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Le début de l'aventure​ - Mai 2017

L'équipe et Ça va la tête? - Juin 2017

Circulation mondiale - Juillet 2017

Des archives... déjà? - Août 2017

Pourquoi les grenouilles? - Septembre 2017

Le changement - Octobre 2017

Tenir pour acquis - Novembre 2017

Gestion de la croissance - Décembre 2017

Nouvelle année, nouvelle vie - Janvier 2018

Mois de l'amour, mois du cœur - Février 2018

Tout vient à point - Mars 2018

La boucle est bouclée - Avril 2018

Réaliser ses rêves - Mai 2018

Le bon état d'esprit - Juin 2018

Le temps d'un bilan - Juillet 2018

Communiquer sa passion - Août 2018

La quête de l’harmonie - Septembre 2018

La naissance du concours - Octobre 2018

Merci - Novembre 2018

Gestion des Fêtes - Décembre 2018

S’isoler pour se retrouver - Janvier 2019

Mieux faire face aux défis - Février 2019

Rien ne se perd - Mars 2019

Bilan - Avril 2019

Redevenons des êtres lumineux - Mai 2019

Voyager par la pensée - Juin 2019

Les vacances et le stress - Juillet 2019

Coupée du monde - Août 2019

Soyons gentils! - Septembre 2019

Engagement - Octobre 2019

Célébrer la vie, fêter la mort - Novembre 2019

Faire quelque chose de nouveau - Décembre 2019

Un jeu pour la nouvelle année - Janvier 2020

L’amour de la famille - Février 2020

Communiquer - Mars 2020

Cultiver notre résilience - Avril 2020

Attendre ou vivre? - Mai 2020

Pratiquer la tolérance - Juin 2020

Mon bien-être, c’est d’être bien - Juillet 2020

Que restera-t-il? - Août 2020

Une question de culture - Septembre 2020

Muter et s’adapter - Octobre 2020

Prendre sur soi - Novembre 2020

Assurer le bien-être collectif - Décembre 2020

Que conserver de la vieille année​? - Janvier 2021

L’amour pour ma province - Février 2021

Rire et sourire - Mars 2021

Le Nénuphar a une vie propre – Avril 2021

Se repérer pour se retrouver – Mai 2021

La volatilité des choses – Juin 2021

Un air de liberté – Juillet 2021

Apprendre l’essentiel aux enfants, Août 2021

Une rentrée scolaire plus « sécuritaire »? Septembre 2021

Compter ses bénédictions… et se faire du bien, Octobre 2021

Célébrer les vivants, Novembre 2021

L’esprit des Fêtes, Décembre 2021

Décrocher pour mieux se raccrocher, Janvier 2022

Manifestations d’amour, Février 2022

Célébrons la francophonie, Mars 2022

Poisson d’avril et attrape-nigauds, Avril 2022

Le mois du muguet, Mai 2022

Témoigner, Juin 2022

La revanche de la planète, Juillet 2022

Des moustiques aux scarabées, Août 2022

Entre « nous », Septembre 2022

Modeler notre vision du monde, Octobre 2022

Nos traditions et notre avenir, Novembre 2022

Se connecter à tout prix, Décembre 2022

Vers un bien-être sociétal, Janvier 2023

Savoir accepter des compliments, Février 2023

Chaque femme compte, Mars 2023

Résurrection et renouveau, Avril 2023

Accepter notre diminution, Juin 2023

L’été pour se ressourcer, Juillet 2023

Le mois d’août, une période de réflexion et de transition, Août 2023

L’importance de connaître la vérité, Septembre 2023

L'importance des contacts humains, Octobre 2023

Privilégier les entreprises du Manitoba, Novembre 2023

Sortir pour se connecter au monde, Décembre 2023

Devenir de meilleurs êtres humains, janvier 2024

Du cœur au ventre, février 2024

La journée du bonheur, mars 2024

L’humour, c’est la santé, avril 2024

Que puis-JE faire pour aider la Terre? mai 2024

Renouveler nos promesses, juin 2024

Tirer parti des vacances, juillet 2024

Nouvelle année scolaire, nouvelles amitiés, septembre 2024

Vivre toujours mieux… en français, octobre 2024

Conséquences graves des chutes, novembre 2024

Pour un avenir inclusif… décembre 2024

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Mai 2017

Le début de l'aventure

Les heures-miroirs m'ont toujours fascinée et réjouie, tout comme le cri de ralliement des outardes. Aussi, suis-je particulièrement heureuse de pouvoir dire que Le Nénuphar a ouvert ses pages le 5 du 5 à 5 h 55 en même temps que le passage d'une volée d'outardes... quelque part. (On se fabrique des petits plaisirs comme on peut.)

Bien entendu, tout n'est pas au point, plusieurs chroniques sont encore sur la planche de travail, mais ayant démarré un compte à rebours le 1 ͤ ʳ avril en me laissant le loisir de crier « grenouille d'avril », et étant donné que le format électronique permet de continuer à peaufiner, je ne suis pas trop marrie.

Pourquoi un magazine francophone en ligne m'a-t-on demandé, avec l'accent sur le « francophone ». Bien... parce qu'il n'y en a pas, tout simplement! Enfin, pas qui soit dédié aux Manitobains.  Oui, la plupart des chroniques qui vont s’y retrouver peuvent être lues par quiconque, mais le bottin des ressources de la région (toujours en développement), sera des plus utiles à la population d’ici et surtout aux nouveaux arrivants. Et des nouveaux arrivants, il en arrive de plus en plus dans notre belle région.

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Juin 2017

 

L'équipe et Ça va la tête?

Quelle aventure que ce magazine! Que de gens charmants il me donne l'occasion de rencontrer! Merci à toutes et à tous pour vos commentaires si positifs et vos encouragements. Et merci avant tout à nos précieux collaborateurs pour la qualité de leurs articles. Dans le but de vous les faire connaître, nous avons ajouté une page Équipe.

 

Au cours des prochains mois, d'autres se joindront à l'équipe et feront ainsi grandir Le Nénuphar en nombre et diversité de sujets. Un magazine en ligne comporte de nombreux avantages sur l'imprimé. Pour n'en citer que quelques-uns, mentionnons l'accès aux chroniques précédentes, le nombre illimité de pages, les liens directs à des sources externes. Soyez assurés que nous profiterons de tous ces avantages.

Un sujet dont je voulais discuter avec vous, sujet auquel on consacre beaucoup de ressources mais qui semble toujours loin de la réalité quotidienne des gens comme vous et moi, est la santé mentale. Après avoir tenté sans succès de trouver quelqu'un du réseau de la santé de notre région pour nous en parler, j'ai dû me résoudre à plonger dans les livres et faire ma propre recherche afin d'entamer la discussion avec vous. C'est ainsi que s'ajoute la chronique Ça va la tête? au numéro de juin. Cette chronique se veut également un lieu d'échange et nous vous invitons à y participer!

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Juillet 2017

 

Circulation mondiale

Une fois l'excitation des célébrations du 150ᵉ du Canada retombée, heureusement qu'il y a la parution du numéro de juillet du Nénuphar pour stimuler notre intellect. 

Comme promis, une nouvelle section s'ajoute au magazine, soit la présentation des collaborateurs. Ils se sont présentés eux-mêmes et c'est fascinant de suivre le cheminement de chacun pour arriver à nous offrir leurs conseils et histoires personnelles dans le premier magazine francophone manitobain en ligne. 

La chronique Ça va la tête? a suscité la réaction de plusieurs lecteurs et nous espérons que leurs trucs pour composer avec les difficultés liées aux changements de saison sauront profiter à tous.

 

La circulation du magazine augmente chaque jour  et l'emplacement géographique des lecteurs donne matière à réflexion :

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Août 2017

 

Des archives... déjà?

 

Le Nénuphar grandit encore! Dans notre désir de diversifier les sujets du magazine, nous avons recruté une nouvelle chroniqueuse, Anni Markmann, qui nous prodigue ses conseils en matière de fiscalité dans Parlon$ de $ou$!

 

Ainsi que nous l'avons annoncé au dernier numéro, la chronique Parlons-nous français? se dote d’une section sur cette bête noire orthographique qu’est le participe passé. Nous l’abordons douuucement.

 

Et, parce que la liste des chroniques s’allonge, nous ajoutons Archives au menu, choix qui présente la liste exhaustive de toutes les pages du magazine et permettra aux nouveaux venus de mieux s’y retrouver. Nous l’espérons. On a beau tenter de prévoir l’évolution d’un magazine, l’ajout d’une section archives fait rarement partie des priorités du début. Mais, lorsqu’on réalise que le nombre croissant de chroniques nécessite un tel outil, c’est ma foi une agréable constatation.

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Septembre 2017

 

Pourquoi les grenouilles?

Il y avait jadis à Paris, sur la rive gauche de la Seine, près de l'endroit où se trouve aujourd'hui le musée d'Orsay, un endroit qu'on appelait « La Grenouillère ». Il portait ce nom parce que c'était un milieu accueillant pour les grenouilles qui y coassaient tout leur content. Les lavandières et les blanchisseuses qui y besognaient parlaient un patois jugé comique par les gens « du beau monde » qui l'appelaient le « langage de la Grenouillère ».  

Vers les années 1790, c'est l'ensemble du peuple de Paris que la noblesse proche de la cour appelle « les grenouilles » et, lorsqu'à la cour de Versailles on veut connaître l'opinion des Parisiens, on dit « Qu'en disent les grenouilles? »

Plus tard, l'endroit deviendra un endroit fréquenté par la petite bourgeoisie parisienne que Monet et Renoir représenteront par les huiles suivantes :

Bain à la Grenouillère, 1869

Huile sur toile de Claude Monet

La Grenouillère, 1869

Huile sur toile de Pierre-Auguste Renoir

Bien sûr, la raison « officielle » du sobriquet de frogs (grenouilles) donné par les Anglais aux Français (et qui s'est étendu aux francophones), est bien différente : c'est que les Français se délectent des cuisses de grenouilles. Cette entrée gastronomique au menu des auberges touristiques soulève le cœur des Britanniques qui préféreraient déguster du serpent! 

C'est depuis le lancement du Nénuphar que je voulais vous raconter ceci. Alors voilà! C'est fait!

Sources : 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Octobre 2017

 

Le changement

 

Depuis quelque temps déjà, j’ai commencé à apprécier les occasions d’affronter le changement que mon domaine d’activités m’apporte. Et je dis bien affronter, parce que la plupart du temps, après une première réaction négative face à une situation où je dois apprendre quelque chose de nouveau ou comprendre un concept différent, je me mets en mode combat.

 

Il s’agit d’une bataille entre le défaitisme, l’apitoiement sur mon sort, le désir de me la couler douce... et ma volonté de transformer tout obstacle en victoire contre l’enlisement et, bien sûr, contre le vieillissement de mes petites cellules. Ça tombe bien, ce ne sont pas les occasions qui manquent en informatique.

 

J’apprends à substituer des réactions comme :

 

  • Ohhh pourquoi ce nouveau logiciel est-il si compliqué?

  • J’aurais dû me servir de mon bon vieux programme qui n’est pas aussi performant, mais que je connais bien.

  • On sait bien..., les gens qui créent les logiciels ne sont pas ceux qui les utilisent...

  • Ça fait une heure que je cherche sur le Web comment faire ceci ou cela avec cette application, n’est-ce pas la preuve que c’est trop compliqué?

 

par celles-ci :

 

  • Si je suis incapable d’apprendre à maîtriser ce nouveau logiciel, je ne suis pas aussi intelligente que je pensais.

  • De nouvelles façons de produire cette mise en page, c’est aussi bon pour entraîner mon cerveau que le truc de mon mari consistant à se brosser les dents en sens contraire, et de la main gauche!

  • Ce logiciel est bien plus performant, il va m’être utile lorsque j’en aurai exploré toutes les fonctions.

  • En utilisant de meilleurs mots-clés, je vais finir par trouver les bons tutoriels sur le Web.

 

Cette attitude, je dois l’appliquer aux embûches que mon handicap physique entraîne chaque jour. Je vous confie cette petite phrase à laquelle je fais appel pour me soutenir, ou me relever : « Les obstacles qui se dressent sur notre route sont à notre mesure... Fonce Alphonse! »  

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Novembre 2017

 

Tenir pour acquis

 

L’augmentation du nombre de lecteurs et d’abonnés au Nénuphar suite au blitz publicitaire d’octobre est un stimulant incomparable. Un plus grand nombre d’abonnés signifie davantage de rétroactions et d’idées, ce qui procure un souffle d’énergie au magazine et contribue à son développement. Un des commentaires récurrents concernait la capacité de se déplacer d’une chronique à l’autre, et je me suis rendu compte que je tenais pour acquis un comportement semblable au mien dans l’exploration de pages Web et, surtout, une connaissance similaire à la mienne de la réaction du curseur sur certaines zones d’écran.

 

Ce n’est pas le cas. Tout comme on a remplacé les dactylos par des machines de traitement de texte, puis des logiciels de traitement de texte sans toujours en expliquer les nuances et les avantages à leurs utilisateurs, plusieurs générations emploient maintenant des navigateurs Web sans en connaître les subtilités. Nous allons donc, au cours des prochaines semaines, ajouter des listes de chroniques facilement repérables et une section « Trucs et astuces ». Cette section comprendra non seulement des façons de « feuilleter » Le Nénuphar, mais une sous-section de « Questions et réponses » réservée aux abonnés qui pourront profiter des connaissances d’experts en la matière pour obtenir des réponses à leurs nombreuses questions sur le fonctionnement de leurs logiciels ou de leur ordinateur.

N’oubliez pas : ce sont vos commentaires qui aident à bâtir le magazine!

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Décembre 2017

 

Gestion de la croissance

Lorsqu’on informe les entrepreneurs des défis liés à la gestion de la croissance de leur entreprise, on leur parle surtout d’endettement, de marges minces, de stocks importants, de roulement de personnel... Le défi du Nénuphar, c’est qu’il a tellement grossi qu’il déborde du contenant. À son 8 ͤ  mois d’existence, le magazine contient plus de 700 pages réparties entre les chroniques, le calendrier, les bottins, les babillards, etc. Aucun problème du côté de l’usager puisqu’il ne voit qu’une page à la fois, mais du côté de l’édition, c’est une autre paire de manche.

Nous avons dû commencer à appliquer des solutions et la section prévue « Trucs et astuces » a été mise en veilleuse temporairement. Par contre, comme nous vous l’avions promis, il est maintenant possible d’accéder à une liste de tous les articles de chaque chronique en cliquant soit sur le titre de la chronique, soit sur la bande à cet effet au bas de la chronique. Nous croyons que cela facilitera grandement la navigation dans les éditions précédentes.

Quant à la croissance du lectorat, et bien nous avons dépassé le nombre magique de 1 000 visiteurs dont 66 % sont des visiteurs récurrents. Je dis magique tout en sachant que c’est véritablement le nombre 999 qui m’a réjoui (normal, vu mon engouement pour les nombres miroirs), mais magique tout de même parce qu’il représente un jalon appréciable dans la reconnaissance du magazine.

N’oubliez pas : ce sont vos commentaires qui aident à bâtir le magazine!

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Janvier 2018

 

Nouvelle année, nouvelle vie

On se sert beaucoup de ce temps de l’année pour se donner des buts et on les appelle des résolutions. Dans le mot résolutions, il y a les mots résoudre et solution. Résoudre et trouver des solutions aux problèmes, aux conflits, aux litiges, aux crises... au mal de vivre en général ou aux mauvaises habitudes en particulier. Les résolutions du Nouvel An sont le fruit de notre profond désir de changement.

Ce désir de changement se reflète partout dans ce numéro de janvier du Nénuphar. On le retrouve dans Ça va la tête? où on apprend l’importance de vivre davantage au présent; dans Défis de parents où on nous suggère de suivre davantage notre intuition; dans Jongler avec sa vie au quotidien où on s’attaque à la résolution classique : se remettre en forme; dans Parlon$ de $ou$ où on traite des résolutions fiscales; et dans Un petit pas pour commencer... où on applique les lois de la croissance de John C. Maxwell à l’exercice.

Pour ne pas être en reste, Du daguerréotype à l’infonuagique appuie notre résolution de mieux s’organiser avec des conseils sur l’identification de nos photos, et pour ceux qui désirent améliorer leur langue, Parlons-nous français? continue d’offrir plusieurs pistes à cet effet.

 

Bonne et heureuse nouvelle vie!

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Février 2018

 

Mois de l'amour, mois du cœur

Février. Mois de l’amour, mois le plus court... on pourrait y voir une certaine ironie. Au-delà de la commercialisation de la Saint-Valentin, saint à l’identité plutôt incertaine, on devrait la date du 14 février au début de la période des amours de la gent ailée, selon l’Angleterre du
14 ͤ  siècle.

