objet a un certain impact écologique. Il y a une multitude de façons de réduire...
Par exemple :
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Utiliser un bac récupérateur d’eau de pluie pour arroser votre jardin.
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Acheter des vêtements usagés.
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Réduire les objets à usage unique :
Laissez votre arrosoir dans l’évier. Lorsque vous rincez vos mains ou laissez couler l’eau avant de remplir votre verre, faites-le au-dessus de votre arrosoir. Vous allez être surpris de voir comment elle se remplit vite. Vous pouvez utiliser cette eau pour arroser vos plantes!
Utiliser une bouteille d’eau lavable, des sacs de fruits en tissus, mouchoirs en tissus, des lingettes démaquillantes lavables, des boules de laine dans la sécheuse pour diminuer la statique et le temps de séchage.
RÉPARER
Quand un objet se brise, essayer de voir s’il peut se réparer avant d’en acheter un autre.
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Faites connaissance avec le cordonnier/la cordonnière³ et le couturier/la couturière près de chez vous.
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Emprunter le fusil à colle d’un ami. C’est toujours surprenant le nombre d'objets qu’on peut réparer avec de la colle chaude.
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Apprenez à réparer votre vélo en ligne ou à la Coop Vélo-Cité.
RÉUTILISER/RÉEMPLOYER
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Réutiliser les objets que vous avez déjà.
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Leur donner une deuxième vie, une autre utilisation.
Par exemple :
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Utiliser de vieux vêtements pour en faire des guenilles ou des mouchoirs lavables.
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Utiliser les pots de vitre de produits du marché pour entreposer d’autre nourriture, comme des fruits séchés achetés en vrac.
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Laver les sacs plastiques refermables pour les utiliser plus d’une fois.
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Acheter usagé.
RECYCLER/COMPOSTER/VALORISER
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Recycler les matières acceptées dans votre bac, évidemment!
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Aller au Dépôt 4R près de chez vous pour recycler les autres.
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Recycler vos piles usagées. Vous pouvez les déposer dans la plupart des bibliothèques de la ville de Winnipeg.
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Composter dans votre cour ou vous inscrire auprès de « Compost Winnipeg ».
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Donner ou vendre ce dont vous n’avez plus besoin.
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D’ailleurs, vous pouvez joindre le groupe « Buy nothing » près de chez vous. Il s’agit d’un groupe basé sur le concept d’apprendre à connaître votre communauté, tout en donnant, partageant des objets ou des services. C’est aussi une bonne façon de réduire votre consommation parce qu’au lieu d’acheter neuf, vous pouvez demander ce dont vous avez besoin à votre voisinage.
RÉINVENTER
Réinventer, c’est faire preuve d’imagination pour trouver des solutions écoresponsables. Amusez-vous!
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Utiliser des restes de légumes pour faire du bouillon.
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Utiliser l’autopartage, tel que Peg City Car Co-op.
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Emprunter des livres au lieu de les acheter.
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Créer plus d’espace de jardinage dans votre cour ou donner de son temps au jardin communautaire.
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Emprunter la tondeuse d’un voisin plutôt que d’en acheter une, etc.⁴
REVENDIQUER
Revendiquer… chacun à sa façon.
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Participer à une marche pour la planète.
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Écrire aux élus municipaux pour leur parler des enjeux environnementaux.
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Parler avec ses amis et sa famille des gestes qu’on vient d’adopter.
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Parler avec votre épicier pour demander plus de produits biologiques ou moins d’emballage.
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Par les médias sociaux.
Voilà! J’espère que cela vous a aidé à démystifier le tout, et surtout, que cela vous inspirera à trouver des idées de gestes à adopter, selon vos habitudes de vie.
¹ Le zéro déchet : guide pratique pour bien commencer! | Défi Zéro Déchet (defizerodechet.ca)
² Comprendre les bases du zéro déchet - Fondation David Suzuki
³ Non, ce n’est pas un mot officiel, mais n’est-ce pas que tous les métiers devraient avoir un féminin et un masculin?
Vert... l'été!
Le mois de juillet marque le début de la période estivale, le début des vacances!
On profite des bienfaits de la chaleur, mais pas question de participer au réchauffement climatique pour autant hé hé.
Blague à part, je vous mets au défi de profiter des plaisirs de l’été, tout en réduisant votre empreinte écologique. Si vous gagnez un point par défi réalisé, voyons quel score vous aurez à la fin de l’été!
Défi n° 1 : friandises glacées
On ne peut s’en passer, mais celles achetées en magasin ont été transformées, transportées, réfrigérées et emballées dans du carton et du plastique.
