top of page
en-tête.jpg

Les jeux passe-temps

Dans son blogue de décembre, Émilie Bordeleau-Laroche, conservatrice du Musée de Saint-Boniface, nous présente des jeux de société qui sont en exposition au musée. 

Nous commençons par le tennis de table, aussi connu sous le nom ping-pong. D’après certaines sources, il semble avoir été inventé par des soldats britanniques, qui avaient utilisé des couvercles de boîtes de cigares comme raquettes, des bouchons de vin en liège comme balles et des livres pour le filet. C’est devenu un jeu de salon (parlour game) populaire dans les classes élites avant de devenir un jeu pour tout le monde, peu importe la classe socioéconomique. Par la suite, le tennis de table devint un sport olympique en 1988.

ping-pong.png

Cet ensemble date du début des années 1900 et a été utilisé par des adultes et des enfants. Durant une journée pluvieuse ou particulièrement froide, c’était le jeu parfait pour continuer à s’amuser lorsqu'on ne pouvait pas jouer dehors.

Le cribbage a été et continue d’être un jeu de carte très populaire avec son plateau de pointage iconique. La version des règlements la plus vieille a été publiée en Angleterre en 1662 et ce jeu a continué de monter en popularité en partie grâce au roman Le Magasin d’antiquités (The Old Curiosity Shop) de Charles Dickens, publié en 1841. C’est devenu si populaire aux États-Unis qu’un village au Montana a été désigné comme capitale du monde du cribbage, et il est même devenu le passe-temps préféré des sous-mariniers américains durant la Deuxième Guerre mondiale.

Ce jeu était si commun que Louis Riel a pu y jouer en prison afin de se distraire et de ne pas penser à son exécution imminente en 1885!

Ludo est un jeu de société qui est inspiré par l’ancien jeu de pachisi de l’Inde, et a aussi été une source d’inspiration pour plusieurs versions modernes telles que Sorry!, Parcheesi et Trouble. Avant d’être faits en plastique, les pions auraient été faits d’os, et c’était commun au Manitoba que le jeu entier soit fait à la main.

Le rôle de la conservatrice

Dans un blogue précédent, la conservatrice définit son rôle ainsi :

  • gère les collections et les expositions et s’assure que les artefacts sont bien placés dans les expositions;

  • offre aussi des informations précises au public, sous forme d’une étiquette ou d’une visite guidée;

  • gère de nouvelles acquisitions, planifie et crée de nouvelles expositions.

Dans les grands musées, la majorité des conservateurs·trices sont des spécialistes d’un domaine en particulier : l’histoire naturelle (les oiseaux, les mammifères, les insectes), l’Antiquité (l’Égypte, Rome, la Grèce), l’ethnographie (l’étude de groupes culturels) et ainsi de suite.

Dans un plus petit musée comme le nôtre, mon rôle de conservation en est un de femme à tout faire en m’occupant de toutes les composantes de la gestion d’une collection et de la conservation des artefacts. Je suis non seulement responsable des artefacts qui sont en exposition, mais aussi de ceux qui sont en entreposage et ceux qui sont en prêt. De plus, je prends soin des artefacts pour les protéger des agents de détérioration. C’est un défi intéressant d’en apprendre au sujet de toutes sortes d’objets et de savoir comment en prendre soin. Par exemple, c’est très important de porter des gants en manipulant un objet en métal parce que les empreintes digitales peuvent tacher ou marquer l’objet facilement. Contrairement aux objets en métal, les mains propres et nues sont acceptables pour la manipulation des objets en papier.

Madame Bordeleau-Laroche poursuit au sujet de la collection du musée :

La collection du Musée de Saint-Boniface est constituée de plus de 30 000 objets divers :

  • de l’équipement agricole,

  • des meubles,

  • des vêtements,

  • des œuvres d’art,

  • des objets religieux,

  • de l’équipement médical,

  • des articles de divers groupes ethniques et culturels du Manitoba. 

Ça fait beaucoup à gérer pour une seule personne! Heureusement, je ne suis pas seule! Nous avons une équipe fantastique d’ambassadeurs et d’ambassadrices de l’expérience muséale, ainsi que des bénévoles qui se dédient à m’appuyer dans le domaine des collections. Ils et elles travaillent très fort afin de s’assurer que le musée soit en mesure de bien fonctionner. Que ce soit pour faire l’inventaire, l’entreposage, la saisie de données et le nettoyage des objets et des vitrines, le personnel et les bénévoles sont essentiels au bon fonctionnement du musée et au bien-être de la collection.

Liste de tous les articles de.jpg
bottom of page