Quoi qu’il en soit, février représente le mois du cœur, et des organismes préoccupés de la santé humaine proposent toutes sortes d’activités liées à la sensibilisation aux maladies du cœur.

 

Le Nénuphar n’est pas en reste sur ces thèmes : notre doyenne nous fait voir la Saint-Valentin par les yeux d’une jeune écolière de Sainte-Geneviève des années 40 dans Souvenirs d’antan; Renée nous aide à retrouver le véritable sens de la Saint-Valentin dans Jongler avec sa vie au quotidien; la Chronique à Dino nous fait réfléchir sur l’efficacité des traitements actuels des maladies cardiovasculaires; France nous explique ce qu’est l’exercice cardiovasculaire dans Un petit pas pour commencer... et, bien entendu, avec tous ces chocolats et sucreries dans les présentoirs des épiceries, il faut apprendre à dire « non » à notre enfant qui en réclame, le sujet de Défis de parent.

Bonne Saint-Valentin!

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Mars 2018

 

Tout vient à point

 

C’est Rabelais qui aurait adapté cette maxime tirée de l’Ecclésiaste « Il y a pour tout un moment fixé et chaque entreprise a son temps marqué sous les cieux. » par « Tout vient à point à qui peut attendre. » ou, comme on le rencontre souvent « Tout vient à point à qui sait attendre. » Pouvoir attendre, savoir attendre... attendre quoi? Que les bonnes fées soient au rendez-vous? Les synchronicités de Jung? L’impulsion irrésistible qui viendra au bon moment si on est branché sur l’univers?

 

Il y a eu trop d’occasions fortuites dans ma vie pour que je puisse faire fi de mes impulsions. Et je ne suis pas d’un naturel patient. Permettez-moi de vous donner un exemple de l'incidence d'une telle attitude sur Le Nénuphar.

 

Dolorès Contré Migwans m’avait déjà signifié à la fin de 2017 son intérêt de commencer une chronique à l’automne 2018, étant très occupée à d’autres projets d’ici là. Elle m’avait aussi mentionné certains de ses écrits... Alors, ce matin du 16 février où je me suis réveillée avec le sentiment d’urgence de relancer madame Contré Migwans, j’ai agi sur mon impulsion. Et c’est ainsi que nous avons le plaisir de lire Raconte-moi Terre-Mère dans le numéro de mars du Nénuphar.

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Avril 2018

 

La boucle est bouclée

 

C’était il y a 22 ans, un premier avril, que nous avons emménagé à Sainte-Anne-des-Chênes au Manitoba, mon mari, nos enfants de 2 et 5 ans et moi-même, en provenance de Vancouver. J’avais commencé à dire en blague à mes amis a mari usque ad mare, qu’ayant accouché à Montréal, puis à Vancouver, j’étais prête à boucler la boucle avec un nouvel enfant au Manitoba.

 

La vie en a décidé autrement.

 

Lorsque je suis revenue d’une longue hospitalisation, ayant survécu de justesse à une attaque bactérienne virulente survenue peu après notre arrivée, mon corps, dans son infinie sagesse, avait cessé toutes fonctions reproductives pour se concentrer à sa survie.

 

Aujourd’hui, je peux annoncer avec fierté que mon dernier-né manitobain, le magazine Le Nénuphar, vient de terminer sa première année d’existence. Encore tout jeune, il s’est déjà fait beaucoup d’amis. D’Anchorage à St. John’s, de San Francisco à Miami ainsi qu’au Mexique, on lit maintenant Le Nénuphar sur tout le continent nord-américain. Plus encore, Google Analytics m’apprend qu’il y a des lecteurs dans 208 villes réparties dans 41 pays des cinq continents.

 

La boucle est bouclée!

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Mai 2018

 

Réaliser ses rêves

 

À la piscine où je vais le matin, il y a un grand tableau blanc sur le mur du fond. Ce tableau sert aux équipes de nage synchronisée et de nage de vitesse. On y trouve en général des listes de nageurs choisis pour des compétitions, des exercices de réchauffement et parfois, des citations inspirantes.

C’est ainsi qu’il y a trois ans, pendant plusieurs semaines, à chacun de mes trajets vers ce mur (je pédale à l’aide d’une ceinture), j’ai lu : « Ne laissez pas vos rêves n’être que des rêves, travaillez plus fort! ». J’ai commencé à répéter ce mantra durant la journée et j’ai fini par m’en imprégner... jusqu’à ce que j’entreprenne de réaliser mes rêves. 

Pendant 20 ans, j'ai travaillé à mon ordinateur dans une petite pièce avec une minuscule fenêtre dans le dos. Au point où, lorsqu’un correspondant téléphonique s’enquérait du temps qu’il faisait, je trouvais l’information sur Internet, sans même me donner la peine de me retourner. J’avais régulièrement des périodes de déprime, j’ai commencé à attribuer cela au manque de lumière durant la journée plutôt qu’à ma condition de double amputée. 

Depuis belle lurette, j’avais deux rêves qui me trottaient dans la tête : avoir un solarium et créer un magazine. Grâce au coup de pouce de mon mantra à la piscine, j’ai déniché les ressources nécessaires pour en premier lieu faire construire le solarium, lequel m’a donné la lumière et l’énergie pour mettre en œuvre le magazine.

 

Un jour cette citation a disparu du tableau, et ces jours-ci il demeure vierge. Mais moi, je la vois toujours dans ma tête et j’ai parfois le goût d’aller l’y réinscrire. On ne sait jamais... et si quelqu’un d’autre pouvait aussi s’en inspirer et se mettait à réaliser ses rêves?

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Juin 2018

 

Le bon état d'esprit

 

Quelle époque formidable que celle dans laquelle nous vivons! Qu’on parle de la création d’outils technologiques qui améliorent de façon considérable notre qualité de vie, de l’approfondissement de nos connaissances du monde qui nous entoure et de nous-mêmes, de l’expansion des réseaux mondiaux de l’informatique qui nous donne accès à ces connaissances, de la mondialisation se révélant être aussi un mouvement de développement et de partage culturel, et j’en passe... il y a une effervescence presque palpable qui se dégage de ce grand bouillonnement planétaire.

 

Je parle à titre de personne privilégiée, baby-boomer issue de la classe moyenne, suffisamment éduquée pour me permettre de poursuivre mon apprentissage de la vie et des mécanismes qui sous-tendent mes relations avec les autres. Privilégiée aussi d’être en mesure de profiter des outils et moyens technologiques de mon époque, ainsi que des avancées dans les techniques de développement personnel comme la PNL dont nous informe Colette Normandeau dans Du bien-être à toutes les sauces du mois de juin. Mais dernièrement, je me suis mise à songer à la perte éventuelle de mes capacités d’adaptation qui semble inhérente au processus de vieillissement. Semble... est-elle obligatoirement liée au vieillissement? Ou s’agit-il plutôt d’un état d’esprit?

 

Mes grands-parents ont profité du téléphone, de la radio et de la télévision. Mais, à un âge avancé, ce sont leurs enfants et petits-enfants qui inscrivaient les contacts dans leur téléphone à touches programmables. Mes parents ont appris à utiliser des magnétoscopes et le four à micro-ondes, mais malgré qu’ils ont eu à utiliser l’ordinateur dans leur vie professionnelle, cet outil est demeuré quelque chose d’étranger pour eux. Ils n'ont jamais pu en tirer parti pour leur simple plaisir personnel. L’ordinateur, je suis tombée « dedans » dans ma vingtaine, comme Obélix dans la potion magique. Par contre, je me suis dotée d’un téléphone intelligent sur le tard, et mes enfants se moquaient gentiment de moi lorsque je tentais de manipuler un des leurs. Aujourd’hui, cet appareil me sert à lire des livres, consulter la météo et les nouvelles, interagir avec les médias sociaux, jouer au Scrabble, visionner des films, écouter de la musique, dresser mes listes d’épicerie, prendre des photos et des vidéos, faire des appels en vidéophonie, bref, tout sauf de simple téléphone. J’ai même fait récemment une blague à ma fille lorsqu’elle m'enseignait une subtilité des fonctions téléphoniques, en lui disant : « Ah! C’est AUSSI un téléphone? »

 

J’espère être toujours en mesure de profiter des merveilleux outils et moyens technologiques de mon époque. Ça tombe bien, la Chronique à Dino explique comment nourrir et stimuler les quatre-vingt-cinq milliards de neurones de mon cerveau.

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Juillet 2018

 

Le temps d'un bilan

 

Tel un artiste qui prend du recul vis-à-vis de sa toile pour la contempler dans son ensemble, le travail de nomenclature des chroniques effectué ce mois-ci nous permet de mieux explorer le contenu du magazine en ce début de juillet 2018.

 

En effet, deux nouvelles pages offrent un résumé de toutes les chroniques à ce jour : une page de présentation des 7 chroniques de la section Parlons-nous français? et une page de présentation des 19 chroniques générales. Sans compter les blagues à Blandine et les éditoriaux, Le Nénuphar compte à ce jour 227 articles sur la santé mentale et physique, la fiscalité, l’investissement, des conseils pour développer ses aptitudes parentales, améliorer ses relations avec ses enfants, trouver l’équilibre entre le travail et la famille et désencombrer son foyer. On y trouve une série sur les techniques de bien-être et des témoignages de vie. Il y a aussi une section sur la culture francophone et autochtone avec des récits et légendes anishinaabes, des portraits de personnalités manitobaines, des articles pour améliorer son français, des jeux de mots pour apprendre des expressions, des proverbes et dictons français, etc. N’oublions pas aussi Manitoba en couleur où sont dévoilées mensuellement les nombreuses facettes du Manitoba.

 

J’aimerais également en profiter pour remercier publiquement l’excellent travail de la vingtaine de chroniqueurs du Nénuphar dont vous pouvez consulter le parcours dans le menu Équipe.

 

Il va sans dire qu’un tel contenu devenait de plus en plus lourd à gérer et nous avons dû procéder à une répartition des pages en trois sites. Ceci devrait être tout à fait transparent pour vous, les lecteurs, mais si vous tombez sur des liens brisés, ce serait gentil de nous en faire part en écrivant à editeur@magazinelenenuphar.com afin que nous puissions faire les corrections qui s’imposent.

 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Août 2018

 

Communiquer sa passion

 

Tous n’ont pas la chance de travailler dans le domaine de leur choix ou d’exercer un métier qui tire le meilleur parti de leurs compétences. Certaines personnes, lorsqu’elles ne peuvent évoluer professionnellement, progresser dans leur emploi ou bien changer de métier, se tournent vers un passe-temps, un sport ou une autre activité de loisir qui leur apporte la satisfaction nécessaire au bien-être de leur psyché.

 

En fait, je suis d’avis que chaque individu possède quelque chose ou qu’il a quelqu’un qui lui tient à cœur, dont il est passionné. Et Le Nénuphar compte justement sur la passion de ses chroniqueurs pour offrir chaque mois du nouveau matériel à ses lecteurs. Les sujets recherchés portent sur la santé physique et mentale, et toutes les autres façons d’améliorer le bien-être, les relations interpersonnelles, la stabilité financière, le foyer et notre planète. On vise aussi à communiquer des expériences de vie pour faire en sorte que les personnes qui se sentent différentes ou qui vivent quelque chose de différent, sachent qu’elles ne sont pas seules, que chaque être humain a un parcours de vie qui lui est unique, et que l’on peut profiter des moyens et techniques développées par chacun pour s’adapter à tout ce que la vie nous lance comme défi. D’autres sujets importants sont la langue française et la culture franco-manitobaine et autochtone.

 

Parfois, les personnes contactées par Le Nénuphar acceptent sur le champ et avec enthousiasme la responsabilité d’une chronique et parfois, elles prennent le temps de bien mûrir leur décision avant d’accepter de s’engager. Dans tous les cas, ces chroniqueurs s’appliquent à produire des textes de qualité dans les délais requis, et pour une période d’au moins un an. Le magazine Le Nénuphar, ce sont ces gens et ils ont toute ma reconnaissance.

 

Avez-vous une passion à partager?

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Septembre 2018

 

La quête de l’harmonie

Le Nénuphar se développe de façon organique, intuitive... il a une vie propre. Bien sûr, il est largement influencé par mes goûts et intérêts personnels, dont la recherche de l’harmonie. Harmonie dans mes relations, harmonie dans mon environnement, harmonie dans ma vie. Et cela transpire dans ce numéro de septembre où Mark Stroski nous présente la technique d’aménager l’harmonie dans son environnement, le Feng Shui. Son texte accompagne bien ceux des chroniques Bien chez soi (harmonie dans sa cuisine) et Et puis après? (une fin de vie harmonieuse).

 

Le nom du magazine doit certainement y être pour quelque chose. En effet, le nénuphar est souvent associé et parfois même confondu au lotus, si l’on doit en croire le texte d’un blogue consacré au lotus :

Le lotus bleu était davantage estimé que le lotus blanc en raison de l'odeur suave, semblable à celle de la vie divine, qu'il exhalait. Attribut de Néfertem, le dieu de Memphis et le « Seigneur des Parfums », il était appelé « nen-nufer », origine de la dénomination française « nénuphar ».

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Or, le lotus possède une symbolique des plus puissantes, comme en témoignent ces textes :

« La fleur en général et le lotus en particulier sont des symboles de l'accomplissement spirituel de l'être. »

« [...] cette fleur unique, que certains appellent encore le nénuphar sacré, est devenue le symbole de pureté, de la renaissance ou encore de l’accomplissement personnel. »

Dans mon esprit, il est clair que l’accomplissement spirituel est lié à la quête de l’harmonie et que le chemin vers l’harmonie intérieure est facilité par l’harmonie que l’on crée autour de soi. Je vous laisse ce mot avec lequel je suis « tombée en amour » durant mon adolescence, probablement parce qu’il résonnait très fort en moi : ataraxie. Les définitions semblent varier, mais le dictionnaire que j’avais consulté à l’époque donnait : « Quiétude absolue de l’âme, apanage des dieux et idéal du sage. » Je ne l’ai jamais oubliée.

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Octobre 2018

 

La naissance du concours

 

L’idée d’un concours de dessin pour les élèves était dans l’air depuis un bon bout de temps, et notre intention s’est confirmée lorsque nous avons constaté le talent des élèves de la DSFM qui ont illustré l’article de février de la chronique Mot à mot.

Après un peu de remue-méninges, nous avons décidé de permettre à un plus grand nombre d’élèves de participer, en offrant deux volets : l’écriture et le dessin. C’est ainsi que l’idée a fait son chemin et que nous avons le plaisir non seulement de donner l’occasion aux élèves manitobains de décrire l’endroit où ils vivent ou encore l’endroit d’où ils viennent, mais à vous, les lecteurs, de lire les textes et d’admirer les dessins qui seront mis en ligne le 19 novembre. Vous aurez alors jusqu’au 14 décembre pour voter pour votre œuvre préférée.

 

Cette première occasion de partenariat avec des organismes francophones manitobains et des entreprises de distribution de dictionnaires en ligne a été particulièrement stimulante et nous sommes bien heureux pour cette première édition qui, nous l’espérons, deviendra une activité annuelle incontournable pour les jeunes Manitobains, d’annoncer des prix d’une valeur totale de plus de 2 000 $.

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Novembre 2018

Merci

 

Je n’ai pas eu besoin d’attendre la journée de l’Action de grâce pour réaliser à quel point je suis choyée. Chaque numéro du Nénuphar me fait rencontrer de nouvelles personnes, me permet d’apprendre de nouvelles choses... et m’apporte les défis nécessaires à l’activation de mes cellules grises, fait bouger mes méninges, quoi!

 

L’introduction de la nouvelle chronique En sourdine d’Irène Bohémier, me renvoie aux difficultés, que dis-je, à l’impossibilité pour les femmes, à une époque pas si lointaine, de démarrer des entreprises, d’obtenir des prêts, bref de fonctionner en affaires en agissant en son propre nom. Et ce n’est que chez nous. Lorsque j’essaie d’imaginer les entraves à la liberté des femmes dans certains pays, cela dépasse ma compréhension. Je suis choyée.

L'homéostasie correspond à la capacité d'un système à maintenir l'équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes. - futura.sciences.com

Si j’applique la définition de l’homéostasie, un mot nouveau pour moi tiré de l’article sur l’acupuncture de Josie Cantafio, à l’équilibre mental et surtout à la difficulté de le conserver en période de dépression saisonnière, dont nous entretient Georges Huard ce mois-ci, je suis heureuse d'avoir pu profiter des ressources à ma disposition pour arriver à vaincre mes propres bêtes noires. Je suis choyée.