Si vous n’avez pas de moules, vous pouvez en emprunter ou utiliser des pots de yogourt avec un bâtonnet de bois.
Comme base, vous pouvez utiliser du jus, du yaourt, du lait végétal, de l’eau de coco, etc. Ensuite, amusez-vous à mettre les fruits de votre choix. Locaux, biologiques, de saison... c’est encore mieux. Broyez le tout et congelez. Mioum!
Vous pouvez aussi faire une sortie en bicyclette pour visiter les artisans de crème glacée près de chez vous. Essayez de la crème glacée sans produits laitiers.
Pour varier le goût, vous pouvez aromatiser votre eau. Par exemple, vous pouvez y mettre des framboises, des fraises, de la menthe, du citron, du gingembre, du concombre. Vous pouvez même utiliser certains restes de table : pelure d’agrume en zeste, feuille de fraise, pelure de concombre.
Si vous êtes sportifs, vous pouvez faire vous-mêmes votre boisson d’hydratation, voici une recette : Boisson de réhydratation maison (style Powerade ou Gatorade) (noovomoi.ca)
Parlant d’eau… une autre joie de l’été est sans contredit les batailles de ballounes d’eau. À partir de cet été, vous pouvez utiliser des ballounes d’eau crochetées, qui sont jolies... et réutilisables!
Défi n° 2 : rester hydraté
Pas besoin d’acheter du jus, de boisson d’hydratation ni d'eau en bouteille. L’eau du robinet, c’est plus économique et écologique.
Défi n° 3 : feu de camp
Plaisir d’été rime aussi avec faire des feux de camp en bonne compagnie.
Si vous avez besoin d'un coup de main pour faire partir votre feu, pas besoin de vous rendre au magasin. Vous pouvez fabriquer votre allume-feu maison, sans créer de déchet. Vous pouvez utiliser un rouleau de papier toilette vide et le remplir de mousse de sécheuse. Vous pouvez aussi utiliser des pommes de pin. Vérifiez qu'elles soient bien sèches puis allumez-les avec votre briquet ou une allumette.
Je vous encourage aussi à essayer les guimauves véganes.
Défi n° 4 : barbecue
Je n’ai pas de barbecue, mais l’odeur de ceux des voisins me suffit pour officialiser le début de l’été. Et disons-le franchement, en période de grande chaleur, on est bien content de cuisiner à l’extérieur.
Cet été, je vous mets au défi de réduire votre consommation de viande et de manger végétarien sur le gril. Je ne peux m’empêcher de penser à cette scène du film Starbuck.
En effet, ne mettez pas un bloc de tofu tel quel sur la grille, vous serez déçu. Il y a une multitude de recettes de tofu mariné sur le Web. Si vous n’êtes pas amateur de tofu, vous pouvez essayer des saucisses véganes ou des boulettes de burger végétariennes. Mioum!
Défi n° 5 : lecture
Quoi de mieux qu’un bon livre pour décrocher et voyager? Au lieu d’acheter vos livres dans des magasins à grande surface, vous pouvez encourager votre librairie locale ou les maisons d’édition locales. Faites la connaissance des auteurs manitobains et canadiens. Lorsque vous avez fini votre livre, vous pouvez l'offrir à un ami.
Vous pouvez aussi emprunter vos livres à la bibliothèque. Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez même lire au sujet de l’environnement! Voici quelques suggestions : Quels sont les meilleurs livres sur l'écologie? - Lireka
Vous voulez davantage de défis? Eh bien, vous pouvez prendre part au mouvement mondial de Juillet sans plastique. Localement, cela est organisé par le Green Action Centre (en anglais). Je vous souhaite un été vert et reposant.
Toujours, vert l’été...!
Le mois dernier, mon article Vert... l’été! donnait des idées afin de réduire votre impact écologique grâce à cinq défis liés à la période estivale : les friandises glacées, l'hydratation, les feux de camp, le barbecue et la lecture.
À la demande générale, je vous présente des recettes pour profiter de l’été, tout en découvrant les plaisirs de l'alimentation d’origine végétale. J’en profite pour vous présenter mes chefs de cuisine végétarienne ou végétalienne préférés.
N’est-ce pas que cette version adaptée de « Let’s all go to the Lobby, to get ourselves a treat! » a l’air appétissante? Haricot, saucisse végane, friandise glacée végane, burger végétarien, tofu, aubergine... mioum.
Geneviève O’Gleman¹, magazine Web Savourer
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Nutritionniste et journaliste.
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Fondatrice de Savourer.ca, un magazine Web qui fait la promotion de l’alimentation santé. Lauréate du prix Gourmand Awards 2020 pour le meilleur site Web culinaire au Canada.
