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Société de la francophonie manitobaine (SFM)

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ENTREVUE AVEC DANIEL BOUCHER, directeur général de la SFM

Mon arrivée à la SFM

C’est mon intérêt pour la politique qui m’a amené ici, mais j’avais siégé au CA de la SFM dans les années 80, ces années de la crise linguistique quand Léo Robert était président. Au moment des manifestations, je travaillais aussi au palais législatif à titre d’adjoint politique au ministre de l’Environnement M. Gérard Lécuyer et j’ai ainsi vécu les deux côtés de l’histoire. En 1991, j’ai été recruté par la directrice de la SFM, Cécile Bérard, pour l’appuyer dans les dossiers politiques et à son départ, en 1994, j’ai accédé au poste de direction générale. J’y suis resté. 

 

Mon rôle à la SFM
 

La SFM, c'est l'organisme porte-parole de la communauté francophone auprès des gouvernements et ça m'intéressait beaucoup de travailler sur ce genre de dossiers, par exemple, revoir la Chartre de la ville de Winnipeg afin d’améliorer ses services en français selon les recommandations du Rapport Chartier. Il y a eu les projets avortés de réforme constitutionnelle de l’Accord de Charlottetown et celui du lac Meech auxquels nous devions être prompts à réagir. Puis, de pressions politiques et revendications, nous avons commencé à transformer notre action et à promouvoir la sensibilisation en mettant en place des groupes de travail. C’est ainsi que nous sommes en mesure de créer les moyens et les outils pour réussir et renforcir nos ententes de partenariat avec les divers paliers de gouvernement.

L’avenir de la francophonie manitobaine

Dans sa volonté de contribuer au développement de la communauté francophone en facilitant l’établissement des nouveaux arrivants au Manitoba, la SFM, suite à une consultation auprès des organismes clés de la communauté, avait mis sur pied l'Accueil francophone en 2003 dont elle est toujours responsable à ce jour. Cependant, cela va changer au cours de l’année prochaine, car l’Accueil francophone qui a pris beaucoup d’envergure depuis sa création il y a 20 ans va devenir un organisme indépendant. Ce qui n’empêchera pas la SFM de continuer à être très impliquée auprès du RIF et de poursuivre sa collaboration de façon très directe avec l'Accueil francophone. Un bel exemple d’initiative de la SFM qui va maintenant voler de ses propres ailes.

 

Une partie du travail de la SFM est de s’assurer qu’il y ait concertation entre les organismes, de s’assurer qu’on se parle. Nous sommes responsables du plan stratégique communautaire, un plan qui va jusqu'en 2035 et qui couvre une trentaine d’organismes des secteurs culturels, économiques, sportifs et récréatifs. Nous sommes en train de réussir de belles choses ensemble.

Ce que j’aime le plus de mon travail

Je pense que ce que j'aime le plus c'est de voir les gens réussir. Il y a tellement de choses qui se passent dans la communauté et quand on prend conscience de cette vitalité, c’est énergisant. Ce que j’aime, c’est de voir des résultats, des gens qui sont valorisés par leur travail, des gens qui réussissent à changer un peu la donne en organisant une activité culturelle dans leur propre communauté. Petit à petit, on est en train de sensibiliser les gens à la valeur de la langue française dans notre province. C'est une question de valorisation de la langue. Puis on le fait à tous les niveaux : on le fait avec les nouveaux arrivants, on le fait avec les gens qui apprennent le français… c’est une belle réussite d’avoir de plus en plus de gens au Manitoba qui parlent les deux langues. Quand je vois ce qui se passe tous les jours dans nos communautés, dans nos écoles, dans nos organismes, ce dynamisme et cette vitalité m’emballent personnellement.

Au jour le jour

Nous sommes toujours à l’affût des activités et du besoin de bien informer notre communauté. Par exemple, pour l’élection municipale au mois d'octobre, on s’assure que les candidats et candidates puissent répondre à certaines questions et donner leur opinion pour que les gens soient en mesure de voter. On ne dit pas aux gens comment voter, on dit aux gens voici l'information, VOTEZ.

Ça, ce n'est qu'un exemple de choses qu'on fait, mais on participe à toutes sortes de dossiers. Entre autres, on fait partie d’un groupe sur le racisme, on travaille avec la communauté LGBTQ, on réagit à plusieurs questions d’actualité, on gère le 233-Allo, l’annuaire des services en français et l’on essaie d'informer davantage la communauté de différentes façons. Tout cela nous tient bien occupés!

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AGA 2022

L’assemblée générale annuelle 2022 aura lieu le jeudi 13 octobre 2022.