 

Je vous souhaite un excellent mois de novembre!

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Décembre 2018

 

Gestion des Fêtes

En relisant l’édito de décembre de l’an dernier, histoire de me rappeler ce dont j’avais bien pu parler, je me rends compte que mes préoccupations du moment l’avaient emporté sur le sujet du mois : les Fêtes de Noël. En effet, le titre était « Gestion de la croissance » et s’appliquait à la croissance du Nénuphar. Quel chemin parcouru depuis un an! Au moment de la publication du numéro de décembre 2017, 1 068 personnes étaient venues « feuilleter » Le Nénuphar. Un an plus tard, il y en a eu 10 000 de plus. Bien sûr, plusieurs des récents visiteurs ne sont venus que pour voter pour l’œuvre de leur choix, mais tout de même, ces gens connaissent maintenant l’existence du magazine. 

En parlant de gestion de la croissance, l’an dernier, je n’avais pas tout dévoilé. Avec l’augmentation du nombre de pages à éditer, nous avons dû changer de fournisseur de service Internet, ce qui occasionne toujours des « dérangements », mais surtout, nous avons dû décider d’acheter un nouveau site pour répartir les chroniques afin d’alléger l’éditeur. Et ÇA, chers lecteurs, a représenté un travail de moine pour s’assurer que tout le référencement des articles (mois précédent et mois suivant) soit bien codé. Et ce sera à refaire tous les ans.

Gérer le temps des Fêtes est autre chose... et un peu la même chose. Cela demande d’imaginer (visualiser) ce que l’on veut qu’il arrive, de planifier dans ce sens et de s’en tenir au plan. Par exemple, mon désir est de passer du bon temps en famille et pour cela, il faut veiller à ce qu’il y ait le moins de stress possible. Je vais donc cuisiner un certain nombre de repas à l’avance et les congeler. D’ailleurs, beaucoup de mets sont meilleurs une fois décongelés, c’est bien connu. En répartissant la préparation des repas, je ne m’essoufflerai pas et pourrai arriver à Noël en forme et de bonne humeur. Voilà pour le stress de la visite. Comme je n’essaie plus, depuis quelques années, de répondre à tous les besoins exprimés ou imaginés de mes enfants, le stress de l’argent est maintenant bien moindre. J’ai trouvé par contre un excellent cadeau : une expérience thérapeutique familiale de séjour en caisson d’isolation sensorielle. Je vous en reparlerai!

Reste le stress lié à l’alcool. Un petit peu rend joyeux, un peu trop rend garlot et l’ébriété avancée risque de gâcher ces moments que l’on a voulu tellement parfaits, que le stress des préparations nous a entraînés à consommer davantage. C’est le temps d’y penser maintenant : que voulons-nous qu’il arrive durant le temps des Fêtes?

 

Une petite lecture pour les intéressés : Fêtes : toutes les astuces pour réduire sa consommation d’alcool, sur le site Web de Santé magazine de décembre 2015.

 

Je vous souhaite un très bon temps des Fêtes!

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Janvier 2019

 

S’isoler pour se retrouver

Dans le dernier édito, je mentionnais mon cadeau à ma famille, soit un séjour en caisson d’isolation sensorielle. Pour vous donner une idée de cette expérience, voici ce qu’en dit Wikipédia :

Un caisson d’isolation sensorielle ou caisson de privation sensorielle est une sorte de cocon clos dans lequel on s’allonge pour flotter dans une solution de sulfate de magnésium (sel d’Epsom) à la température du corps. Aucun stimulus extérieur ne vient solliciter les sens : pas de lumière, pas de son, et une disparition de la sensation de pesanteur.

On utilise davantage aujourd’hui l’expression caisson de flottaison.

En fait, on utilise aussi beaucoup l’expression bain flottant et ses effets positifs sont nombreux : l’isolation sensorielle procure une grande détente, l’apesanteur soulage les douleurs musculaires et articulaires, et on ne compte plus les bienfaits du sel d’Epsom. Mais je m’arrête ici avec l’intention d’approfondir ce sujet dans un prochain article de la série Du bien-être à toutes les sauces. Disons pour conclure que mon cadeau à moi a été de voir le visage détendu de mes enfants et de mon mari au sortir de ce bain.

 

Il existe d’autres façons de s’isoler des constantes sollicitations dont nous sommes bombardés tous les jours, par exemple la méditation, le yoga, l’activité physique, les exercices de respiration, etc. Ce n’est qu’en état de calme que l’on peut prendre du recul et faire le travail d’introspection primordial à sa croissance personnelle.

 

Décrocher des réseaux sociaux pour un temps est aussi une bonne habitude à prendre et je ne peux qu’applaudir à des messages du genre :

« Allo Facebook! Je me déconnecte quelque temps pour mieux
me connecter à mes proches. Joyeux temps des fêtes à tous! »

 

C’est donc mon souhait à vous tous pour la nouvelle année, que vous appreniez à décrocher pour mieux retrouver l’admirable être en devenir constant que vous êtes.

 Bonne année 2019!

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Février 2019

 

Mieux faire face aux défis

Alors que nous entrons dans le mois de février, mois de l’amour, je ne peux m’empêcher de penser à tous ces gens qui n’ont pas ou ne voient pas l’amour autour d’eux. Dans leur détresse, plusieurs « choisissent » de s’enlever la vie. Comme si c’était un choix!

Comment pouvons-nous éduquer nos jeunes à la vie? Leur faire savoir que ce qui rend la vie vraiment intéressante et digne d’être vécue, ce sont ces périodes sombres et difficiles où les défis nous semblent insurmontables, où chaque fibre de notre être est douloureuse, où nous devrons puiser dans nos ressources profondes pour en sortir plus fort et être ainsi encore mieux équipé face aux situations complexes.

Bien sûr, il faut pour cela être en bonne santé mentale qui est, selon Santé Canada, « la capacité de chaque personne de ressentir les choses, de réfléchir et d’agir de manière à mieux jouir de la vie, à mieux faire face aux défis ».

Les maladies mentales dont une personne sur cinq est affligée (incluant les dépendances) sont donc énormément présentes au sein de notre société. Présentes et cachées. On a beau s’exclamer à tout vent : « parlez à quelqu’un, ne restez pas seul à broyer du noir », lorsque quelqu’un commence à s’épancher sur sa maladie mentale dans les médias sociaux, s’il le fait trop souvent, il fait fuir les gens. C’est épeurant une personne aux prises avec une maladie mentale. On ne sait pas toujours comment réagir. Et si je lui montrais trop de compassion et qu’il ou elle jetait son grappin sur moi et que je ne puisse plus m’en débarrasser? Et si je lui faisais plus de tort que de bien par mes commentaires?

J’applaudis toutes les initiatives de débats publics sur le sujet, de lutte contre la discrimination et la stigmatisation qui sont associées à la santé mentale comme Bell Cause pour la cause, la Semaine nationale de prévention du suicide avec des thèmes comme « Le suicide n’est pas une option » ou cette année « Parler du suicide sauve des vies ». Mais au bout du compte, pour pouvoir aider les autres, il faut avant tout s’occuper de sa propre santé mentale et à cette fin, je vous recommande la lecture de ce numéro du journal Infoxiété de l’organisme L’Autre Rive portant sur la santé mentale : 

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Mars 2019

 

Rien ne se perd

 

C’est à cette maxime attribuée à Antoine Lavoisier que je pense en préparant le numéro de mars du Nénuphar : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Cette maxime peut servir de slogan au principe de l’économie circulaire et du recyclage. Et c’est quelque chose que nous faisons beaucoup au Nénuphar, recycler.

En effet, parmi les chroniques que nous vous offrons, certaines ont déjà eu une vie antérieure sous une autre forme. Je pense entre autres à Défis de parent, basée sur l'ouvrage à succès 52 Défis parents; l’Histoire inédite d’Élianne, tirée du contenu des courriels de sa maman aux amis et membres de la famille; La chronique à Dino dont les articles ont paru dans le magazine Vitalité Québec; Manitoba en couleur, une mosaïque composée de photos célébrant la beauté de la nature manitobaine recueillies sur Facebook; Les capsules linguistiques de Guy Bertrand qui ont fait l’objet de chroniques radiophoniques à Radio-Canada; Pas idiots, ces idiotismes! qui tire parti du dictionnaire d’Antidote; Raconte-moi Terre-Mère, constituée de légendes mythologiques et de réflexions de Boujig'ebessa (Dolorès) ainsi que d’extraits de son coffret sur une clé : Pédagogie par symboles sur les traditions spirituelles autochtones; Riel, patriote, une bande dessinée historique publiée aux Éditions des Plaines et TiBert le voyageur, quatre vidéos sur YouTube dont nous a fait cadeau TiBert lui-même. Bien entendu, Le Nénuphar a obtenu les droits de publication de tous ces contenus.

 

Et c’est dans la même veine que nous avons l’immense plaisir de vous présenter notre dernière-née, Sourire et s’ouvrir, chronique radiophonique de Janine Tougas diffusée au début des années 2000 sur les ondes de CKSB. Ce que nous offre Janine s’intègre parfaitement au thème du développement personnel qui est la trame de fond du Nénuphar. De plus, avec cette nouvelle chronique, nous innovons! Le magazine Le Nénuphar demeure une publication mensuelle, mais les capsules de Sourire et s’ouvrir seront publiées chaque semaine.

 

Oh! J’oubliais presque : trois personnes abonnées au Nénuphar auront la chance de gagner un abonnement d’un an au dictionnaire en ligne Usito. Les tirages auront lieu le premier jour des mois d'avril, mai et juin 2019 et le nom de la personne gagnante sera dévoilé dans le numéro du mois correspondant.

 

Bonne lecture et... bonne chance!

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Avril 2019

 

Bilan

 

Cela faisait déjà plusieurs années que mijotait l’idée du magazine et, plutôt que de la laisser sur le feu réduire à néant, je me suis botté le cul et j'ai créé la page Facebook Magazine Le Nénuphar le 1 ͤ ʳ avril 2017. Le but premier de cette tribune était de servir de compte à rebours menant à l’ouverture du site Web du magazine. J’affichais chaque jour une photo de grenouille avec le décompte : 30-29-28-27... et je me disais que si je n’arrivais pas à produire quelque chose d’intéressant pour le début mai, je n’en serais pas plus mal. Et puis, pour pallier la maigreur du début, je jurais d’ajouter une nouvelle chronique chaque mois.

 

Quand je pense au culot que cela m’a pris pour faire ça, je suis... éblouie!

 

Après 24 mois, les 7 chroniques du début sont devenues 34 et plus de 3 000 Manitobains sont venus « feuilleter » Le Nénuphar. Et que dire des visiteurs provenant de 90 pays répartis sur tous les continents! Je voyage tous les jours, maintenant. Je passe de l’Angola au Portugal, puis au Brésil, à l’Italie, aux Philippines, etc. Vous aurez compris que je suis les lecteurs du Nénuphar en temps réel grâce à Google Analytics. Souvent, je tente d’aller chercher un petit bout de la ville ou du pays d’un lecteur du moment, en me promenant sur Google Earth ou en glanant des renseignements sur Wikipédia.

 

Et tout ça est possible grâce à une personne dont peu de gens connaissent le nom, une personne née la même année que moi (une année de grands crus!) un informaticien britannique du nom de Timothy John Berners-Lee. Il y a 30 ans, au mois de mars, monsieur Berners-Lee a osé présenter sa nouvelle idée pour promouvoir la communication humaine et échanger des informations sur l’Internet : le World Wide Web, littéralement la « toile (d’araignée) à l'échelle mondiale ».

 

Il n’y a pas à dire, oser mettre ses idées en pratique fait certainement avancer le monde. Osez donc, chers lecteurs et lectrices, OSEZ!

 

Sources : Economie numérique: 30 ans de World Wide Web et World Wide Web

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Mai 2019

 

Redevenons des êtres lumineux

 

J’entendais cette semaine une animatrice de radio qualifier une artiste de « lumineuse » et cela m’a donné à réfléchir. Quel beau qualificatif! Être lumineux pour moi signifie rayonner, éclairer les gens autour de nous, les inonder d’amour et d’énergie positive.

 

Il me semble que c’est un excellent objectif de vie, enfin pour moi, que de devenir ou plutôt redevenir lumineuse. Si je dis redevenir, c’est que cette luminosité, cette grâce, c’est l’apanage des enfants. En grandissant, par besoin réel ou pressenti de survie, nous développons notre ego souvent de façon disproportionnée. Plus tard, lorsqu’on se retrouve à un stade d’éveil spirituel, il faut travailler fort pour arriver à une désidentification de notre mental, de notre ego. C’est un travail constant, mais qui en vaut vraiment la peine.

 

Le Nénuphar rayonne à sa façon en offrant des façons de faire et de vivre mieux. En effet, une grande partie des chroniques portent sur le mieux-être et la façon de mieux parler le français. Et que dire de la nouvelle chronique du mois, La toile de toiles, qui permettra aux lecteurs de jouir de la beauté des toiles de nos artistes manitobains.

 

Pour célébrer, à notre façon, le début de la troisième année de publication, nous nous sommes plu à modifier la page des chroniques afin de vous offrir une présentation différente. Cette page EST EN ÉVOLUTION! Donc, n’hésitez pas à nous faire connaître vos préférences à ce sujet.​

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Juin 2019

 

Voyager par la pensée

 

Un proverbe anglais dit  que « Voyager nourrit l’esprit. » Cela dépend souvent, bien sûr, de la façon dont on voyage. J’ai rencontré plusieurs personnes lors de mes voyages qui demeuraient imperméables à la culture locale et ne faisaient que transposer leurs milieux et leurs habitudes de vie dans un autre pays.

 

On peut voyager sans quitter son fauteuil (bien pratique quand on est en fauteuil roulant), il suffit d’un peu d’imagination... ou de bons livres d’aventure, de récits de voyage, ou de journaux de bord à l’étranger.

 

Le Nénuphar nous fait voyager dans les petits villages manitobains, Sainte-Geneviève  avec Souvenirs d’antan et Sainte-Agathe avec Un p’tit gars de Sainte-Agathe. Il nous a aussi fait voyager avec Ti-Bert le voyageur et maintenant, la nouvelle chronique du mois nous présente le Japon à travers les blogues de deux jeunes Manitobains dans la vingtaine dans Un an au pays de mon père.

 

Bon voyage!

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Juillet 2019

 

Les vacances et le stress

 

Un peu comme notre quête de la perfection quand arrivent les anniversaires ou les fêtes de Noël, on a souvent des attentes irréalistes concernant nos vacances annuelles. Après tout, nous avons travaillé fort toute l’année et ces vacances vont nous permettre de nous évader de notre quotidien professionnel et familial contraignant, et à nous ressourcer. Si la préparation des vacances devient une source de plaisir, c’est bien, mais en général, elle ne fait que contribuer davantage à notre niveau de stress parce que tout d’un coup on doit tout planifier, tout prévoir, tout organiser, et ce, tout en continuant nos tâches quotidiennes.

Ce n’est pas pour rien que l’expression « vacances de rêve » génère plus de deux millions et demi de résultats sur Google. On veut faire de cette période, un souvenir inoubliable! Mais s’il arrive un imprévu comme une panne de voiture, un vol annulé, une réservation perdue... c’est la crise.

 

De quoi vous rendre malade! Il y a d’ailleurs un risque très élevé de tomber malade en vacances, tout simplement parce que... nous sommes en vacances. Catherine Raymond, doctorante en neuroscience à l'Université de Montréal, affirme que « Quand un stress important tombe d’un coup, le système immunitaire peut tomber aussi ».

 

Profitez donc de votre magazine préféré durant les vacances et nous utiliserons notre ressourcement et notre recrue d’énergie pour planifier de belles surprises pour la rentrée.

Bonnes vacances à tous!

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Août 2019

 

Coupée du monde

Que signifierait une panne d’Internet pour moi? Si l’on m’avait posé cette question il y a un mois, j’aurais répondu sans hésiter : la fin du monde. En effet, ma vie professionnelle dépend en grande partie des ressources et services offerts sur ce réseau informatique mondial, et ma vie personnelle... aussi. Je dois avouer que je m’endors systématiquement en regardant des films ou en écoutant des séances d’hypnose. (Je sais, je sais, on dit que ça n’est pas bon pour le sommeil, mais jusqu’à présent, je ne semble pas m’en porter plus mal.)

Or, je me suis retrouvée il y a quelques jours dans un coin où l’accès Internet était, disons… très minime et peu fiable, et j’ai été incapable de me servir de l’appareil que je m’étais procuré, censé me fournir un accès wifi.