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Livres : 14 livres de cuisine santé.
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Pour s’initier aux recettes végétariennes, je recommande son livre : Presque végé.
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Voici sa recette savoureuse de pops glacés au chocolat.
Jean-Philippe Cyr, La cuisine de Jean-Philippe
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Citation : « On reconnaît l’intelligence d’un homme à la manière dont il prépare le tofu. »
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S'est fait connaître pour sa chaîne YouTube où il parle d’alimentation végane.
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Il a un balado : La cuisine de Jean-Philippe
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Sarcastique, on l’aime ou on ne l’aime pas.
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On aime ses recettes simples et rapides. Ingrédients faciles à trouver.
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Livres : Livre de cuisine végane de Jean-Philippe et Mes grands classiques véganes.
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Voici sa recette barbecue de hamburger de tempeh.
Yotam Ottolenghi², Ottolenghi (site Web anglais)
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Chef et auteur anglo-israélien.
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Vit maintenant à Londres, où il est chef pâtissier.
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Reconnu comme celui qui sait faire aimer les légumes.
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Livres : Ottolenghi (plus de 100 000 exemplaires vendus!), Plenty, Plenty More, Jérusalem, Nopi, Sweet, Simple et Flavour.
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Ingrédients parfois difficiles à trouver et ses recettes sont plus complexes, mais ô combien délicieuses.
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Recettes parfaites pour épater ses convives ou ses papilles gustatives.
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Simple est le livre le plus simple. On lui a donné le défi de faire des recettes tout aussi savoureuses, mais avec des ingrédients et des étapes... simples.
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Voici sa recette, qui peut être faite au barbecue : aubergines à la chermoula d'Ottolenghi. Tout est prétexte à voyager!
Caroline Huard, Loounie Cuisine
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Cuisine à base de plantes et sans produits transformés.
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Recettes simples et amusantes.
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Créatrice du fameux tofu magique.
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Son rire est contagieux.
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Livres : Loounie cuisine. Tome 2 à venir.
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Des milliers d’abonnés suivent ses publications culinaires sur Instagram.
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Voici une entrevue avec Caroline Huard et sa recette de sorbet de bananes, façon crème glacée.
Marilou Champagne, Trois fois par jour
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Citation : « Depuis que je suis guérie de mon trouble du comportement alimentaire, je me suis donné comme mission de transformer, pour le mieux, la relation entre les gens et la nourriture, et ce, en mettant en valeur l’équilibre, la simplicité et le plaisir de bien manger... »
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Aime cuisiner avec des produits de saison.
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Lucrative... Publie trois nouvelles recettes par semaine sur son site Web.
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Réalise une multitude de capsules Web, de chroniques et de magazines.
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Ne cuisine pas exclusivement végétarien, mais elle a une bonne sélection de recettes végétariennes ou végétaliennes.
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Voici sa recette : baguette garnie aux courgettes grillées & aux haricots blancs barbecue.
J’espère que ma chronique vous aura permis de faire la connaissance de chefs qui proposent de bonnes recettes dont la base est d'origine végétale et qu’une fois que vous les aurez essayées, vous aurez le goût d’en déguster d’autres. Sur ce, je vais profiter du soleil en dégustant un pop glacé au chocolat.
Rentrée écolo
Septembre… C'est synonyme de la fin des vacances, le retour au travail et à l’école. On retrouve un horaire plus régulier, notre routine, nos collègues et nos amis. Si vous avez des enfants, c’est aussi le temps de préparer le matériel scolaire, la boîte à dîner, etc. Dans cette chronique, je vais vous donner des idées pour rendre la rentrée plus écologique et probablement, plus économique!
Réutiliser
Faites une fouille archéologique de ce que vous avez à la maison : tiroirs, étuis à crayons, cracs de divan, bacs de bricolage, etc. Faites un inventaire de ce que vous avez déjà. Plusieurs éléments, comme le sac à dos, l’étui à crayons, les crayons de bois, les cartables ou les gommes à effacer, peuvent être utilisés de nouveau. Certains éléments peuvent aussi être passés d’un enfant à l’autre, selon la liste de matériel demandé et l’âge scolaire.
Avec vos enfants, vous pouvez nettoyer, réparer ou décorer le matériel scolaire que vous allez réutiliser. Cela lui donnera une deuxième vie et les enfants seront d’autant plus fiers d’apporter leur création à l’école.
Si vous avez des articles que vous n’utilisez pas, offrez-les à d’autres parents de votre entourage ou au magasin de seconde main. Cela fera d’autres heureux.