Cette année, l’AGA se tiendra dans un format hybride qui permettra une participation en personne et à distance. Nous avons choisi un format hybride pour permettre une plus large participation de nos membres et de celles et ceux qui souhaitent assister à l’AGA. 

Cliquez ici pour obtenir les détails et pour vous inscrire.

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ENTREVUE AVEC ANGELA CASSIE, présidente du CA

Mon parcours jusqu’à la présidence du CA

J’ai fréquenté une école de Saint-Boniface de la maternelle à la 9ᵉ année, puis j’ai fait mon secondaire dans une école anglophone. C’est lorsque j’ai travaillé avec le ministère du Patrimoine canadien que j'ai connu la SFM. C’était comme bailleurs de fonds du côté gouvernemental, et cela m'a permis de vraiment comprendre la communauté, les organismes, les défis et les succès. Mais lorsqu’on travaille pour le ministère, on ne peut pas participer activement dans des organismes communautaires, alors j’ai quitté cet emploi.

 

Puis, pendant que je travaillais pour un musée à Winnipeg en 2016-2017, la communauté francophone était en pleine effervescence avec le développement d’un plan stratégique communautaire. Dans la vision qui s’en dégageait, cette reconnaissance de la diversité dans la francophonie et le changement de nom de « Société franco-manitobaine » à « Société de la francophonie manitobaine » je me suis sentie interpellée, reconnue comme francophile et comme enfant de nouveaux arrivants, et je me suis dit que c’était vraiment là l'occasion de participer activement dans cet agrandissement de la francophonie. C’est à ce moment, en 2017, que j’ai pris place au conseil d'administration. J’ai siégé à la vice-présidence pendant quatre ans et l’année dernière, j'en ai accepté la présidence.

Ce que j’aime le plus dans mon travail

Quand j'ai commencé à siéger au CA en 2017, il y avait un nouveau modèle de gouvernance. Nous avons maintenant 21 membres au conseil d'administration qui représentent plusieurs secteurs de la communauté. Ce que j'apprécie le plus, c'est de pouvoir comprendre les enjeux, les priorités de la petite enfance, des aînés, de la communauté métisse, de l'écriture, de l'éducation, de tous les organismes qui ensemble tissent une expérience où l’on veut encourager les gens à pouvoir vivre en français au Manitoba. C’est cette diversité de perspectives, mais aussi l'engagement au sein de notre conseil d'administration qui me plaît beaucoup.

 

J’éprouve aussi une grande fierté à œuvrer pour un organisme qui représente les francophones du Manitoba et qui prouve jour après jour avec sa vision et son plan stratégique communautaire, sa capacité de prendre les enjeux d’une francophonie minoritaire en main.

Faire connaître davantage l’engagement

 

Nous sommes généralement tellement occupés dans nos tâches qu’on ne prend pas le temps de raconter nos propres histoires et je pense que ce projet du Nénuphar, de cette chronique, nous permet de mettre en valeur le niveau de collaboration entre les organismes, la manière dont on interagit et qui fait partie intégrante de notre histoire. Cette synergie qui se crée est issue d’un nombre incalculable d’heures de travail, de l'engagement et de la passion des membres de nos organismes, et c’est ce qu’il faut absolument faire connaître.

TÉMOIGNAGES 

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[...] malgré tout ce qui est arrivé, la communauté francophone nous a toujours appuyés.

- Léo Robert

On recevait des appels haineux de gens qui nous disaient « Retournez chez vous! », « Speak white! » et plein de choses comme ça. Ça m’épeurait [...]

- Monique Murphy

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La SFM, via le Réseau communautaire, a su offrir une multitude de services aux populations rurales, injectant des millions de dollars dans de nombreux projets. 

- Diane Bazin

QUELQUES RENSEIGNEMENTS¹

  • 1968 : Fondation de la Société franco-manitobaine (SFM), qui remplace l’A.É.C.F.M., mais avec un mandat plus étoffé.

  • 1983 : Dans la nuit du 30 janvier 1983 vers 3 h, les bureaux de la SFM au 194, boulevard Provencher sont incendiés par main criminelle et complètement ravagés. La SFM s’installe au CUSB.

  • 2017 : Le nom Société franco-manitobaine est modifié à Société de la francophonie manitobaine afin d’être plus inclusif.

  • Les coordonnées de la SFM :

       - site Web : https://www.sfm.mb.ca/

       - page Facebook : https://www.facebook.com/societefm/

       - Twitter : https://twitter.com/SocieteFM

       - courriel : sfm@sfm.mb.ca

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