Après avoir fait fi des messages de mon fournisseur de données, pour mon téléphone intelligent, m’annonçant que mon utilisation allait arriver au maximum autorisé dans mon contrat et que j’allais engager des frais supplémentaires. Après même aussi avoir fait fi du message m’annonçant que J’AVAIS engagé des frais qui s’ajouteraient à ma facture habituelle, j’ai dû finir par me résigner... et me contenter d’écouter ce qui se trouvait déjà sur mon téléphone, soit des enseignements d’Eckart Tolle.

Eh bien, j’ai survécu. Le seul hic, c’est que je n’avais que quatre enregistrements, et que j’ai été bien contente de revenir dans le monde des « branchés ». Mais une panne permanente d’Internet signifierait l’absence du Nénuphar, et ça, ça serait la fin de MON monde.

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Septembre 2019

 

Soyons gentils!

Ces dernières semaines, j’ai eu le plaisir de pouvoir
contempler les colibris tout mon content. C’est en effet
le moment de l’année où ils se préparent à migrer et
viennent se gaver du nectar de nos mangeoires. Et moi,
je me suis « gavée » de leur beauté. Je remarque qu’en
vieillissant, ma capacité d’émerveillement augmente...
en même temps que ma propension à profiter de tous ces
merveilleux moments. Je suis chanceuse.

 

Mais cette période de l’année où les journées et le temps d’ensoleillement commencent à raccourcir, et où la luminosité diminue, est aussi le début d’un temps plus difficile. Comment faire face à la somme de tâches qui accompagnent la rentrée scolaire, qu’on soit un parent de jeunes enfants, un collégien ou un enseignant? Quand on sent notre énergie diminuer, notre irritabilité augmenter et que notre capacité à faire face aux difficultés est compromise, le moindre pépin peut alors nous faire exploser. C’est ce que l’on appelle la goutte qui fait déborder le vase.

 

Je ne suis pas à l’abri de la dépression, saisonnière ou autre, loin de là. Il ne suffit que d’une suite de « petites choses » pour que mon humeur en soit affectée. Une accumulation de regards déplaisants, de commentaires désobligeants ou de comportements agressifs fait en sorte qu’à la première situation de vie un peu difficile, mes ressources face à une tâche à accomplir sont ébranlées, tout comme mon système immunitaire d’ailleurs.

 

Un petit conseil en ce début de septembre : soyons gentils les uns envers les autres. Notre qualité de vie à tous en dépend.

 

Bonne rentrée scolaire!

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Octobre 2019

 

Engagement

 

Ce mois-ci, nous avons pu voir aux nouvelles et dans les médias sociaux, des jeunes de tous les coins de la planète manifester pour sauver cette dernière, dans le sillage de Greta Thunberg et de son incroyable persévérance dans ce combat.
 
Toujours au mois de septembre, plusieurs centaines d'étudiants de Winnipeg ont participé à une « mort symbolique » sur les marches du Musée canadien pour les droits de la personne afin d’attirer l’attention sur la dégradation du climat.
 
Cela m’a incité à cogiter sur l’importance de l’engagement. L’engagement dans sa vie personnelle, c’est-à-dire travailler sans relâche à la réalisation de son plein potentiel au lieu de se laisser vivoter. L’engagement dans sa collectivité dans le but d’en améliorer la qualité de vie. L’engagement politique qui découle de la responsabilité de chacun d’utiliser son pouvoir d’agir afin de créer un changement de société.
 
Notre nouveau chroniqueur, Louis Bernardin, a compris ce que c’est que de s’engager pour sa collectivité, comme vous pouvez le lire dans sa fiche. Il nous offre une partie de l’histoire du village d’Élie par le truchement de l’histoire de sa famille dans Une famille d'Élie.
 
Dans quelques jours aura lieu la fête de l’Action de grâces. Profitons-en pour remercier tous ceux et celles qui s’engagent à bâtir un monde meilleur.

Bonne fête de l'Action de grâces!

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Novembre 2019

 

Célébrer la vie, fêter la mort

 

En ce début de novembre, mois des morts, les mots me manquent pour expliquer cette dichotomie que je ressens entre les traditions un peu morbides des célébrations de l'Halloween et l’incapacité que démontrent beaucoup de gens à contempler leur mort, à planifier leur mort. Au lieu de ça, plusieurs vivent comme s’ils étaient éternels, accumulent des biens jusqu’à se sentir étouffés, et, de façon générale, n’apprennent jamais à profiter du moment présent.

 

Et si on se levait chaque matin avec cette idée en tête « Aujourd’hui, c’est la fête de la vie et je vais la célébrer dans la joie! » Quelle différence cela ferait-il dans nos échanges avec les gens qui nous entourent, les gens que l’on côtoie? Et... une autre idée... si on se levait chaque matin avec cette idée en tête « Aujourd’hui, c’est ma dernière journée sur terre. Je vais m'assurer de laisser de bons souvenirs de moi. » Comment différemment pourrions-nous vivre cette journée?

 

Ah, les idées qui me passent par la tête. Il n’empêche que nous pouvons toujours consacrer un peu plus de temps à préparer notre mort, ne serait-ce  que pour éviter de laisser tout ce trouble à nos proches. Pour nous aider à le faire, nous avons la chance d'avoir les conseils d'Anni dans la chronique Et puis après?​

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Décembre 2019

 

Faire quelque chose de nouveau

Il y a quelques semaines, mon fils a affiché sur sa page face de bouc cette phrase attribuée à Marie Forleo* : « Vous devez désobéir à la voix dans votre tête qui dit que vous n’êtes pas encore prêt. » Cette citation m’a fait réfléchir... Je crois que la capacité de faire fi à ses réserves est l’apanage des gens à l’esprit aventurier. Quand on lit la nouvelle chronique de Gilles Bédard, Sur les traces des voyageurs, on ne peut qu’être impressionné devant le courage de ces hommes qui s’engageaient pour faire le difficile métier d’aller parcourir de nouveaux territoires et de commercer avec les Autochtones. Et oui, les voyageurs étaient généralement des hommes, mais l’article de ce mois-ci nous présente une femme-voyageur

Se lancer à l’aventure, ce peut être aussi d’effectuer une activité qui sort de l’ordinaire et qui repousse  nos limites un peu plus loin. Décider de faire quelque chose de nouveau signifie être ouvert à de nouvelles expériences, à de nouvelles rencontres, mais aussi, être prêt à accepter les échecs. Les grandes réussites sont souvent précédées d’échecs, mais que représente un échec si ce n’est finalement que davantage d’expérience que l’on peut ensuite appliquer à la réussite.


Le Nénuphar n’existerait pas si je n’avais pas passé outre à la peur de l’échec. 

Décider régulièrement de commencer quelque chose de nouveau nous permet de constamment développer nos capacités, nos possibilités, nos dons. C’est d’ailleurs un des messages à tirer de la parabole des Talents : ne laissons pas dormir nos capacités innées, faisons-les fructifier. Voilà donc une belle résolution pour la nouvelle année!

Je vous souhaite un agréable temps des Fêtes!

* Marie Forleo est une accompagnatrice en développement personnel américaine, conférencière spécialiste de la motivation, auteure, animatrice d’une émission de télévision en ligne et entrepreneure.

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Janvier 2020

 

Un jeu pour la nouvelle année

 

Quelle chance j’ai eu de visionner l’entrevue de Lisa LaFlamme avec Alex Trebek, le 18 décembre à CTV. D’abord, pour n’avoir jamais écouté Jeopardy! ni aucune autres des nombreuses émissions dont il a été l’animateur, je ne connaissais même pas cet intéressant canadien. Quelle belle personne!
 
Au cours de l’entrevue, M. Trebek dit, pour expliquer la longévité de ce jeu télévisé (55 ans) qu’il anime depuis 35 ans, que les gens en général aiment être testés. Ils veulent être testés sur leurs connaissances afin de connaître leur degré d’intelligence.
 
Qu’à cela ne tienne, nous avons décidé de vous tester sur votre magazine favori en vous entraînant dans une promenade à travers ses pages. Nous espérons que vous aurez du plaisir à répondre aux questions, tout en accumulant vos chances de participer à un tirage au sort. Les gagnants se partageront de nombreux prix, incluant des prix en argent.

Bonne chance et... bonne année!

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Février 2020

 

L’amour de la famille

 

Je vous avoue que la Saint-Valentin des petits cœurs et des boîtes de chocolat, cela ne veut plus dire grand-chose pour moi. Le mois de février, cette année, m’apporte un contentement différent : celui de réaliser que l’amour de ma famille est devenu le plus important de tous. Et, parce qu’elles sont devenues plus rares, les réunions de famille n’en sont que plus précieuses…, même les réunions à distance.

 

Et dites-moi, qu’est-ce qu’une réunion familiale sans nourriture? Mais… un repas à distance me diriez-vous?

 

Je vous explique. Après avoir assumé le monopole de la préparation des repas pendant près de 30 ans, j’avais demandé à mon mari, l’an dernier, de s’employer à faire un repas par mois. Ayant gracieusement accepté, il a donc choisi des recettes et préparé lui-même ce qui est devenu « le repas mensuel de Yuki », durant 12 mois. Il faut dire que, les enfants maintenant partis, il peut plus facilement se permettre cet… apprentissage.

 

Le but étant de l’amener graduellement à préparer les repas sur une base régulière, il est passé cette année à un repas toutes les deux semaines. En général, il utilise des recettes japonaises, et la fin de semaine dernière, son choix s’est porté sur un plat de kushikatsu (brochettes de porc pané et frit). Depuis longtemps, nous avons l’habitude de partager nos bons moments sur un compte Messenger familial. J’envoie donc une courte vidéo du chef en pleine action à nos enfants et j’ai la surprise de recevoir une vidéo du copain de ma fille préparant aussi le repas, et pour ne pas être en reste, mon garçon, surveillant la cuisson de sa pizza. Hi hi!

 

Nous avions beau être tous à des kilomètres de distance, j’ai ressenti un immense plaisir à pouvoir partager ce moment de nos vies quotidiennes. Vive les télécommunications!

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Cliquez sur les chefs pour les voir en action!

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Mars 2020

 

Communiquer 

On pense que si on parle la même langue, on devrait se comprendre oui? Eh bien non. La communication est un des plus grands défis des relations interpersonnelles, c’est bien connu. Même lorsqu’on vient de la même culture, et même lorsqu’on vient de la même famille, on ne décode pas toujours les mots de la même façon. En plus des mots à décoder, il y a les regards, les gestes et… les émojis! Ne riez pas, l’utilisation d’émojis représente un champ de mines, je l’ai appris à mes dépens récemment. 

Alors, imaginez arriver dans un pays où la culture et la langue sont différentes lorsqu’on veut s’y établir? Sans compter le climat. Même quand la langue est la même que la nôtre, il y a les diférents accents, les expressions et les régionalismes qui rendent les communications difficiles. Et les perceptions... des deux côtés.

 

C’est pourquoi au Nénuphar, nous avons eu le goût de connaître, et de vous faire connaître, quelques-uns de nos nouveaux arrivants francophones, et certains anciens aussi. Est-ce que quitter son pays, sa famille, sa culture est un choix? Parfois oui, mais souvent non. Ce peut être avec l’espoir d’améliorer ses conditions de vie ou pour quitter une situation intenable. Au pire, ce peut carrément être une question de survie. Quels sont les défis d’intégration au Manitoba? C’est de cela qu’il sera question dans votre nouvelle chronique Notre nouveau chez-nous! qui débute ce mois-ci.

Pendant la préparation de cette chronique, j’ai repensé à Boucar Diouf et sa noix de coco… qui voyage « léger ». Je vous recommande d’écouter son entrevue à l’émission Bazzo à Télé-Québec (2014). Il y est question d’identité, d’intégration et d’épanouissement. 
 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Avril 2020

 

Cultiver notre résilience

 

Quelle expérience nous vivons tous en ce moment, chacun à notre manière! Pour certains d’entre nous, l’impact sera minime, par exemple les célibataires qui faisaient déjà du télétravail et dont l’emploi est peu affecté, les gens qui sont en mesure d’utiliser les services de commandes de victuailles en ligne et de ramassage, ceux qui n’ont pas de parents âgés pour lesquels s’inquiéter, bref, il ne s’agit ici que de faire preuve de patience en attendant la fin des mesures extraordinaires.

 

Mais si on a des enfants d’âge scolaire, si on risque de perdre son emploi, si on éprouve de la difficulté à se ravitailler… et si on est malade, notre situation a le potentiel de rapidement virer à la catastrophe. De plus, la distanciation sociale peut être une plaie chez les personnes plus vulnérables, comme les aînés qui n’ont déjà pas beaucoup de contacts en temps normal, et celles aux prises avec des problèmes de santé mentale. Cet isolement peut aussi être très durement ressenti chez les gens qui ont habituellement une vie sociale très active.

 

Cette situation ne suscite pas que des inquiétudes, elle fait également ressortir tout ce qu’il y a de bon et de mauvais chez l’être humain. L’ingéniosité, la solidarité, les gestes héroïques des gens soulèvent notre admiration tandis que la mesquinerie et les actions égoïstes de certains nous désolent. Plusieurs se servent des réseaux sociaux pour se concerter sur des actions à prendre, qu’il s’agisse de contacter les gens âgés par téléphone ou d'échanger sur des activités à faire pour occuper ou éduquer les jeunes à la maison.

 

Lors de la conférence en ligne Briser l'isolement à l'aide de la technologie organisée le 2 avril par La Cité universitaire francophone, Francine Proulx-Kenzle parlait du « deuil collectif » et citait l’importance de s’ouvrir à différentes façons de faire les choses et de cultiver notre résilience, c’est-à-dire notre capacité de passer à travers les épreuves.

 

La contribution du magazine Le Nénuphar, ce mois-ci, est une liste de ressources en ligne sur des activités pour les jeunes, et les moins jeunes, ainsi qu’un endroit pour partager les trucs qui vous permettent de composer avec la situation, ce qui vous permet de survivre, quoi!

 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Mai 2020

 

Attendre ou vivre?

 

On passe beaucoup de temps à attendre, dans une vie. Tout jeune, déjà, on entre dans ce scénario d’attendre pour quelque chose d’autre, quelque chose… de plus. On attend de commencer l’école, puis les vacances; on attend d’avoir un emploi, puis les promotions, puis la retraite; on attend l’amour, de se marier, puis d’avoir des enfants; parfois, on continue d’attendre de vivre jusqu’au moment de notre mort.

Mais parfois aussi, si on est chanceux, mais surtout si on travaille sur nous-mêmes, on apprend à vivre au lieu d’attendre.

 

La situation dans laquelle nous nous sommes retrouvés ces derniers mois, à devoir s’isoler, à réduire ou même cesser la plupart de nos activités, est le genre d’occasion en or pour apprendre à vivre, loin de nos « bruits » habituels. Avez-vous pu utiliser ce temps à bon escient[1]? À jouir du présent, à vous resituer, à vous recentrer, à évaluer vos objectifs de vie, à construire?

Ou avez-vous passé ce temps à attendre…? Comme lorsque le Titanic a sombré : « […] les autres, les sept cents qui avaient pu partir à bord des canots n'avaient plus rien d'autre à faire qu'attendre. Attendre de mourir, attendre de vivre, attendre une solution qui ne viendrait jamais... »[2].

Plusieurs personnes ont utilisé ce temps pour créer des choses formidables, comme cette chanson du Chœur virtuel de l’Acadie que je vous invite à écouter : Partons la mer est belle.

Le Nénuphar en a profité pour débuter une chronique d’aide au développement personnel, Vers l’épanouissement. 

Et vous?

 

 

[1] Cette expression est étroitement liée au verbe latin scire qui signifie « savoir ». En effet, elle suggère que l'on agit en connaissance de cause. (Source : L’Internaute)

 

[2] Expression tirée du film Titanic (Source : Le Parisien)

 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Juin 2020

 

Pratiquer la tolérance

Souvent, au cours de ma vie, j’ai constaté que la vie humaine, dans certains pays ou pour certaines personnes, ne vaut pas grand-chose. Ces temps-ci, je remarque que c’est toujours le cas, comme on a pu le constater très près de nous récemment. Que ce soit des gens aux traits asiatiques ou au nez épaté, les personnes de couleur se retrouvent souvent la cible d’agressions physiques ou verbales. C’est bien triste, mais que pouvons-nous faire, me direz-vous? On peut se sentir impuissants lorsqu’on voudrait changer des attitudes et des comportements chez nos voisins, surtout lorsqu’il s’agit de préjugés ancrés dans une culture depuis l’enfance. 