Achat réfléchi
S’il vous manque certains objets, vous pouvez vérifier auprès de votre entourage ou privilégier l’achat d’objets usagés.
Si vous allez en magasin, le mieux est d’avoir une liste précise de ce qui vous manque. Cela va vous aider à n’acheter que l’essentiel. Disons-le franchement, les couleurs, la nouveauté, les soldes sont parfois attrayants. Lorsque vous faites vos achats, posez-vous la question : est-ce que j’en ai vraiment besoin ou est-ce que mon enfant en a vraiment besoin?
Lorsque vous faites des achats, vous pouvez acheter local. Par exemple, vous pouvez acheter une boîte à dîner faite par un artiste local. Vous pouvez essayer de choisir les produits avec le moins d’emballage ou les emballages que vous pourrez recycler. Acheter des produits qui sont faits de matière recyclée. Si vous avez l’opportunité, l’achat en vrac est à privilégier. Essayer d’acheter des produits de qualité, qui seront plus durables.
Transport durable
Une autre façon de réduire votre impact écologique cette année est de favoriser le transport durable. Si votre enfant peut prendre l’autobus scolaire, il s’agit d’une bonne option puisque c’est du transport en commun. Si l’autobus n’est pas une option, organiser du covoiturage avec des amis ou de la famille qui habitent près de chez vous. Vous pouvez aussi planifier de partir quelques minutes en avance et de voyager en planche à roulettes, trottinette, vélo-cargo, à bicyclette ou même à la marche!
Boîte à dîner zéro déchet
J’espère que ces trucs écolos vont vous aider à vous simplifier la vie pour cette nouvelle année scolaire et que vous allez vous amuser à adopter de nouvelles habitudes. Rappelez-vous aussi qu’être « zéro déchet » ou « écolo » ne comporte pas de règles. Chacun y va à son rythme et selon ses priorités. Si vous ne savez pas par où commencer, utilisez les 7R.
Gaspillage alimentaire VS valorisation alimentaire
PREMIÈRE PARTIE
L’automne rime parfois avec abondance. Que vous soyez jardinier ou du genre à faire des réserves de produits frais, locaux et biologiques pour le reste de l’année, c’est parfois un défi de gérer toute cette nourriture! Pour éviter de mettre votre argent ou vos aliments dans les poubelles, il y a une multitude de possibilités. Dans cette chronique, je vais vous donner des idées pour utiliser les aliments à leur plein potentiel et surtout, réduire le gaspillage alimentaire.
Quelques faits pour vous convaincre¹ :
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Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), un tiers de la nourriture produite dans le monde est perdue ou jetée. Ça correspond à 1,3 milliard de tonnes par an.
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2,2 millions de tonnes d’aliments sont gaspillées par les ménages canadiens chaque année, une perte évaluée à plus de 17 milliards de dollars par le Conseil national zéro déchet.
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Un ménage moyen gaspille ainsi 140 kg de nourriture par an, ce qui revient à jeter 1 100 $ à la poubelle.
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La réduction du gaspillage alimentaire se classe au troisième rang des 80 solutions qui permettraient de réduire le plus de GES (gaz à effet de serre) d’ici à 2050.
La déshydratation
Comme le nom l’indique, il s’agit d'enlever l’humidité dans les aliments pour les sécher. Il est possible de déshydrater vos aliments au four, au déshydrateur ou même au soleil. Peu importe la méthode que vous utilisez, les avantages de la déshydratation sont que les aliments prennent moins de place, ils se conservent plus longtemps et ils préservent presque la totalité de leur valeur nutritive².
Qu’est-ce qu’on peut déshydrater?
Tomates, pommes, fines herbes, fanes de carotte
Pour plus d’info : Déshydratez vos fruits et légumes - J'aime manger pas gaspiller Canada (lovefoodhatewaste.ca)
La fermentation
La lactofermentation est une méthode de conservation qui permet de préserver des légumes de façon sécuritaire et facile. « Pour conserver ses légumes par fermentation, on les place dans un environnement sans oxygène et salé. Ce milieu est propice à l’installation des bactéries lactiques, qui sont des bactéries bonnes pour l’être humain. » La lactofermentation conserve tous les nutriments. Les bactéries peuvent même en créer davantage.
Qu’est-ce qu’on peut conserver par fermentation?³
Choux, ail, carotte, panais, betterave, concombre, aubergine, cornichon, oignon, haricot, etc.
Pour plus d’info : Conservation des légumes par fermentation | Révolution Fermentation (revolutionfermentation.com)
La mise en conserve alias... le cannage!
