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Processus d’acquisition

Le mois dernier, nous avons mentionné le contenu de la collection du musée :

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Dans son blogue de septembre 2022, la conservatrice explique comment ces objets arrivent jusqu’au musée.

 

L'offre

 

Typiquement, c’est ici que débute le processus. Nous recevons un courriel, un appel ou une visite d’une personne qui possède un objet qui selon elle pourrait contribuer à la collection du musée. Si la personne vient au musée, nous n’acceptons pas l’objet tout de suite, mais nous prenons des photos et nous lui demandons de nous envoyer un courriel contenant des informations au sujet de l’objet, tel que son historique.

Le comité

 

Après avoir recueilli le plus d’informations possible au sujet de l’objet et reçu des photos, le comité des collections se réunit afin de discuter de l’offre et déterminer les points suivants :

  • L’objet convient-il à notre mandat (en lien avec les Métis, les francophones du Manitoba, les Sœurs Grises, la traite des fourrures, etc.)?

  • Si nous avons déjà d’autres objets comme celui-ci dans notre collection – pourquoi accepter celui-là?

  • Est-il en assez bonne condition pour l’entreposer ou le mettre en exposition?

  • Avons-nous assez d’espace pour l’entreposer?

 

On explore toutes ces questions lors d’une réunion, et par la suite on donne une réponse à la personne qui veut faire ce don. Si nous acceptons l’objet, nous lui envoyons un formulaire. Sinon, je fais de mon mieux pour lui suggérer d’autres musées ou institutions qui pourraient s’y intéresser, où l’objet aurait peut-être plus de pertinence.
 

Le catalogage

 

Tout comme un livre de bibliothèque, un code est assigné à chaque objet du musée pour le localiser dans la collection. S’il y a plusieurs objets similaires, le code nous permet de les différencier. Chaque musée a son propre système pour répertorier ses objets. Nous utilisons une combinaison de lettres et de chiffres : les lettres représentent la catégorie d’objet et le chiffre l’ordre d’arrivée dans l’inventaire. On écrit le code soit directement sur l’objet avec un produit qui ne l’endommage pas, soit en cousant une étiquette, selon la matière de l’objet et sa taille.

 

Ensuite, les informations, les mesures, les photos et les descriptions sont ajoutées à notre base de données.

L'entreposage

 

S’il n’y a pas de besoin immédiat pour l’objet dans les expositions (ce qui est généralement le cas), nous le préparons afin de l’entreposer. Nous devons évaluer ce dont l’objet a besoin pour être entreposé adéquatement, tels que la température, l’humidité, la lumière et le support matériel. Certains matériaux comme le parchemin ont besoin d’être entreposés dans un environnement avec plus d’humidité, tandis que d’autres comme le métal rouillé nécessitent un environnement plus sec. Certains objets comme les vieilles photos ne peuvent pas être exposés à beaucoup de lumière alors que d’autres, la pierre en est un, sont plus résistants à la lumière. Connaître la composition de l’objet et savoir comment il réagirait à ces agents de détérioration* sont les éléments clés pour s’assurer que les artefacts sont maintenus en bon état pour plusieurs générations à venir.

 

Finalement, on met l’objet dans une boîte en s’assurant qu’il reste immobile. La boîte est numérotée et l’on note son emplacement dans notre base de données.

 

* Les agents de détérioration sont les éléments potentiellement nuisibles à la conservation des artefacts, comme la lumière, l’humidité et la manipulation.

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