Dernièrement, un ami partageait sur son mur face de bouc* qu’il avait été agressé dans la rue par un individu qui lui a lancé des paroles haineuses. Ce qui m’a surpris, c’est que l’agresseur a lui-même mis le doigt sur le problème en disant « Je déteste les noirs, ils me font peur! ». Oui, la peur, c’est la peur qui engendre la haine et la violence. La peur de ce que l’on ne connaît pas, de ce que l’on ne comprend pas. La peur des gens qui semblent différents de nous. Mais la peur, c’est intimement lié à l’ignorance. 

Et c’est là que nous pouvons agir dans notre milieu et sur nous-mêmes : en pratiquant la tolérance, l’ouverture d’esprit, la curiosité intellectuelle et l’envie de comprendre et de connaître l’autre. Nous utiliserons ainsi les armes les plus efficaces pour lutter contre toute forme de discrimination.

​* Depuis que j’ai visionné Les Bodins : Face de bouc pour les nuls! en 2011, j’utilise cette expression systématiquement. Ça me fait toujours rire.
 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Juillet 2020

 

Mon bien-être, c’est d’être bien

 

Je joue au Scrabble sur mon téléphone intelligent. L’application m’accorde des crédits d’utilisation d’outils de jeu (remplacer les lettres, voir l’emplacement des mots possibles, etc.) lorsque je regarde les annonces. Regarder est vite dit, je clique sur le bouton et j’y reviens plus tard, quand l’annonce est terminée. Mais quand je prends le temps de les visionner, je suis édifiée par le nombre de produits sur le marché destinés à me faciliter la vie.

 

On veut mon bien-être, c’est sûr! On m’offre de mieux me nettoyer les oreilles, de mieux charger mon cellulaire, de m’agenouiller plus facilement… et même de meilleurs couvercles à mes contenants pour aliments, des couvercles « magiques », rien de moins. En fait, en plus de la gamme d’articles conçus pour m’aider à mieux faire les choses dans la cuisine, il y a aussi des services me permettant de réduire mes tâches. Pour sauver du temps, je peux me commander des repas prêts à cuire et si c’est encore trop long pour moi, me faire livrer des mets prêts à manger de mon restaurant préféré. 

 

La plupart du temps, ces belles offres me laissent indifférente. J’aime ça, moi, éplucher, émincer, râper, écosser, couper, ciseler, effiler, assaisonner… apprêter les aliments, quoi. Puis les faire revenir, rissoler, braiser, frire, sauter, rôtir… toutes ces étapes qui me permettent de manipuler les ingrédients, de les sentir, de les toucher, de m’imprégner de leur nature. Mais ce que j’aime le plus, dans la préparation des repas, c’est explorer. Je choisis un aliment ou un ingrédient que je ne connais pas, ou peu, et je fouille sur Internet pour en apprendre ses propriétés, ses usages, dans quelles cultures on s’en sert et pour quelle sorte de mets.

Tout ça est chronophage, j’en conviens. Mais c’est du temps où je suis bien, et c’est ça, mon bien-être. Et vous? De quelle façon trouvez-vous votre bien-être?

 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Août 2020

 

Que restera-t-il?

Depuis plusieurs mois déjà, nous nous plions à un régime de confinement et de distanciation physique qui va à l’encontre de certaines de nos valeurs humaines. Personnellement, après avoir passé une bonne partie de ma vie à apprendre à m’ouvrir aux autres et à établir des contacts chaleureux par des embrassades, j’ai de la difficulté à me contenter de gestes à distance.

 

Nous avons dû couper dans la liberté de circuler et de nous rassembler, dans l’éducation, dans les arts et spectacles… je ne ferai pas ici une liste exhaustive, mais je sais que nous n’en sortirons pas indemnes et que plusieurs de nos acquis sont perdus à jamais. La langue française, par exemple, semble en prendre un coup. Si on se fie à un récent rapport du Conseil scolaire du district de Toronto, les cours de français pourraient être éliminés dans une tentative d’économiser de l'argent. Jusqu’à tout récemment, il n’était pas certain que les enseignants de langue étrangère (dont le français) auraient la permission de se rendre en Louisiane pour enseigner le programme d’immersion.

 

Mais comment puis-je me plaindre? Moi, dont la province a réussi assez rapidement à juguler la pandémie en mettant en place les mesures nécessaires dès le début. Ce n’est pas le cas partout et, dans les pays en développement et ceux dont les dirigeants ont nié l’existence du problème ou n’ont pas suivi les recommandations officielles des organismes de santé publique, c’est l’horreur!


Un lecteur assidu du Nénuphar, nous écrit aujourd’hui (17 juillet) que les cas de coronavirus sont en hausse en Algérie et atteignent 70 par jour dans sa ville de Sétif.


En plus, étant travailleuse autonome à partir de chez‑moi dans le domaine des communications, je n’ai pas subi de coupure ni n’ai eu à m’adapter à un nouveau mode de travail. À propos de ce sujet, j’espère que vous lirez notre nouvelle chronique Dans le bain du télétravail, et partagerez avec les lecteurs vos expériences de télétravail à l’ère de la COVID-19 ou à tout le moins profiterez des conseils qui vous y seront offerts.

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Septembre 2020

 

Une question de culture

C’est une rentrée pleine de défis que vivent les élèves, les parents, les enseignants et le personnel scolaire cette année. Je dois vous dire que les réactions négatives envers le port du masque m’étant incompréhensibles, j’ai tenté d’en comprendre les raisons.

 

D’abord, il semble que plusieurs se laissent convaincre par des histoires à dormir debout véhiculées sur les réseaux sociaux. Est-ce que les gens n’ont rien appris depuis la circulation des courriels du genre « Pour chaque relais de ce message, vous recevrez de l’argent de Bill Gates. » Le pire virus, à mon avis, n’est pas celui de la COVID-19, mais celui de la bêtise humaine.

 

Ensuite, certains confondent « directives de santé publique » avec « tentative de brimer leurs droits et libertés »… vraiment? Allez voir chez les pays où la liberté des gens est VRAIMENT BRIMÉE, comme les pays d’où nous viennent certains invités de la chronique Notre nouveau chez-nous! On n’y tente sûrement pas de vous fournir une stratégie de protection contre la propagation d’une maladie infectieuse pour VOTRE BIEN.

 

Mais en fin de compte, j’ai compris que c’est une question de culture. Comme l'écrit France en septembre 2011 lors de son séjour au Japon¹ :

«  Lorsqu’ils sont malades, les gens portent des masques chirurgicaux pour couvrir leur bouche. […] ça va avec ce que je connais de la culture japonaise : c’est très important de ne pas causer de problèmes à tes pairs. Tu fais tout ce que tu peux pour contribuer à un environnement de travail efficace et en santé. Donc, les Japonais portent des masques pour éviter de transmettre leurs germes à d’autres. »

 

Oui, dans une culture respectueuse des autres, on porte un masque pour éviter de transmettre ses germes. Ce qui est dommage ici, c’est qu’au lieu d’habiliter les jeunes au port du masque en leur suggérant, par exemple, qu’ils portent un bouclier, qu’ils sont des héros… on les rend hésitants à les porter.

 

Démentis provenant de sources fiables :

- Cette vidéo contient plusieurs inexactitudes sur les masques et sur les vaccins, ici.radio-canada, 25 août 2020

- Non, les masques ne provoquent pas l’hypoxie cérébrale, ici.radio-canada, 22 mai 2020

Référence :
¹ Chronique Un an au pays de mon  père.

 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Octobre 2020

 

 […] la plupart des humains font une grave erreur. Au lieu de se préoccuper de l’équilibre de leur immunité, ils mangent, ils boivent, ils fument selon leur bon plaisir sans tenir compte des alertes que donne le corps : une douleur d’estomac, un mal de tête, un coup de fatigue, etc.

À la place d’écouter leur corps qui signale un déséquilibre, et d’adapter alors leur comportement, la plupart des gens prennent un antidouleur ou un médicament qui va cacher le symptôme (un peu comme on débrancherait un voyant lumineux qui indique un problème, dans une voiture, au lieu de réparer le problème). L’arrivée des « maladies » (augmentation rapide d’une population virale ou bactérienne) est alors inéluctable. – Valery Schollaert

Sommes-nous capables de mutation? Ce qu’Antidote définit comme étant une transformation profonde et durable. Ce n’est qu’ainsi que nous nous en sortirons vivants.

RÉFÉRENCES :

 

Six mois de mutations du coronavirus,
Anne Goffard, article de L’actualité du 17 septembre 2020

Le Covid 19 d’un point de vue naturaliste,
Valéry Schollaert, 2 avril 2020 (Lire « La COVID-19 »)

La dégradation de la nature par l’homme favorise la propagation des virus, pointe la WWF, CNEWS, 22 avril 2020.

Origine de la vie – Les virus, premiers organismes à ADN, Wikipédia

D’où viennent les virus? Annie Labrecque, Québec Science, 19 avril 2020

Muter et s’adapter

Pendant que les virologues, les infectiologues, les microbiologistes et toute la clique des gens les plus heureux de la planète en ce moment se penchent… oserais-je dire « avec délectation »… sur le phénomène, d’ailleurs anticipé, de la COVID-19, nous, pauvres hères, en sommes encore à nous demander ce qui nous arrive, et ce qui nous attend encore.

Si je pouvais vous résumer ce que j’ai compris de mes lectures éclairantes, c’est que l’humain est impuissant face au virus pour la simple raison que le virus est un être flexible, évolutif et muni d’une très grande capacité d’adaptation alors que l’humain… comment dirais-je… l’humain est obtus. 

Un virus, comme tout être vivant, cherche à survivre. Il existe depuis au moins aussi longtemps que l’être humain, sinon plus, et en fait, il est bien installé sous plusieurs formes dans nos cellules. D’ailleurs, sans cellule vivante à infecter, le virus ne peut exister. Or, en détruisant l’habitat des hôtes des virus, puis en leur permettant de muter en mangeant les espèces en voie de disparition, nous sommes devenus par nous-mêmes leurs nouveaux hôtes. Depuis longtemps, tous les environnementalistes, écologistes et prévisionnistes du monde entier s’évertuent à répéter qu’il faut cesser nos actions nuisibles à la planète… en vain. Je vous dis, l’humain est obtus. 

De plus, l’humain n’est plus en mesure d’écouter les messages de son corps, qu’il préfère taire au moyen de médicaments. Voici un texte, auquel j’adhère, d’un conservationniste :
 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Novembre 2020

 

Prendre sur soi

Si j’en crois Antidote, « prendre sur soi » est synonyme de se maîtriser, de se contrôler, mais aussi d’accepter, d’assumer, de raisonner… Qu’il est difficile de prendre sur soi en ce moment, alors que notre monde est chamboulé depuis si longtemps, et qu’il devient difficile d’imaginer le moment d’un retour à « la vie normale ».

 

La caricature du Winnipeg Free Press d’hier (4 novembre 2020) représentait le coronavirus surfant avec bonheur sur une vague de laisser-aller. Ce laisser-aller dont on parle, c’est celui qui fait fi du danger, qui frise l’inconscience, qui finit par permettre au problème de prendre de l’ampleur. Mais si cette inconscience servait de bouée de sauvetage, de soupape, de thérapie presque pour nous empêcher de capoter?

 

Et cette « vie normale » existera-t-elle encore d’ailleurs? Déjà, on parle de « nouvelle normalité » et on sait tous au fond de nous que cette pandémie nous force à redéfinir plein de choses, y compris nos relations interpersonnelles. Mais tout n'est pas mauvais, notre vision d’antan de l’éducation des jeunes, du travail en entreprise, des loisirs « publics », tout ça est à redéfinir. Et pas nécessairement pour le pire.

 

Beaucoup de questions, pas encore toutes les réponses, mais une chose est certaine : nous allons survivre et ressortir de l’autre côté de cette crise avec une meilleure connaissance de nos forces et de nos faiblesses. De ça, j’en suis certaine.

* * *

 

Mon processus d’écriture comprend une grande partie de recherche sur la toile où je teste mes idées et mon vocabulaire pour les exprimer. J’adore fouiller la toile et c’est ainsi que je découvre des perles. Je vous offre une de mes dernières découvertes : une série de capsules géniales brillamment interprétées par Axel Lattuada. J’aime bien quand on m’enseigne quelque chose avec humour! Ce que je retiens de cette capsule particulière sur les émotions : « Le bonheur, c’est le temps que tu accordes à ta joie. La joie étant l’émotion de base et la seule émotion d’ailleurs que le cerveau essaie de reproduire en permanence. »

 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Décembre 2020

 

Assurer le bien-être collectif

Une publicité attrayante sur le site Web d’un organisme touristique nous invite ainsi :

« Dites oui à la magie du temps des Fêtes. Ho! Ho! Ho! Embarquez pour la féerie du temps des Fêtes, son atmosphère chaleureuse et conviviale […] »

J’ai eu beau passer en revue tous les textes portant sur les nombreuses activités proposées, je n’y ai vu aucune mention concernant la distanciation, les mesures de protection… j’avais l’impression d’être de retour à une ancienne époque.

 

Chaleur et convivialité… seront-elles absentes cette année? Faut-il pleurer sur l’impossibilité de faire de « grosses fêtes »? Sur l’absence de pression et de stress qui accompagnent souvent les réunions familiales? Nous manque-t-il d’aller nous agglutiner autour d’étalages de produits en vente dans les grands magasins?

 

Ce sera certainement bien différent. Mais moins de rassemblement ne veut pas dire moins d’amour. Et si on en profitait pour développer nos amitiés, pour avoir des échanges plus profonds et plus honnêtes avec notre entourage? Le téléphone n’est pas disparu de nos vies, et la visiophonie permet de se regarder « dans le blanc des yeux » et de se sourire.

 

Chose certaine, il est très important pour le bien de tous de se plier aux règles. Comme le dit si bien Stéphane Laporte, « Si on veut que 2021 soit moins en vain que 2020, à nous de faire en sorte que nos demeures ne soient pas des foyers d’éclosion, mais des foyers d’émotion. »

 

Je vous présente un petit bijou de texte, écrit par Kathleen Sury, une Française qui offre des soins énergétiques. Elle partage ses réflexions sur Noël 2020 :

« Et si ce Noël 2020 nous invitait à plus d’introspection et d’écoute de nous? […]Et si ce Noël était pour chacun d’entre nous l’occasion d’aller à la rencontre de nos émotions, de nos vrais sentiments, de faire le point sur les relations qui ont réellement du sens pour nous, qui nous poussent à grandir? »

Je vous souhaite un très bon temps des Fêtes!

 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Janvier 2021

 

Que conserver de la vieille année​?

Où que l’on soit, qui que l’on soit, quels que soient notre nationalité, nos croyances ou le calendrier que l’on suit, la nouvelle année s’accompagne de rituels. De façon intime ou en groupe, des rites nous permettent de faire le deuil de la vieille année et de célébrer la naissance d’une nouvelle. 

Une nouvelle année nous donne l’occasion de repenser à nos façons de faire, d’être et de vivre et de choisir délibérément ce que nous voulons changer pour continuer à avancer sur le chemin qui nous mène vers notre pleine potentialité. Il y a des choses à abandonner et d’autres à acquérir. Toujours. Sinon, c’est la stagnation, la sclérose. 

C’est le temps de délaisser notre vieille peau et d’en endosser une nouvelle. C’est le renouvellement nécessaire pour faire place à toute la joie et à tous les tremblements à venir, à la vie, quoi. Il faut continuer d’élaguer… dans sa maison comme dans sa vie, se dépouiller du superflu et adopter de nouvelles attitudes, de nouveaux comportements, créer de nouveaux liens.

L’année 2020 nous a fait prendre conscience, si ce n’était pas déjà fait, de la fragilité de la vie et de notre besoin de chaleur humaine. Rien de tel que de perdre quelque chose pour l’apprécier davantage n’est-ce pas? L’année 2020 nous a appris à utiliser de nouvelles façons de se rencontrer à distance et surtout, elle nous a permis d’avoir du temps d’introspection pour apprendre à mieux nous connaître. Ce sont des cadeaux que nous emportons avec nous en 2021. 

« On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu’on n’en a qu’une. » – Confucius

Mes souhaits de santé et sérénité pour 2021!

 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Février 2021

 

L’amour pour ma province

En cherchant l’inspiration pour cet édito de février, le mois de l’amour, j’ai revisité les sujets des févriers précédents. En 2018, il était question du cœur et de ses maladies, l’année suivante, de l’amour de la vie et de la santé mentale nécessaire pour survivre à la vie, justement, et l’an dernier, de l’amour de la famille. Quand je regarde la direction qu’a prise Le Nénuphar ces dernières années, c’est un amour flagrant pour le Manitoba, son peuple et sa culture qui en ressort.

