Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba
Septembre 2022
Entre « nous »
Le dimanche 21 août a eu lieu la première rencontre en personne des chroniqueuses et chroniqueurs du Nénuphar. Nous avons déploré plusieurs absences pour cause de maladie, mais les personnes présentes ont passé de très bons moments à échanger, à se connaître... et à se reconnaître. CE FUT UN SUCCÈS!
Le sentiment général, confirmé par les commentaires reçus par la suite, était que cela faisait beaucoup de bien à l’âme de se retrouver parmi les « nôtres », les nôtres étant des gens dont la langue maternelle est le français. En effet, plusieurs travaillent et souvent même vivent dans un milieu anglophone. Lors de contacts sociaux, la dynamique dans un contexte minoritaire, c'est de s’adresser à toute personne dans la langue de la majorité. C’est ainsi que j’ai vu à plusieurs reprises, deux francophones engagés dans une conversation en anglais, sans s’être reconnus comme francophones. Dans un groupe, on remarque que lorsqu’il n’y a qu’une seule personne de langue anglaise, toutes les autres vont passer à l’anglais pour accommoder la personne unilingue anglaise. Et c’est normal, bien entendu. Sauf que… c’est comme ça qu’un peuple finit par perdre sa langue.
On peut déduire de ceci l’importance de créer des situations de rencontre entre francophones et c’est ce que le CCFM s’évertue à faire, comme on peut le lire dans la page du mois de Quelques piliers angulaires de la francophonie manitobaine. Le commentaire de Yanick ne fait que le confirmer : « Travailler dans des bureaux logés au CCFM, ça me permet de préserver mon identité franco-manitobaine. »
Bonne rentrée!
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