Il s’agit de mettre en conserve ses propres aliments. Les pots sont scellés grâce à un traitement de chaleur. Vous pouvez utiliser une marmite ou un autoclave. Certaines personnes font leur cannage au four, mais ce n’est pas recommandé, car la température de l’intérieur des pots ne peut pas être assez élevée pour tuer les spores qui causent le botulisme. L’avantage de la mise en conserve est que les possibilités d’aliments et de recettes sont nombreuses. Toutefois, il faut savoir qu’une partie des vitamines est perdue lors du traitement par la chaleur.
Pour plus d’info : Petit guide de la mise en conserve | Ricardo (ricardocuisine.com)
Autres méthodes⁴
Si vous voulez gagner du temps, vous pouvez aussi congeler une multitude d’aliments. Cela peut être très pratique pour avoir des petits fruits durant l’hiver. L’avantage de cette méthode est que les aliments changent peu visuellement, ils gardent leur goût et la majorité des nutriments. Sachez qu’il faut toutefois blanchir la majorité des légumes avant de les congeler.
Il est aussi possible de conserver vos aliments sous vide. Cette méthode est moins courante, mais il existe des appareils pour la maison. La conservation sous vide se fait par le retrait de l’oxygène dans les aliments. Ceux-ci se conservent donc plus longtemps et prennent moins de place. Toutefois, il faut utiliser cette méthode avec la congélation ou la déshydratation.
Évidemment, vous pouvez aussi partager vos surplus de nourriture que ce soit avec des organismes de bienfaisance ou simplement avec vos voisins. Lorsque les aliments ne sont plus comestibles, vous pouvez les composter.
Je vous propose également deux sites Web, qui sont de merveilleux outils pour vous aider à réduire vos déchets organiques :
Vous y trouverez des idées de recettes, des outils et un endroit pour obtenir de l’information sur chaque aliment. Par exemple, si vous manquez d’imagination pour votre brocoli qui commence à flétrir, vous n’avez qu’à faire une recherche sur ces sites. Vous trouverez de l’information au sujet des options pour le conserver, les façons de le cuisiner, etc.
J’espère que ces idées de conservation et ces outils Web vous aideront à trouver de l’inspiration afin de réduire le gaspillage alimentaire.
DEUXIÈME PARTIE
Maintenant que vous êtes convaincus de ne pas gaspiller, je vais plutôt vous parler de VALORISER vos aliments. Nous avons l’habitude de manger les fruits et les légumes d’une certaine façon et de disposer des restes. Toutefois, le nombre d'options pour valoriser ses aliments et ses restes est impressionnant. Savez-vous que vous pouvez laver vos électroménagers en acier inoxydable avec de la pelure de concombre? Intéressant n’est-ce pas? J’ai choisi cinq aliments qui regorgent d’options quant à leur valorisation et qu’il nous arrive d’avoir en grande quantité. Pour chacun, je vous indique quelle partie de l’aliment peut être utilisée et ce qu’on peut en faire. Je vous offre aussi des liens vers des ressources Web qui vous donneront un coup de main. J’espère que cela va piquer votre curiosité et que vous aurez du plaisir à chercher des options pour valoriser vos aliments à leur plein potentiel!
Betterave
Trucs et recettes :
Teinture naturelle à la betterave rouge fait maison
Gâteau choco-betteraves
Gratin de feuilles et tiges de betterave
Tiges de betterave confites
Recette de houmous de betterave
Carotte et panais
Trucs et recettes :
Pesto de fanes de carotte
Salade asiatique de petits navets et leurs feuilles
Soupe aux fanes de carottes chaude (en vidéo)
Carottes rôties sur lentilles du Puy et harissa
Melon
Trucs et recettes :
Blanc de melon mariné
Sorbet express au melon d’eau
Graines de melon grillées
Orange et autres agrumes
Trucs et recettes :
Nettoyant à l'orange fait maison… mon préféré!
Muffins à l'orange et au chocolat
Tranches d’oranges séchées au four
Recette facile d'écorces d'oranges confites
Concombre
Trucs et recettes :
Masque au concombre
Concombres à la sauce bulgare
Gaspacho au concombre et au melon
Concombre mariné minute
J’espère que vous vous êtes amusés à parcourir les sites Web qui ont attiré votre attention et que vous aurez l’occasion d’essayer certains trucs et recettes. Évidemment, il ne faut pas voir ces idées comme une obligation, mais comme une option. Vu n’aurez peut-être pas le temps de toutes les réaliser et c’est correct! Peut-être que certaines idées ne vous correspondent pas, peut-être que d’autres deviendront des habitudes. Peut-être aussi que vous trouverez vos propres astuces afin de valoriser vos aliments!