Lorsque l’on tente de faire connaître notre province et ses gens, qu’il s’agisse des premiers habitants aux derniers arrivants, on se rend vite compte qu’il y a bien plus qu’une seule culture. « Rien qu’à voir, on voit bien » selon l’expression canadienne française, que, de par son ouverture aux immigrants, le Manitoba s’enrichit sans cesse. 

Le Nénuphar est un endroit par excellence pour connaître ces différentes cultures. On y trouve des légendes anishinaabe dans Raconte-moi Terre-Mère et des vêtements créés selon l’héritage métis et autochtone dans Le chic d’ici; on accompagne les voyageurs dans leurs multiples périples dans La vie des voyageurs, Sur les traces des voyageurs et TiBert le voyageur; on fait la connaissance d’immigrants en provenance d’une douzaine de pays dans Notre nouveau chez-nous! et on découvre la culture maghrébine dans Du Maghreb au Manitoba. Et n’oublions pas aussi, au passage, que vous pouvez aller admirer les œuvres d’artistes métis, entre autres, dans La toile de toiles et Art écolo.

Bonne Saint-Valentin
et bon Festival du voyageur! Hé Ho!

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Mars 2021

 

Rire et sourire

Selon l’Association canadienne de counseling et de psychothérapie, les effets bénéfiques du rire sur le plan physiologique et psychologique sont nombreux. On en énumère une trentaine sur une page de leur site Web (en anglais seulement). Ailleurs, le site des Instituts de recherche en santé du Canada mentionne en ces mots le 1ᵉʳ avril (qui arrive bientôt) : 

​« On célèbre le 1ᵉʳ avril en jouant des tours à ses collègues, à ses amis ou à des membres de sa famille. Lorsque cela se fait avec de bonnes intentions, les blagues peuvent déclencher des rires, favoriser de bons sentiments et resserrer les liens entre les personnes. »

Et on y offre quelques bienfaits du rire :

•    Atténue la douleur
•    Stimule l'immunité
•    Favorise la relaxation
•    Prévient les maladies du cœur
•    Diminue le stress et l'anxiété
•    Améliore la mémoire

Dans son discours de remerciement pour l’obtention du Carol Burnett Award lors des Golden Globes le 28 février dernier, Norman Lear a dit : « Je suis convaincu que le rire vous aide à vivre plus longtemps […] ». Ce producteur, scénariste, réalisateur et acteur américain, créateur de séries légendaires comme All in the Family, Sanford and Son, The Jeffersons et One Day at a Time rend cette phrase très crédible, prononcée du haut de ses 98 ans. 

Je crois personnellement que la capacité de rire de soi-même et, généralement de sourire à la vie font partie des attitudes les plus importantes à développer et à cultiver. Elles exigent une bonne dose d’optimiste et la faculté de ne pas se prendre au sérieux.

C’est pour cela que j’aime tant les grenouilles du Nénuphar : elles me font rire!

Bon poisson d’avril!

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Avril 2021

 

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Passez de Joyeuses fêtes de Pâques!

Le Nénuphar a une vie propre

Nous venons de passer, encore une fois, par le jalon le plus important dans l’histoire du magazine, le moment où la première pièce a été posée sur l’échiquier.

C’est toujours un réel plaisir que de se remémorer les débuts, puis de regarder où nous en sommes aujourd’hui. Et, pour célébrer le 4ᵉ anniversaire de l’ouverture de la page « face de bouc » du magazine et surtout, la mise en branle du projet, nous vous offrons une page intitulée La petite histoire du magazine Le Nénuphar.

Il y a aussi une nouvelle page qui informe les lecteurs des résultats du tirage du merveilleux livre de Dolorès Gosselin, Mes ancêtres m’ont raconté… Ce tirage a lieu le 4 de chaque mois durant une année, à commencer par le 4 avril. 

Le mois dernier, nous avions accueilli deux nouvelles chroniqueuses dans nos rangs, Magaly avec Vers une planète en santé et Anne-Claire avec Les carnets d’Anne-Claire, et ce mois-ci, c’est Clarissa qui nous offre Survivre au travail pour nous éclairer au sujet des impacts du travail sur notre vie et notre santé mentale.

Par contre, nous devons faire notre deuil des anecdotes de Laurette dans Sur une ferme à Dufresne, à moins que ses filles dénichent d’autres de ses écrits dans des fonds de tiroir. Elle nous aura tout de même régalés durant près d’un an, même à titre posthume, de ses anecdotes humoristiques et fidèles aux moments importants de sa vie dans un petit village manitobain.

Une autre perte est celle d’Imane qui a maintenant plusieurs autres engagements et qui se voit dans l’obligation de cesser sa chronique Une balade architecturale à Winnipeg. Elle nous a offert de voir d’un nouvel œil la valeur architecturale de Winnipeg et nous espérons qu’il ne s’agit que d’une pause temporaire.

Oui, Le Nénuphar a une vie propre. Les chroniques naissent et meurent…, mais demeurent. Heureusement! Cela permet à tous nos nouveaux lecteurs de faire la découverte d’une soixantaine de chroniques. 

Je vous offre la dernière création de notre illustrateur, à l’occasion de la fête de Pâques. N’y voyez nulle intention de dénigrer son sens religieux chrétien, mais plutôt de célébrer ce marqueur temporel du retour du printemps.

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Mai 2021

 

Se repérer pour se retrouver

Au cours des derniers mois, j’ai remanié quelques pages « liste » du magazine. Il s’agit de la page qui énumère les articles d’une chronique et y donne accès. Ces chroniques s’étalant sur plusieurs années, j’y ai ajouté des panneaux de direction :

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Lors d’une conversation récente avec un jeune ami qui se plaignait du manque d’instructions pour bien faire certaines choses importantes, je lui répondis qu’il s’agit de l’apprentissage de la vie et, qu’à mon avis, même si on a des instructions, la plupart du temps, c'est du « cas par cas » : réussir un mariage, élever des enfants, construire sa vie professionnelle, développer des relations interpersonnelles enrichissantes, etc.

Mais cela m’a donné à penser : et si on pouvait suivre un parcours? Regarder sur le tableau de la vie et repérer la petite flèche qui nous dit où on se trouve présentement et ce qu’il nous reste à parcourir, à apprendre… Ma réaction étant toujours d’aller consulter la plus grande banque de renseignements au monde, j’ai googlé « LES ÉTAPES DE LA VIE » et j’ai appris que l’on pouvait identifier les périodes de la vie selon différents points de vue, philosophies et cultures. Et puis, j’avoue que je me suis perdue pendant quelques heures dans la multitude de sites Web, de pages, d’idées… Je vous offre tout de même trois points de vue comme point de départ de votre exploration personnelle :
 

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Je vais vous confier que mon expérience personnelle m’amène à adhérer au point de vue taoïste selon lequel la souffrance est le moteur pour passer d’une étape à l’autre, et que « L’humain ne bouge que par nécessité, par inconfort, parce qu’il souffre. Il désire autre chose, une autre vie. Et il se bat pour y arriver. » Source : Les différentes périodes de la vie, Marie Bertolotti

 

 

Lectures :

La condition humaine, Wikipédia

Cycle de vie, Institut de Formation de Carcassonne

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Juin 2021

 

La volatilité des choses

Ce goût que j’ai pour les choses qui durent, la permanence, la stabilité, est-ce lié à mon âge? Suis-je réellement trop vieille pour être à l'aise avec le mode éphémère si prisé des générations Y et Z?

Par exemple, j’ai offert des souhaits d’anniversaire à une connaissance sur « face de bouc »… j’ai cru voir une réponse de cette personne défiler sur mon cellulaire…, mais je ne la retrouve plus. Au lieu, j’ai un message qui me dit que cet ami et moi avons découvert le mode éphémère. Vraiment? Je n’ai rien découvert du tout. Il m’a été imposé. On m’explique que je peux utiliser ce mode pour les conversations qui n’ont pas besoin de rester. Mon ami considère donc que ses remerciements pour mes souhaits ne valent pas la peine que je les garde?

C’est d’ailleurs pourquoi je ne suis pas très chaude à utiliser Instagram. J’y vois défiler une image provenant d’un de mes enfants, mais lorsque je veux la montrer à mon mari plus tard, pouf! elle semble avoir disparu.

Et je me questionne… est-ce qu’à force de vivre dans un mode « instantané », on ne finirait pas par faire de même avec ses relations, ses émotions? Et, il est vrai qu’en vieillissant, on doit apprendre à se détacher des choses, mais s’il vous plaît, laissez-moi d’abord m’attacher un peu pour que j’aie du mérite! ;-)

Par chance, les chroniques du Nénuphar sont là pour de bon! Plus encore, elles reprennent parfois d’anciens écrits, qu’ils aient séjourné dans des fonds de tiroir ou qu’ils aient été publiés sous forme de blogue, Le Nénuphar leur redonne vie pour vous les offrir. C’est le cas de notre nouvelle chronique du mois, Mon défi Washington, qui vous fera vivre l’expérience unique d’escalader le mont Washington des yeux de Renée, membre d’un groupe de chefs de famille monoparentale.

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Juillet 2021

 

Un air de liberté

Il y a définitivement dans l’air une ambiance de post-pandémie ce mois-ci dans Le Nénuphar.

D’abord, on sort un pied du bain en entrevoyant l’adoption de modèles de travail hybrides dans l'article Dans le bain du télétravail, clôturant ainsi cette chronique débutée il y a un an.

Ensuite, Anne-Claire (Les carnets d’Anne-Claire) nous raconte avec humour comment elle a ENFIN pu goûter à un mets qui avait pris des proportions bien au-delà de sa réputation gastronomique et conclut que pour elle, « cette pandémie nous aura appris à revenir à l’essentiel, aux choses « vraies » de la vie. »

Puis, pour le début de la période estivale, Magaly (Vers une planète en santé) nous présente des façons de profiter des plaisirs de l’été tout en réduisant notre empreinte écologique. 

Mais je ne peux m’empêcher de ressentir Le grand désarroi des jeunes décrit dans cet article de Marie-Hélène Proulx pour L’actualité et d’espérer que l’on arrivera à mettre en place des dispositifs pour aider les milliers de jeunes adultes à se relever de leur détresse psychologique causée par cette longue période de noirceur. Pour cela, il faudra certainement tous s’impliquer et ne pas sombrer dans l’indifférence qui, selon Guy (Un oiseau dans ma cour), contribue à accentuer notre déshumanisation.

Bon juillet!

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Août 2021

 

Apprendre l’essentiel aux enfants​

En ce début d’août, où l'on entrevoit la lumière au bout du tunnel pandémique, on peut envisager une rentrée scolaire plus ou moins normale. Bien des gens, et certainement parmi eux plusieurs enseignants, s’interrogent sur l’impact négatif qu’aura eu cette pandémie sur les jeunes. Et pourtant, selon Céline Rousseau, pédopsychiatre et professeure au Département de psychiatrie de l'Université McGill :

« C’est par l’exposition à des événements stressants, comme la pandémie, que les jeunes apprennent à gérer les risques et l’adversité inhérents à l’existence. Ce n’est pas agréable, ça fait mal, mais ils ont en eux ce qu’il faut pour apprivoiser l’angoisse. »¹

Mais, et là est la question, les jeunes ont-ils vraiment pu acquérir ce qu’il faut pour faire face aux épreuves? Ce cri du cœur de l’auteur de Manuel dans la chronique Ces élèves que l’on n’oubliera jamais résonne très fort en moi :

« Aujourd’hui encore, je déplore que l’école n’apprenne pas l’essentiel aux enfants. […] Que faisons-nous pour aider la jeunesse à vivre mieux? […]

À quand la réforme qui enfin fera de l’école le lieu où l’on aide les petits à devenir des êtres humains? »

Ces êtres humains seront-ils équipés pour faire preuve de la résilience nécessaire lorsqu’il s’agit d’entretenir un équilibre avec son environnement, qu'il soit personnel, professionnel ou organisationnel? À ce propos, Clarissa explique ce qu’est la résilience dans sa chronique Survivre au travail 

« […] la capacité de surmonter les obstacles qu’on trouve sur notre chemin, les traumas, les changements, la capacité de trouver des solutions à nos problèmes, et la capacité de garder sa motivation, malgré les défis. »

C’est tout un mandat pour la société que d’apprendre aux jeunes à mieux vivre et cela se fait autant dans le giron familial que dans les établissements de formation. Soyons bien conscients de notre responsabilité.


¹ Les bonnes et moins bonnes façons d’aider son enfant, Marie-Hélène Proulx,
  4 novembre 2020, L’actualité.​

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Septembre 2021

 

Une rentrée scolaire plus « sécuritaire »?​

En septembre 2020, j’écrivais ici même au sujet de ce que j’appelais « la bêtise humaine » en faisant référence aux nombreuses personnes qui, à l’époque, clamaient haut et fort que le port du masque et la vaccination contre la COVID-19 brimaient leur liberté. Certaines d’entre elles auront conservé leur liberté… jusqu’à la mort. Et c’est bien regrettable. 

Heureusement, l’état des connaissances sur ce virus et sa contagiosité, sur ses variants et les vaccins pour s’en protéger a augmenté depuis et plusieurs sceptiques se sont rangés du côté de la raison. Par contre, nous recevons régulièrement des résultats d’études qui viennent miner le sentiment de sécurité dans lequel nous pourrions nous trouver. En effet, même si l’Agence de la santé publique du Canada assure que des masques non médicaux bien conçus, bien ajustés et bien portés peuvent nous aider à nous protéger et à protéger les autres de la COVID-19, elle ajoute prudemment que dans certains milieux de travail non liés aux soins de santé, les masques médicaux peuvent être plus appropriés que les masques non médicaux. On parle aussi de double masque (masques superposés) susceptible d’aider à réduire les fuites, même si leur port devient vite inconfortable et que les besoins d’ajustement risquent d’augmenter les contacts avec des surfaces potentiellement contaminées.

Du côté des vaccins, l’Organisation mondiale de la Santé explique que la preuve est faite et qu’ils sont sans danger, efficaces et qu’ils sauvent des vies. Mais… comme tous les vaccins, ils n’apportent pas une protection totale aux personnes vaccinées et nous ne savons pas encore dans quelle mesure ils peuvent empêcher une personne de transmettre le virus à d’autres. Sa recommandation est claire : « En plus de nous faire vacciner, nous devons aussi continuer d’appliquer les autres mesures destinées à combattre la pandémie. »

Je souhaite donc à tous les élèves et au personnel enseignant une rentrée scolaire la plus sécuritaire possible, ce qui n’empêchera pas de faire aussi une rentrée « écolo » en suivant les suggestions de Magaly dans la chronique Vers une planète en santé.

Bonne lecture,

Références :

- Saison printemps-été 2021 : que(s) masque(s) porter face aux variants? Radio-Canada

- Efficacité potentielle, efficacité réelle et protection des vaccins, OMS

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Octobre 2021

 

Compter ses bénédictions… et se faire du bien

 

Dans quelques jours, nous célébrerons la fête de l’Action de grâces. Bien que l’origine de cette fête soit de célébrer la récolte automnale, nous en avons fait une occasion de démontrer notre gratitude pour tout ce qui enrichit notre vie. Et c’est une bonne chose. D’abord, les conditions météorologiques extrêmes exacerbées par les changements climatiques ont, dans de nombreux pays, créé de graves conditions de sécheresse auxquelles les producteurs agricoles ont été confrontés et qui se sont traduites par de pauvres récoltes. Il n’y a pas de quoi célébrer, n’est-ce pas? 

Mais plus important encore, en élargissant l’intention de base de cette fête, nous contribuons à notre bien-être. En effet, des études ont démontré que la gratitude a un impact positif sur les trois dimensions du bien-être : physique, psychologique et social. Mais qu’est-ce que la gratitude finalement, si ce n’est la qualité d’être reconnaissant, la disposition à montrer de l’appréciation. Une qualité à cultiver, certainement! Et une raison de plus de célébrer… une sorte de cercle vertueux en quelque sorte.

Pour cultiver la gratitude, comme pour toute chose, il suffit de pratiquer. Il est facile de trouver des sites Web sur le sujet en googlant « Comment cultiver la gratitude », mais en résumé, il s’agit de travailler à développer une attitude reconnaissante, d’apprendre à voir le côté positif de toute situation. Par exemple, Anne-Claire, dans la chronique Les carnets d’Anne-Claire, fait un parallèle entre son changement de vie dans un nouveau milieu et un changement de mode de cuisson des aliments, et elle y voit un vrai cadeau. 

Ce n’est qu’un des nombreux partages que l’on peut trouver dans ce dernier numéro du Nénuphar. Une autre bénédiction!

Bonne fête de l'Action de grâces!

