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Santé en français

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ENTREVUE AVEC ANNIE BÉDARD, directrice générale

Mon arrivée à la direction de Santé en français

Je suis arrivée à Santé en français en 2007, à l’époque où l’organisme s'appelait le Conseil communauté en santé du Manitoba (CCS). J’avais occupé le poste de coordonnatrice du marketing et de la promotion au Centre d’entreprise des femmes pendant six ans, puis celui de directrice générale d’Envol 91 FM un autre six ans. J’avais besoin de changement et le CCS cherchait quelqu’un.

Ayant été très impliquée dans la francophonie comme bénévole, entre autres à titre de présidente du Réseau action femmes, de membre du conseil exécutif de la FCFA (Fédération des communautés francophones et acadienne), à l'Alliance des femmes, j’avais le goût de continuer d’œuvrer dans la francophonie. Mettre mes compétences et mon expérience dans le domaine de la santé, secteur crucial pour la population francophone et où il y avait tant à faire représentait un défi qui m’intéressait. 
 

Ce que j’aime le plus de mon poste
 

Ce que j'aime le plus, c'est de pouvoir positionner la population francophone dans ce secteur aussi crucial qu’est celui de la santé. Et, parce qu’on n’offre pas de services directs, j’aime travailler en collaboration avec les gens de différents milieux et de différentes professions qui offrent des services, et j’aime aussi faire partie du grand mouvement national chapeauté par la Société Santé en français (SSF). C’est une grande famille constituée des 16 réseaux de la santé en français dans les provinces et territoires du Canada, de la SSF, du CNFS¹ et de nos partenaires avec qui nous travaillons pour faire avancer la santé en français. Je trouve très enrichissant de travailler ensemble sur le plan national. 

Et aussi c'est APPRENDRE! Pour moi, apprendre a toujours été quelque chose d'important. La complexité de mon travail me plaît. Mon prédécesseur Léo Robert me disait : « Annie je pensais que l'éducation c'était compliqué, mais la santé et les services sociaux, oh my! ». Et puis aussi pour moi, c'est important de travailler pour une cause, il faut que j'aille le feu dans la bedaine. Travailler pour la francophonie, travailler pour une cause importante dans un secteur aussi vital, c'est ce qui me fait aimer mon travail.

Les réseaux de la Société Santé en français
– Le modèle du Dʳ Charles Boelen

En 2002, le Dʳ Charles Boelen enflammait l’assistance réunie à Ottawa en présentant le projet « Vers l’unité pour la santé (VUPS) » en vue d’une offre de services de santé centrée sur les besoins individuels et collectifs. Sa proposition d’unir cinq partenaires essentiels pour y arriver – autorités gouvernementales, gestionnaires d’établissements de santé, main-d’œuvre de la santé, institutions de formation et communautés – a inspiré la structure et le fonctionnement de la SSF et des 16 réseaux de santé.
Source : Conférence « Vers l’unité pour la santé », site Web de la Société Santé en français

L’ampleur de la tâche

 

Parfois, après une journée de travail, je me sens un peu comme Don Quichotte. Bien sûr, on a fait beaucoup d’avancées depuis les 15 dernières années. Cela ne paraît pas toujours, parce que ce sont des changements systémiques provoqués par notre influence sur le plan de la gouvernance. Mais honnêtement, on aurait besoin d'une équipe beaucoup plus grande parce que notre équipe de cinq personnes se traduit par l’équivalent, à peu près, d'une personne et demie pour réaliser un gigantesque mandat. Les autres personnes sont affectées aux services d'appui comme la formation linguistique, la traduction et le développement des plans qu'on présente au ministère de la Santé et des Services sociaux.

 

Donc c'est un carré de sable très défini. Nous offrons des services d'appui à des offices régionaux de la santé, à des régies des services à l'enfant et à la famille, à des établissements désignés bilingues et francophones, dont des services de traduction et de formation.

Ma vision pour l'avenir

 

Un avenir idéal pour Santé en français, c'est d'avoir les ressources pour faire notre travail et que les infrastructures de santé et les établissements soient vraiment équipés pour offrir les services en français. Mon rêve, c’est donc d’avoir tout ce dont on a besoin sur le plan de la santé primaire : des médecins bilingues, des infirmières et infirmiers bilingues, des infirmières praticiennes, des travailleurs sociaux et de faire en sorte que lorsqu’un individu se présente à un établissement qui est désigné bilingue, qu’en plus de l'affichage, tous les formulaires nécessaires soient traduits. Pour cela, il faut que les besoins inhérents à la population francophone deviennent intrinsèques à la culture. 
 