Célébrer les fêtes en vert… sans se mettre dans le rouge
Ding-dong, ding-dong, ding-dong…
C’est le mois de décembre, le temps des festivités!
De mon côté, le mois de décembre résonne avec
pyjama, biscuits, cadeaux, chocolat chaud,
cartes, câlins, films quétaines, sapin, mais
surtout… le précieux temps en famille.
Malheureusement, le temps des fêtes, son
traditionnel échange de cadeaux et ses grands
repas sont parfois synonymes de surconsommation
et de pollution. J’ai donc décidé de vous offrir quelques idées afin de célébrer en étant plus respectueux de la planète. Peu importe la façon dont vous fêtez Noël, le solstice d’hiver ou toute autre fête culturelle, religieuse, amicale… j’espère que cela pourra vous aider à réfléchir à des façons de célébrer en diminuant votre impact écologique.
Décoration
-
Fouillez vos garde-robes, armoires, bacs de rangement… Profitez-en pour faire un tri.
Vous pouvez offrir les décorations que vous n’utiliserez pas.
Réparez ou rafraîchissez vos vieilles décorations. Un peu de colle chaude ou de la peinture fraîche peut faire des miracles!
-
Si vous avez besoin de nouveauté, faites un échange avec votre entourage.
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Achetez usagé ou encouragez un artisan local.
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Fabriquez vous-même vos décorations. Cela peut être une activité amusante en famille ou entre amis. Vous pouvez même utiliser des matières recyclables.
- Idées de bricolage (pour enfants), à partir de matériaux recyclés
- Idées de bricolage (pour tous), à partir de matériaux recyclés
-
Pour les lumières décoratives, vérifiez les produits Energy Star et/ou DEL qui offrent un meilleur rendement écoénergétique. Si possible, changez les ampoules qui ne fonctionnent pas, pour conserver vos lumières le plus longtemps possible.
-
Mettez vos lumières et décorations lumineuses sur un chronomètre, pour limiter la durée d’allumage.
-
Pour les guirlandes, vous pouvez en fabriquer vous-même à partir d'éléments naturels.
Voici quelques idées :
- Fabriquer ses décorations de Noël naturelles
- Boules et guirlandes zéro déchet
Repas
Afin d’avoir un repas plus écolo, utilisez de la vaisselle lavable. Pour éviter qu’une seule personne fasse la vaisselle, chaque personne peut être responsable de laver sa propre assiette et sa coutellerie.
-
Mangez davantage végétarien ou végétalien. Il existe de merveilleuses alternatives pour les repas traditionnels!
Voici quelques recettes festives, sans viande :
- Sapin feuilleté pesto fromage
- Tourtière sans viande aux pois chiches et aux champignons
- Bûche méga traditionnelle chocolat végétalienne
- Biscuits de Noël végétaliens à la noisette
-
Choisissez, si possible, des ingrédients locaux et/ou biologiques.
-
Évitez le gaspillage en calculant la portion nécessaire pour le nombre d’invités. S’il y a des restes, vous pouvez les partager parmi les invités ou les donner à une œuvre de charité. Vous pouvez également les congeler pour plus tard.
Cadeaux
Discutez avec les membres de votre famille ou vos amis pour décider à qui donner des cadeaux, voir s’il y a des alternatives. Peut-être qu’il n’est plus nécessaire de donner un cadeau à chaque personne. Vous pouvez en donner seulement aux enfants, faire une pige parmi les adultes, faire une rotation d’une année à l’autre.
-
Afin d’éviter la surconsommation, faites une liste de vos besoins en guise de suggestions de cadeaux. Informez-vous des besoins de ceux à qui vous voulez offrir des cadeaux.
Quantité VS qualité
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Lorsque vous avez besoin de quelque chose durant l’année, tentez de vous abstenir de l’acheter immédiatement. Vous pourrez en faire la demande lors des fêtes.
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Achetez usagé, local, durable, recyclé.
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Offrez un cadeau qui peut se réparer ou dont on peut changer les pièces, en cas de bris.
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Offrez un cadeau que vous avez fait de vos mains : artisanat, recette, etc.
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Offrez une sortie plutôt que des biens matériels.
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Offrez une carte cadeau d’une entreprise locale.
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Offrez un service : gardiennage, repas, réparation, etc.
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Utilisez un emballage écolo : vieilles cartes, papier brun à décorer soi-même, journaux, magazine, vieux calendriers, sacs cadeaux à utiliser d’une année à l’autre, jolie boîte à conserver, technique d'emballage furoshiki (avec du tissu).
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Faites un don au nom de l’être cher à une fondation de protection de la nature.