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Novembre 2021

 

Célébrer les vivants

 

Il y a deux ans, j’abordais le sujet de la mort dans l’éditorial de novembre. J’y parlais de l’importance de profiter du moment présent… et je ne sombrerai pas dans la complaisance de me référer à mes propres écrits, mais je ressens encore le besoin de célébrer la vie en ce début du mois des morts.

Depuis cet écrit, je déplore le décès de quelques personnes proches, dont une on ne peut plus proche, ma maman. Le mois des morts prend donc une tout autre importance pour moi cette année et non seulement me confirme dans mon désir de profiter du moment présent, mais m’exhorte à profiter davantage des vivants.

 

Mathilde en sait quelque chose, elle qui pleure la mort de sa propre maman dans Exprimer l’indicible et qui décide de « […] profiter de tout ce que je rencontrerai sur mon chemin : un mot, un paysage, un visage, un être, une relation, un amour… ».

 

La vie est si fragile et imprédictible qu’on ne doit pas laisser de place à la mesquinerie, l’envie, la rancœur, la jalousie, à toutes ces émotions négatives et souvent mal placées qui sont la source de disputes entre amis ou membres d’une même famille. D’ailleurs, connaît-on toujours les vraies raisons de ces émotions qui finissent par occuper une place démesurée dans notre vie et nous éloignent du but ultime de notre existence : s’élever au-delà de notre ego pour atteindre un état de connexité avec la joie simple et profonde de l'Être.

 

Il ne faut pas attendre de perdre quelqu’un et se consumer ensuite en regrets de n’avoir pas joui au maximum de la présence de cette personne dans notre vie, de ne pas avoir entretenu la meilleure relation possible avec elle. Faisons de ce mois des morts, le mois des vivants dans notre vie!

P. S. - Parmi les vivants à célébrer, il y a les immigrants francophones! Et, dans le cadre de la Semaine nationale de l’immigration francophone, Le Nénuphar a aménagé un espace pour des artistes manitobains : Regards d'ailleurs

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Décembre 2021

 

L’esprit des Fêtes

 

Entre les réclames d’aubaines des Fêtes et l’annonce d’une cinquième vague de COVID-19 encore plus dévastatrice (sans compter le gros méchant Omicron), il peut sembler difficile de retrouver l’esprit des Fêtes dans nos cœurs. Et pourtant, il est toujours là. Il l’a été durant toute cette dernière année, lorsque nous avons aidé ceux et celles qui ont été touchés plus durement par la pandémie, consolé nos connaissances de la perte d’un être cher, appuyé des personnes en proie à la dépression… car l’esprit des Fêtes, c’est celui du partage et de la compassion. 

Les soldes du Vendredi fou peuvent aller se promener ailleurs, nous avons appris l’importance non seulement d’acheter localement, mais d’éviter la surconsommation et de réduire notre impact écologique. Magaly nous donne d’ailleurs d’excellents conseils ce mois-ci pour Célébrer les fêtes en vert… sans se mettre dans le rouge.

Dans ce numéro, Anne-Claire partage avec nous son émerveillement devant la nature enneigée et le moment où elle s’est enfin sentie capable de respirer en confiance dans Le jour où j’ai rencontré le père Noël; Aline nous présente des œuvres du Musée des beaux-arts de Winnipeg qui illustrent L’histoire de Noël et Alain nous fait voyager par le biais des Timbres de Noël. Il faut aussi mentionner Guy Pilote qui, dans l’introduction de son poème Mon vieux Fred, touche au fond du problème de la pauvreté avec sa question « comment expliquer qu’une personne devienne à ce point isolée et sans ressources? » et nous ramène aux besoins des plus démunis qu’il ne faut pas oublier avant de célébrer.

Toute l’équipe du Nénuphar vous offre ses meilleurs vœux pour 


un temps des Fêtes empreint de chaleur et de bien-être!
 

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Janvier 2022

Décrocher pour mieux se raccrocher

 

— « Où étais-tu? Tu ne répondais pas à mes textos! » 
— « Oh, j’ai décroché des réseaux sociaux pendant un certain temps. » 

Pourquoi est-il parfois nécessaire de « décrocher »? La plus grande raison est notre dépendance grandissante à ce que les autres publient et au besoin d’être rassuré sur notre propre popularité. Il y a aussi bien sûr l’énorme quantité de temps où nous sommes improductifs, sursollicités par des notifications qui nous imposent de répondre immédiatement. Ceci est sans compter la perte de sommeil et les conséquences négatives sur le plan des émotions.

Le décrochage des médias sociaux nous permet de reprendre contact avec notre environnement, notre corps, les gens avec qui nous vivons. Ainsi, nous allons bouger davantage, dormir mieux, nous reconnecter avec nos proches, et de façon générale avoir plus de temps pour faire plus de choses. Donc, décrocher pour mieux se raccrocher, se réconcilier avec la vie, la vraie vie. C’est certainement une mission digne d’en faire une résolution au début de cette nouvelle année. 

Parlant de réconciliation, ne manquez pas le début de la nouvelle chronique de Janelle Delorme, RéconciliACTION!

Bonne nouvelle année 2022!

Référence :
Expériences d’utilisation des médias sociaux déclarées par les Canadiens, 2018-2019, Statistique Canada

 

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Février 2022

Manifestations d’amour

 

Dans nos échanges sur les réseaux sociaux, nous avons accès à une panoplie d’outils pour manifester notre amour (ou notre approbation). Amour d’un paysage, d’un texte, d’une personne, d’un souvenir… Vous arrive-t-il d’hésiter avant de choisir un émoji pour indiquer que vous avez aimé un contenu sur Facebook et de vous questionner sur l’impact de votre choix sur l’auteur de ce contenu? Devriez-vous choisir le « J’aime » neutre, le « J’adore » passionné ou le « Solidaire » compatissant ou empathique? 

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Pour avoir déjà utilisé l’émoji « Triste » qui m’a valu une réaction véhémente de l’auteur du contenu qui avait compris que j’étais attristée de son intervention, j’y réfléchis maintenant toujours à deux fois avant de faire ce choix. Mais je suis en général attirée par le « J’adore ». Pour toutes sortes de raisons, y compris ma tendance naturelle à manifester mon amour par des contacts physiques comme des embrassades, tendance qui en prend un coup en ces temps de distanciation physique.

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De même, les systèmes de messagerie instantanée nous permettent d’émailler nos conversations de toutes sortes d’images, animées ou non, de dessins ou de mèmes. Une image ne vaut-elle pas mille mots? Je suis portée à les utiliser très souvent et je ne suis pas la seule… et c’est une bonne chose. Saviez-vous que « […] que ce soit dans le cas d’une situation positive ou d’une situation négative, l’ajout d’un émoji à connotation positive suscite une réaction significativement plus positive de la part du récepteur. »¹? D’accord, selon le texte d’où est tirée cette conclusion, cela serait dans un contexte amoureux, mais à mon avis, cela s’applique à n’importe quel autre contexte. 

Ce numéro de février contient plusieurs messages d’amour, même sans émojis, y compris dans le dernier article de la chronique de Magaly, intitulé Mon amour, je t’aime gros comme la Terre.

Bonne Saint-Valentin!

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Mars 2022

Célébrons la francophonie

 

Le mois de mars est le mois de la francophonie. Il comprend la Semaine nationale de la francophonie et la Journée internationale de la francophonie. Je n’ose pas donner de dates précises, puisqu’il semble y avoir des divergences. Même le mot « international » ne suffit pas pour s’entendre sur une même date pour LA journée… 

Quoi qu’il en soit, il y a de quoi célébrer, surtout là où la francophonie se vit en milieu minoritaire, où conserver ses acquis exige des efforts constants.

Dans Le Nénuphar, nous célébrons la francophonie manitobaine numéro par numéro depuis bientôt cinq ans en publiant des chroniques sur son histoire, ses artistes, ses musiciens, ses organismes et ses nouveaux arrivants francophones. Par exemple, la nouvelle chronique du mois dernier, Quelques pierres angulaires de la francophonie manitobaine vise à présenter des organismes qui appuient la culture francophone du Manitoba et celle de ce mois-ci, Écho du Manitoba francophone vous fera découvrir ou redécouvrir des musiciens d’ici.
 

À tous les francophones et francophiles,

 

Bon mois de la francophonie!

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Avril 2022

Poisson d’avril et attrape-nigauds

Selon Wiki, le poisson d’avril est… « une plaisanterie ou une farce que l'on fait le 1ᵉʳ avril à ses connaissances, à ses amis et à sa famille. Il est aussi de coutume de faire des canulars dans les médias, aussi bien dans la presse écrite, à la radio, à la télévision que sur Internet ».¹ 

Le mot plaisanterie indique que cela vise à faire rire, à amuser. Il y a une journée consacrée à cette blague et nous venons de la passer. Par contre, tout au long de l’année, les canulars et attrape-nigauds en tout genre sont à l’affût des plus crédules d’entre nous. Et ce n’est pas drôle parce que dans certains cas, on peut y perdre beaucoup… et pas seulement son innocence.

Que ce soit le meilleur brûle-graisse, la pilule minceur qui agit sur le cerveau pour réguler l’appétit ou un placement à rendement élevé sans risque, la publicité vous accrochera avec des arguments qui prônent la réussite sans effort. Le premier exemple peut faire perdre un peu de temps et d’argent et blesser son amour-propre, mais les victimes de fraudes élaborées perdent parfois leurs économies de toute une vie. Dans tous les cas, il faut toujours avoir à l’esprit cette expression de la sagesse populaire : « Si c’est trop beau pour être vrai, ce n’est probablement pas vrai! ».

Je vous avoue que là où le bât blesse pour moi, c’est lorsque je mentionne des ressources gratuites de guides spirituels contemporains comme outil pour travailler à l’ouverture de sa conscience et qu’on me répond : « Des foutaises, tout ça! ». 

 

¹ Poisson d’avril, Wikipédia
 

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Passez de Joyeuses fêtes de Pâques!

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Mai 2022

Le mois du muguet

On dit du mois de mai qu’il est le mois du renouveau. Bien sûr, on le dit aussi pour d’autres mois, mais le mois de mai l’est véritablement pour Le Nénuphar, puisqu’il représente le début d’une nouvelle année. Et, si l’existence du Nénuphar a commencé un mois de mai, il y a certainement un lien avec la puissante transformation de la nature en cette période où les gens ressentent le printemps le plus intensément, même s’il est censé avoir débuté en mars. C’est le moment où les idées éclosent, tels les bourgeons, sous la force irrépressible de la montée de la sève. 

Le muguet, un autre symbole du mois de mai, incarne la délicatesse, le bonheur, la vie, la pureté, la joie… et dépendant du site Web 😉, l’honnêteté, la vulnérabilité, la délicatesse, l’amour, la chance, la discrétion… Si l'on en croit Internet, le muguet représente tout ce qu’il y a de bon sur cette planète. Il est facile de faire le lien entre le muguet et la fleur de nénuphar par leur odeur à la fois délicate et tenace.

Eh oui, tout revient au Nénuphar qui, après cinq années de publication, vous offre une 73ᵉ chronique, Le parcours d’une diplomate, un autre témoignage de vie qui saura vous captiver, nous l’espérons. C’est aussi dans ce numéro que nous disons adieu à Élianne, dont l’expérience de vie a su nous garder en haleine à partir du premier numéro, en mai 2017. 

En ce début de notre sixième année de publication, nous vous remercions, chers lecteurs, de votre assiduité. 
 

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Juin 2022

Témoigner

Le mois dernier, Le Nénuphar a été le sujet d’une couverture médiatique bien appréciée, pour célébrer ses cinq ans d’existence et son engagement dans une sixième année. Cela m’a fait bien plaisir de pouvoir ainsi faire connaître le magazine à un plus grand nombre de Manitobains.

 

Je dois pourtant avouer que ce plaisir est surpassé par le bonheur sans cesse renouvelé d’offrir une nouvelle chronique chaque mois, et encore plus quand elle porte sur un témoignage de vie comme celle de ce mois-ci, Proche aidante venue de loin. Les récits de vie qui émaillent les pages du Nénuphar depuis le début offrent un regard sur des expériences uniques et pourtant étrangement comparables à celles de milliers d’individus sur la planète, toutes cultures confondues.

 

Quelques-unes de ces chroniques traitent des difficultés à composer avec un fonctionnement cognitif qui diffère de la norme dans une société où les attitudes stéréotypées et la stigmatisation contribuent à marginaliser ces individus au fonctionnement différent. Encore aujourd’hui. Les différentes campagnes annuelles de promotion de la santé mentale concourrent à sensibiliser la population au besoin vital d’augmenter les ressources et d’améliorer leur accessibilité, et c’est bien louable. Pourtant, à mon avis, rien de tel que le témoignage de gens dotés d’un processus mental autre pour vraiment rompre leur isolement et ouvrir la porte à la compréhension, à la tolérance et au dialogue.

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Juillet 2022

La revanche de la planète

La COVID-19, que j’ai surnommée en mon for intérieur la « revanche de la planète », a contribué à la réduction de l’empreinte carbone simplement en imposant le télétravail à bon nombre de personnes. A-t-on vraiment besoin d’aussi dures leçons pour continuer de s’attaquer à l’enjeu des changements climatiques?

Si j’en parle, c’est que depuis que l’on a commencé à enregistrer la température globale de la planète, en 1880, nous avons pu constater un réchauffement constant, conséquence directe de l’activité humaine. Et, en juillet de l’an dernier, la température de la surface mondiale a atteint 15,8 °C faisant de ce mois-là le plus chaud jamais mesuré à l’échelle du globe. Qu’en sera-t-il de juillet 2022?

J’en profite pour répondre à ceux et celles qui me demandent parfois si une version imprimée est dans les cartes pour Le Nénuphar : non. Pour la même raison qu’on choisit de recevoir nos relevés de compte en ligne plutôt qu’en format papier par la poste, lire un magazine en ligne au lieu d’une version imprimée permet de réduire grandement notre impact écologique : on sauvegarde les arbres, réduit les transports et les déchets dangereux des imprimeries.

Par contre, nous avons commencé à envisager des « éditions spéciales », soit des recueils de chroniques populaires. Bien entendu, ces éditions seront disponibles en format électronique. Nous vous offrirons sous peu un sondage pour connaître vos préférences.


Références
Télétravail : bon pour vous, l’environnement et les entreprises, CPA Canada
La température moyenne de l’atmosphère entre 1880 et aujourd’hui, Science, climat et énergie

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Août 2022

Des moustiques aux scarabées

En raison des quantités importantes de pluie tombées sur nos régions ces derniers temps, il faut craindre ces « visiteurs » inopportuns à nos pique-niques, barbecues et autres activités extérieures durant le mois d’août : les moustiques. Pour tenter de trouver une utilité à ces insectes embêtants, j’ai effectué quelques recherches qui m’ont appris qu’il existe une Journée mondiale du moustique, le 20 août, et qu’il y a 82 espèces de moustiques au Canada. Incroyable, n’est-ce pas?

Pour endurer un peu mieux la présence de cette calamité, on peut considérer que les grenouilles raffolent des moustiques. 😉 En plus, ces derniers participent à la pollinisation, toutefois pas autant que les abeilles, les mouches, les scarabées, etc. dont nous parle Julien dans sa vidéo du mois. Et, si vous vous êtes déjà interrogé sur la différence entre les mots « maringouin » et « moustique », Guy Bertrand nous en parle dans sa chronique.

Le mois dernier, je vous ai dit que nous pensions produire des recueils de chroniques en format électronique et que nous vous offririons un sondage pour connaître vos préférences. Eh bien, c’est fait! Vous pouvez dès maintenant consulter la page créée à cet effet et nous informer des chroniques que vous aimeriez obtenir, et ce, à un prix raisonnable. Vous n’avez même pas à taper leur titre, un seul clic sur l’en-tête de la chronique de votre choix suffit. 

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Septembre 2022

Entre « nous »

 

Le dimanche 21 août a eu lieu la première rencontre en personne des chroniqueuses et chroniqueurs du Nénuphar. Nous avons déploré plusieurs absences pour cause de maladie, mais les personnes présentes ont passé de très bons moments à échanger, à se connaître... et à se reconnaître. CE FUT UN SUCCÈS!

Le sentiment général, confirmé par les commentaires reçus par la suite, était que cela faisait beaucoup de bien à l’âme de se retrouver parmi les « nôtres », les nôtres étant des gens dont la langue maternelle est le français. En effet, plusieurs travaillent et souvent même vivent dans un milieu anglophone. Lors de contacts sociaux, la dynamique dans un contexte minoritaire, c'est de s’adresser à toute personne dans la langue de la majorité. C’est ainsi que j’ai vu à plusieurs reprises, deux francophones engagés dans une conversation en anglais, sans s’être reconnus comme francophones. Dans un groupe, on remarque que lorsqu’il n’y a qu’une seule personne de langue anglaise, toutes les autres vont passer à l’anglais pour accommoder la personne unilingue anglaise. Et c’est normal, bien entendu. Sauf que… c’est comme ça qu’un peuple finit par perdre sa langue.