Un autre rêve, c’est de pouvoir avancer dans la mise en place des nouveaux modèles virtuels pour mieux servir les populations éloignées. Mais ça, ça prend un engagement de la pro
vince, ça prend des ressources et je suis d’avis que ça doit se faire aussi à l’échelle nationale. On a eu des discussions à ce sujet, on a étudié des modèles, maintenant il s’agit de passer à la mise en œuvre avec l’engagement des systèmes de santé.

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ENTREVUE AVEC DIANE POIRON-TOUPIN, présidente du CA

Mon parcours jusqu’à la présidence du CA

Au tout début, quand l’organisme s’appelait Conseil communauté en santé (CCS), il y a eu en même temps un mouvement communautaire pour revendiquer des services en français en santé et l’on avait formé des tables de concertation communautaire. J’étais à la table de concertation de ma région lorsqu’on m’a demandé de siéger au CA du CCS. Je l’ai fait pendant un mandat et j’étais beaucoup trop occupée pour continuer. Mais à ma retraite, vers 2015, je suis retournée au CA. L’organisme s’appelait maintenant Santé en français. Après les deux mandats de Francis Labossière à la présidence, j'ai été élue pour le remplacer, poste que j’occupe depuis 2020.

Durant ma carrière d’infirmière où j’ai travaillé à la fois dans un hôpital rural et en santé communautaire, j’ai acquis une connaissance interne du système de santé, ce qui est très utile dans mon poste.
 

Ce que j’aime le plus de mon poste
 

Ce que j'aime le plus, c’est de faire partie d’un réseau qui lui-même fait partie d’un grand réseau pancanadien. Dans chaque province et territoire, il y a des réseaux semblables à celui de Santé en français qui font partie d'un grand mouvement qui s'appelle la Société Santé en français. C’est très motivant pour moi de savoir qu’on discute des mêmes choses dans tous les réseaux, et surtout, de savoir que les outils que l’on développe ici vont servir ailleurs et vice-versa. Par exemple, nous avons conçu une série d’outils de formation sur l’offre active utile aux offices régionaux de santé (ORS) et aux établissements hospitaliers, et nous profitons du projet Café de Paris développé au Nouveau-Brunswick. Au Manitoba, il y a deux endroits où l’on utilise cet espace : St.Amant et l’ORS de l’Est.

CAFÉ DE PARIS

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Le Café de Paris est un espace informel qui permet aux membres du personnel d’acquérir ou de maintenir des compétences linguistiques de base en français, d’interagir en français à l’oral et d’obtenir des outils et des ressources pour pouvoir offrir des services dans les deux langues officielles. Le modèle a été développé au Nouveau-Brunswick par le Réseau de santé Horizon, en partenariat avec le Réseau-action Organisation des services.
Source : Site Web de la Société Santé en français

Des rêves qui se réalisent
 

Quand Santé en français a commencé, c’était avec le rêve que le système de santé reconnaîtrait enfin le besoin d’avoir des services en français, que le système de santé soit même obligé de les fournir, qu’il y aurait des postes-cadres responsables de ces services dans les ORS. Eh bien, 20 ans plus tard, ça existe! Ainsi, nous avons maintenant un poste désigné pour un responsable provincial de la santé des francophones dans le cadre du plan provincial sur les soins de santé en français de Soins communs Manitoba. Après près de cinq ans de travail sur ce projet, notre influence a permis la constitution d’un comité d’experts composé de médecins et de gens bien placés pour mener à bien cette initiative de transformation du système de santé en incluant l’aspect francophone. 

SOINS COMMUNS MANITOBA

Soins communs Manitoba réunit des experts cliniciens d’un bout à l’autre de la province pour offrir un système de santé centré sur les patients, accessible et réactif sur lequel les gens peuvent compter. Soins communs Manitoba planifie la prestation de services cliniques et préventifs dans l’ensemble de la province, avec l’aide de fonctions administratives centralisées qui font le meilleur usage possible des ressources humaines et financières et des biens d’infrastructure.
Source : Site Web de Soins communs Manitoba

TÉMOIGNAGES 

[...] je suis à l’écoute du pouls de la communauté, je peux transmettre ses besoins et aider à trouver des façons de les combler. 
 – Pierre Beaudoin

Sans la contribution avant-gardiste de Santé en français, nous ne serions certainement pas aussi avancés dans ce dossier.

– Joël Lafond

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Santé en français a été une source d'orientation et de soutien pour les services en langue française ici à St.Amant.  

– Colette Brodeur

Les services offerts par Santé en français nous aident beaucoup au Centre de santé Saint-Boniface. 

- Nicole Cazemayor

QUELQUES RENSEIGNEMENTS

  • 2002 : Création de la Société Santé en français à titre d’organisme national de service de santé en langue française. 

  • 2004 : Incorporation de Conseil communauté en santé du Manitoba, un des 16 réseaux de l’organisme national Société Santé en français.

  • 2014 : Conseil communauté en santé du Manitoba adopte le nouveau nom de Santé en français.

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