Sapin
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Si vous optez pour un sapin artificiel, trouvez-en un usagé ou assurez-vous de garder celui acheté le plus longtemps possible.
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Si vous optez pour un sapin naturel, trouvez un fournisseur local et/ou qui minimise l’utilisation de pesticides. Si jamais vous en avez l’option, allez chercher votre propre sapin.
-
Pour en apprendre davantage sur le choix plus écolo entre un sapin naturel et un sapin artificiel : Sapins de Noël 2.0 : vers des sapins naturels vraiment écolos!
-
Fabriquez votre propre sapin, à utiliser d’une année à l’autre. Écolo et amusant!
Voici quelques idées :
- Sapin de Noël recyclé zéro déchet idées originales
- Un sapin de Noël écolo : ça se fabrique
Voilà! J’espère que cela va vous guider afin de réduire l’impact écologique lors de la période des fêtes. Comme vous venez de le lire, célébrer écolo, c’est RÉDUIRE. Réduire la quantité de cadeaux, de déchets, d’emballage, d’énergie, de nourriture. Nous sommes tous gagnants à célébrer plus simplement. Et, disons-le franchement, célébrer les fêtes écolos, c’est célébrer en vert, sans se mettre dans le rouge!
Saviez-vous que le père Noël s'est adapté à la réalité actuelle
et qu'il a décidé de devenir écolo?
Pour finir, je vous offre cette vidéo de ma chanson de Noël franco-manitobaine préférée : Mon grand sapin - Les Surveillantes
Autres références :
Commencer l’année du bon pied…
avec votre empreinte environnementale!
Vous avez comme résolution d’être plus écolo, mais vous ne savez pas par où commencer? Heureusement pour vous, il existe des outils pour calculer votre empreinte environnementale, selon votre mode de vie. Mais d’abord… qu’est-ce que l’empreinte environnementale?
L’empreinte environnementale est un concept qui permet de calculer l’impact de votre mode de vie sur l’environnement. En quelques questions, cela vous permet de prendre du recul sur vos habitudes et de prendre connaissance de celles qui ont le plus d’impacts sur le plan écologique. Cela peut être sur le plan du transport, de l’alimentation, de l’habitation, etc.
Les différents types de calculateurs d’empreinte environnementale
Il existe différents types de calculateurs, basés sur différents dénominateurs communs. D’abord, il y a ceux qui calculent l’empreinte carbone. Ces outils mesurent nos émissions de gaz à effet de serre, tels le méthane, le dioxyde de carbone et l’oxyde nitreux. On prend en compte les GES émis par les activités et la consommation des biens. Pour se faire, on utilise l’analyse de cycle de vie. Pour en savoir plus sur l’empreinte carbone, voici un article et une vidéo, qui vulgarisent vraiment bien ce concept :
« Climatise-toi » : votre empreinte carbone, quessé ça? (unpointcinq.ca)
Puis, il y a l’empreinte énergétique. Comme son nom l’indique, cet outil mesure les conséquences de notre consommation d’énergie sur l’écosystème. On prend en compte la quantité consommée, son mode de production, sa transformation et sa production .
Enfin, il y a les calculateurs d’empreinte écologique. L’empreinte écologique se base sur notre utilisation des ressources naturelles. Cet outil comptabilise nos choix alimentaires, nos biens de consommation, les déchets engendrés par ceux-ci, notre consommation d’énergie ainsi que nos émissions de gaz à effet de serre. Cela permet de voir la surface terrestre qui serait nécessaire si tous les terriens avaient les mêmes habitudes de vie que la nôtre. Cet outil est donc intéressant puisqu’il prend en compte une multitude de données et que le visuel de la Terre rend notre impact plus concret.
L’empreinte écologique locale
Chaque année, l’organisation non gouvernementale Global Footprint Network calcule l’empreinte écologique au niveau mondial. Le Canada fait mauvaise figure, car l’empreinte écologique moyenne des Canadiens est de 7,5 hectares. Cela représente 4,7 fois la capacité de la Terre!
Voici une image qui démontre l’empreinte écologique de différents pays, selon les données de 2017. Le Canada se trouverait juste au-dessous des États-Unis.
Connaissez-vous l’humoriste montréalais François Bellefeuille? Il a calculé qu’il faudrait 3,7 planètes si tous les terriens avaient son mode de vie. Ébranlé par ce résultat, il s’est donné comme défi de faire de l’humour, tout en parlant d’environnement. Je vous encourage à écouter son excellent balado :
François Bellefeuille : 3,7 planètes
Suggestions d’outils pour calculer votre empreinte
Si vous êtes prêts à calculer votre empreinte, il existe une multitude d’outils pour le faire. Certains sont plus précis que d’autres, dépendamment du nombre de questions, des calculs qui soutiennent les résultats, de la provenance de l’outil, etc. Ce qui est suggéré est de faire quelques tests pour avoir une vision d’ensemble de vos habitudes de vie et de mieux cibler vos défis personnels pour réduire votre empreinte personnelle.
Voici les calculateurs qui sont les plus reconnus ou qui sont les plus intéressants.
Ecological Footprint Calculator
Créé par le réseau international Global Footprint Network, c’est l’outil le plus reconnu mondialement. L’empreinte écologique mondiale y est calculée depuis les années 70.
Calcule ton empreinte écologique
Le questionnaire est destiné aux jeunes. Chaque question est accompagnée d’une fiche informative.
C’est un outil canadien pour calculer l'empreinte carbone, basée sur les déplacements, l’alimentation et l’habitation. Vous pouvez compenser vos émissions en faisant un don à des projets écologiques. Vous recevrez aussi un certificat attestant votre contribution à la lutte aux changements climatiques.
C’est un outil complet et précis qui calcule votre empreinte carbone. Le questionnaire s’adapte selon votre pays et votre province. Il vous permet aussi de compenser vos émissions en faisant un don à des projets environnementaux.
Calculateur d'empreinte écologique | WWF
Bien qu’il ne s’agit pas d’un outil local, il est intéressant par son éventail de questions. Cela le rend plus précis. Le visuel est attrayant et concret : on compare la quantité de GES émis par nos habitudes avec la quantité de GES émis par des sacs poubelle. Vous recevez aussi une évaluation détaillée de votre empreinte écologique, téléchargeable.
Jour du dépassement de la Terre
Enfin, Global Footprint Network calcule chaque année le Jour du dépassement de la Terre, basé sur l’empreinte écologique mondiale. Il s’agit du moment de l’année où les humains ont utilisé autant de ressources que ce que la Terre peut régénérer en une année. Cela veut donc dire qu’après cette date, nous puisons dans les réserves des prochaines années… que nous utilisons la Terre à crédit. En 2020, tous ont été surpris que cette date soit le 22 août. Contrairement à la tendance où la date se voulait de plus en plus tôt, elle a plutôt reculé d’environ trois semaines! Ce renversement historique s’explique par les mesures de confinement et l’économie ralentie pendant la pandémie.
Comme quoi, la pandémie aura apporté quelque chose de bon. Cela nous permet de voir que si on travaille ensemble dans un but commun, on a le pouvoir de changer les choses.
Alors c’est le temps de s’y mettre. Si ce n’est pas encore fait, allez calculer votre empreinte pour savoir par où vous pouvez commencer!
Mon amour, je t’aime gros comme la Terre
La Saint-Valentin, la fameuse journée de l’année où les tourtereaux célèbrent leur amour! Pour célébrer tout en respectant la planète, il faut résister à la tentation d’acheter pour démontrer notre amour et encore une fois, prioriser la qualité plutôt que la quantité.
Voici certains classiques de la Saint-Valentin, avec des conseils pour rendre le tout plus écolo!
Cadeau
-
fabriquer avec vos mains un cadeau (tricot, sculpture, une carte personnalisée, etc.)
-
une sortie (restaurant végétarien ou végétalien, randonnée surprise dans les bois, sport en nature, location d’un chalet, etc.)
-
un bon repas ou un dessert préparé avec amour
-
une séance photo en amoureux
-
un cours (danse, chant, poterie, etc.)
-
une séance de yoga
-
un massage
-
un don à un organisme de protection de la nature
-
écrire un poème ou une chanson
Chocolat
-
chocolatier local
-
chocolat biologique
-
chocolat équitable
Fleurs
-
des fleurs, des plantes ou des cactus en pot
-
des fleurs sans pesticides
-
des roses ou des fleurs équitables
-
bouquet de fleurs séchées
-
fleuriste local
Bijoux
-
artisan local
-
matériaux recyclés
-
de seconde main
-
rechercher la certification Fairmined
Produits de beauté
-
produits cosmétiques certifiés biologiques
-
produits créés par des artisans locaux soucieux
de la santé et de l’environnement -
faire soi-même une recette pour l’être aimé
Vin ou cidre
-
biologique
-
équitable
-
local
Coquineries (18 ans et plus)
-
condom sans produits chimiques ou végane
-
lubrifiant à base d’ingrédients biologiques et/ou naturels
-
pain de massage en vrac
Enfin, j’espère que ces idées vous aideront à célébrer l’amour (et l’amitié), en respectant votre cœur d’écolo.
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