 

On peut déduire de ceci l’importance de créer des situations de rencontre entre francophones et c’est ce que le CCFM s’évertue à faire, comme on peut le lire dans la page du mois de Quelques piliers angulaires de la francophonie manitobaine. Le commentaire de Yanick ne fait que le confirmer : « Travailler dans des bureaux logés au CCFM, ça me permet de préserver mon identité franco-manitobaine. »

 

Bonne rentrée!

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Octobre 2022

Modeler notre vision du monde

Notre compréhension du monde qui nous entoure, et par conséquent notre capacité à y évoluer en pleine conscience, dépend en grande partie de nos connaissances, donc de nos lectures. La façon dont notre cerveau intègre les nouvelles informations en les associant aux anciennes et en créant de nouvelles connexions est tout simplement fascinante… en tout cas pour moi. 

Ces réflexions me sont venues en observant le comportement de l’application Google Actualités. Si vous me connaissez un peu, vous savez que je passe beaucoup (un peu trop) de temps à faire défiler l’écran de mon téléphone… surtout au lit, entre deux périodes de sommeil. Que ce soit des vidéos sur « face de bouc », des reels d’Instagram ou des nouvelles de Google Actualités, je me plais à voir dérouler toutes ces images et ces informations. 

Vous avez probablement remarqué comme moi que lorsque l’on est attiré par une nouvelle et que l’on clique sur une manchette pour en obtenir les détails, en général, au retour, on se voit présenter une nouvelle connexe, laquelle n’était pas affichée au départ. C’est ça qui m’a fait penser aux connexions que l’on fait lorsqu’on intègre une nouvelle connaissance et à la plasticité synaptique, cette faculté du cerveau de se restructurer… si importante dans le cas de maladie comme l’Alzheimer (sujet qui me préoccupe comme plusieurs personnes qui avancent en âge). 

Et j’en reviens aux lectures qui nous permettent de créer de nouvelles connexions. Nous ne prenons pas toujours le temps de lire sur des sujets qui nous amènent à réfléchir, mais qu’à cela ne tienne, l’auteur de notre nouvelle chronique Chère amie… le fait pour nous. Il m’a avoué, en me proposant ses écrits : « Je suis porté à croire que le monde dans lequel nous vivons est dans une impasse, je me nourris donc d'idées et de réflexions qui peuvent nous aider à jeter sur la vie un regard nouveau et à créer un monde meilleur. » Et il nous offre ici le fruit de ses lectures.

 

Bonne lecture! 

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Novembre 2022

Nos traditions et notre avenir

Ce titre, qui correspond au thème de cette année de la Semaine nationale de l’immigration francophone, trouve partout son écho dans Le Nénuphar, et particulièrement dans ce numéro de novembre. 

En effet, on peut se remémorer bon nombre de traditions rurales manitobaines dans les pages dédiées à Élie, Sainte-Agathe, Dufresne et Sainte-Geneviève, sans compter la section des lieux-dits Raconte-moi ton patrimoine. Mais on prend également connaissance de notre avenir dans les chroniques qui présentent les nouveaux arrivants francophones au Manitoba : Du Maghreb au Manitoba, Notre nouveau chez-nous!, Nouvelle vie, nouvel emploi, Regards d’ailleurs…  

Ne soyez pas surpris de ce lien entre « notre avenir » et les « nouveaux arrivants francophones »! En 2003, le gouvernement canadien a identifié que pour pallier le déclin démographique et renforcer la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire, il fallait l’apport de nouveau sang. Un plan a donc été mis au point dans le Cadre stratégique pour favoriser l'immigration au sein des communautés francophones en situation minoritaire¹. En ont découlé les Réseaux en immigration francophone, dont le RIF MB, sujet de notre article de la série Quelques pierres angulaires de la francophonie manitobaine

Pour ne pas être en reste, notre nouvelle chronique Il était une fois… à la rivière Rouge nous permettra de renouer avec l'histoire et la culture des Canadiens français et des Métis de l'Ouest canadien, surtout ceux originaires du Manitoba, par l’entremise du Musée de Saint-Boniface.

 

Bonne lecture! 

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Décembre 2022

Se connecter à tout prix

Qui n’a pas vu une scène de film où une personne en danger dans un endroit retiré se retrouve coupée du monde parce qu’elle n’a pas accès à un réseau cellulaire. La personne tente en vain de se placer le plus haut possible pour tenter de se connecter et on compatit avec elle parce qu’il s’agit d’un problème qui nous est familier, même sans avoir nécessairement été placé dans une situation dangereuse. 

Qu’à cela ne tienne, ce genre de scène pourrait bientôt ne plus exister puisque la compagnie Apple offre maintenant une nouvelle fonctionnalité aux propriétaires d’un  iPhone 14 : le SOS d’urgence par satellite qui

« permet aux utilisateurs de contacter les services d’urgence par message texte même lorsqu’ils ne sont pas à portée d’un réseau cellulaire ou Wi-Fi. En plus de servir de service d’urgence, lorsque les utilisateurs sont hors réseau, ils peuvent ouvrir l’application Localiser et envoyer leur position par satellite à leurs amis et à leur famille pour leur faire savoir qu’ils sont en sécurité. »¹

Et qui sait, ce nouveau service s’étendra peut-être un jour à tous les types de communications, ce qui vous permettra de lire Le Nénuphar même dans les endroits les plus reculés. 😉

Dans ce numéro de décembre du Nénuphar, on établit aussi de nouvelles connexions. Dans la nouvelle chronique Un pas vers la vérité, qu’on peut considérer comme le pendant de RéconciliACTION, on retourne aux sources pour apprendre à mieux connaître l’histoire métisse. Et dans Quelques pierres angulaires de la francophonie manitobaine, c’est avec toute la communauté francophone que l’on se joint en présentant Francofonds, une fondation vitale à l’épanouissement de ses citoyens et citoyennes. 

 

Bonne lecture! 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Janvier 2023

Vers un bien-être sociétal

Dans l’article de novembre 2021 de la chronique Un an au pays de mon père, l’auteure expliquait qu’un kanji (caractère japonais) est choisi pour illustrer l’année qui s’achève. Le kanji est choisi par le biais d’un scrutin national, puis annoncé le 12 décembre, le Jour du kanji, au temple Kiyomizu.
 
Le kanji de l’année 2022 illustrait la guerre et les conflits. C’est la deuxième fois que ce kanji est choisi, la première en 2001, lorsque les attaques terroristes du 11
 septembre contre les États-Unis avaient secoué le monde. Cette année, les principales raisons sont tout aussi évidentes : l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les lancements de missiles par la Corée du Nord. La faiblesse du yen et la hausse du coût de la vie, qui forcent les Japonais à lutter et à se battre pour leur survie expliquent également ce choix. Il y a aussi eu des raisons positives à ce choix : le combat des athlètes japonais qui se sont démarqués aux Jeux olympiques d’hiver de Beijing et lors de la Coupe du monde de la FIFA.
 
On peut se battre pour de bonnes raisons, pour se surpasser ou pour accéder à une vie meilleure. On peut aussi lutter pour conserver sa culture et son mode de vie. De nombreux Métis ont dû le faire et on le mentionne dans Un pas vers la vérité. Au Manitoba, on doit très souvent se battre pour obtenir des services en français, dans le domaine de la santé entre autres, comme en témoignent les gens interviewés dans le cadre de la série Quelques pierres angulaires de la francophonie manitobaine, qui présente ce mois-ci l’organisme Santé en français.
 
Et que dire des personnes handicapées qui font régulièrement face à des défis pour simplement fonctionner au quotidien et ont du mal à se faire entendre?  Ce sujet sera abordé dans la nouvelle chronique Ouvre-moi ta porte.
 
Ensemble, nous pouvons contribuer à ce que notre kanji de 2023 représente l’ouverture, la compréhension, la tolérance.

Bonne lecture et merci de nous suivre dans notre belle aventure. Que 2023 vous apporte l’amour, la santé et toutes sortes d’amis qui vous aideront à mieux comprendre et à apprécier la vie.

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Février 2023

Savoir accepter des compliments

Beaucoup d’entre nous avons parfois de la difficulté à accepter des compliments, alors que la moindre critique peut nous mettre tout à l’envers. Pourquoi est-ce ainsi selon vous?

Est-ce dû à une faible estime de soi, une incapacité à reconnaître nos mérites, notre talent, notre bon travail? Lorsque nous avons tendance à rétorquer que ce n’est pas mérité, à répondre par un autre compliment ou à mentionner ce qui pourrait être amélioré, c’est, à mon avis, une forme d’autosabotage. Et un manque d’amour de soi. Pourquoi refuser la belle énergie positive d’un compliment et laisser l’énergie négative nous affecter?

En ce mois du cœur et de l’amour, il est temps de comprendre que l’amour de soi commence par l’amour des autres et que pour aimer les autres, il faut s’aimer. Et pour faire un bout de chemin vers l’amour de soi, on peut commencer par apprendre à remercier les personnes qui nous complimentent et surtout, à accepter notre valeur. Ce n’est pas prétentieux que de prendre plaisir à entendre qu’on a bien fait. Au contraire, exhiber de la fausse modestie, c’est renier l’appréciation des autres, c’est leur faire sentir qu’ils mentent peut-être. 

Préparons-nous donc à la Journée mondiale du compliment, le 1ᵉʳ mars, en apprenant à accepter les compliments. Cette journée a été initiée en 2003 aux Pays-Bas afin de créer une onde de positivisme et de valoriser la gentillesse.

« Un mot gentil peut réchauffer trois mois d'hiver. » - Proverbe japonais.

Bonne Saint-Valentin!
 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Mars 2023

Chaque femme compte

Il y a des femmes qui… 
- n’ont aucun revenu, de moyens de survie.
- vivent encore beaucoup trop de violence conjugale.
- pleurent en cachette pour ne pas admettre qu’elles sont épuisées.

Il y a aussi des femmes qui…
- font une différence dans nos vies, dans nos collectivités.
- lancent des projets, veulent donner du sens à leur travail.
- s'investissent dans leur carrière et atteignent le sommet.

L’avez-vous deviné? J’ai fait une recherche sur Internet avec « Il y a des femmes qui... » comme ces jeux qu’on fait dans certaines émissions télévisées. 

Et parce qu’elles sont résilientes, lorsqu’on leur en donne les moyens, les femmes peuvent sortir de la rue et de la violence pour ensuite arriver à réaliser tout leur potentiel. C’est ainsi qu’on leur consacre une journée par an pour les célébrer et leur faire la place qu’elles méritent. 


Le thème du gouvernement du Canada cette année pour la Journée internationale des femmes, le 8 mars, est Chaque femme compte.

« Ce thème nous rappelle que les femmes de tous les âges et de tous les horizons ont leur place dans chaque sphère d’activités de la société canadienne, ce qui comprend les sphères économique, sociale et démocratique.


Célébrons les femmes de notre entourage qui ont du succès, afin de rappeler aux filles et jeunes femmes d'aujourd'hui que leur rêve est à portée de main. »

 

Source : Journée internationale des femmes de 2023, site Web du gouvernement du Canada

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Avril 2023

Résurrection et renouveau

La journée déterminée pour Pâques, la fête la plus importante du christianisme, correspond au dimanche qui suit la première pleine lune du printemps. Donc, cette année, le calcul est le suivant :

  • printemps : 20 mars

  • pleine lune suivante : 6 avril

  • dimanche suivant : 9 avril

​​

On peut dire que les chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ en même temps que la résurrection de la nature. Mais saviez-vous que dans l’hindouisme, les nénuphars sont souvent associés au concept de résurrection?¹  C’est parce que la fleur du nénuphar « meurt » (se ferme) la nuit pour « ressusciter » le matin (s’ouvrir). Elle se renouvelle chaque jour!

Dans l’histoire du magazine Le Nénuphar, cette année correspond aussi à un renouveau. Qui dit renouveau, dit réflexion identitaire pour ne pas dire remise en question, ce qui n’est pas toujours aisé à faire. Pour cela, nous avons dû nous pencher sérieusement sur la place du Nénuphar dans la francophonie manitobaine. Nous vous incluons dans cette réflexion en vous posant la question suivante :


« À quel point tenez-vous à la langue française
et que faites-vous pour la mettre en valeur? »

Nous attendons vos réponses par courriel au magazine ou sur notre page Facebook

Ce numéro d’avril est le dernier de la 6ᵉ année de publication et nous avons beaucoup de projets pour notre 7ᵉ année. Mais avant tout, MERCI de votre fidélité, chères lectrices et chers lecteurs. 

Passez de Joyeuses fêtes de Pâques!

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Juin 2023

Accepter notre diminution

À n’importe quel moment dans la vie, nous pouvons être victimes d’un accident ou d’une maladie qui entraînera une diminution de nos capacités. Cette diminution peut être temporaire ou se révéler permanente. Elle est même parfois progressive dans le cas de maladies dégénératives. 

Cette diminution, qu’elle soit physique ou mentale, est souvent difficile à accepter, surtout si elle se produit alors que nous sommes jeunes ou dans la force de l’âge. Cette acceptation doit se faire sur plusieurs fronts : accepter de recevoir de l’aide et apprendre à en demander; accepter de réduire ses activités et de prendre du temps pour se reposer; accepter d’être moins productif et de devoir repousser des échéances. Cela peut donner l’impression d’abdiquer, alors qu’en réalité, on s’adapte. Comme le roseau. C’est bien ça : accepter la diminution, c’est une question d’adaptation. 

C’est ce que j’ai dû faire à quelques reprises dans ma vie, la dernière fois étant le mois dernier, après une chirurgie reconstructive qui s’est ensuivie de quelques complications. Pour la première fois depuis la publication du premier numéro du Nénuphar il y a sept ans, j’ai dû accepter de « sauter » un mois. Dur dur. Merci à toutes et à tous de votre patience.

* * *

Pour souligner la Journée nationale des peuples autochtones, le 21 juin, Alain Bertrand, auteur de la chronique Le monde sous ma loupe consacre son article aux timbres qui rendent hommage aux Autochtones.

* * *

Le 5 juin est la Journée mondiale de l’environnement. Elle est consacrée, cette année, à la crise de la pollution plastique. Ensemble, combattons la pollution plastique! 


* * *

Et surtout, n’oubliez pas le 19 juin! C’est la Journée mondiale de la drépanocytose et… si ce mot est inusité pour certaines personnes, sachez qu’il s’agit de la maladie génétique la PLUS FRÉQUENTE dans le monde. À ce sujet, vous pouvez consulter l’article de Micheline Kizeza paru dans le dernier numéro.
 

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Juillet 2023

L’été pour se ressourcer

 

L'été est un moment merveilleux pour prioriser notre santé mentale si on sait profiter de la chaleur et des journées plus longues. Lorsque l’on passe du temps à l'extérieur, la nature a un effet calmant sur l'esprit et aide à réduire le stress et l'anxiété. La lumière naturelle du soleil joue aussi un rôle crucial dans la régulation de notre humeur et de nos habitudes de sommeil. Sans compter les couleurs vives et les parfums qui ravissent nos sens.

Parlant de couleurs, Julien, dans sa chronique Le monde de Julien, nous explique à quoi servent les couleurs chez certains animaux, notamment pour communiquer, se camoufler ou se défendre.

L'été offre aussi de nombreuses occasions de socialiser et de tisser des liens avec les autres. Participer à des activités sociales contribue à notre sentiment d'appartenance et à notre bien-être global. Lorsque vous planifierez des sorties avec des amis ou des membres de la famille, pensez à vous doter de l’application de tourisme pour téléphone intelligent, développée par TiBert et son équipe, « Histoire cachée - In Plain Sight ». Vous pourrez ainsi faire d’une pierre deux coups et vous promener dans Saint-Boniface en explorant sa riche histoire à l’aide d’anecdotes racontées en français ou en métchif. Si vous n’êtes pas en mesure de vous rendre à Saint-Boniface, qu’à cela ne tienne, Le Nénuphar vous présente, à compter d’aujourd’hui, les douze épisodes de cette application dans la chronique Histoire cachée

Et si vous préférez des endroits plus exotiques, vous pouvez toujours suivre France et Vincent au Japon lors de leurs retrouvailles dans Un an au pays de mon père

Ce numéro de juillet contient bien d’autres articles pour vous divertir en ce beau mois d'été.

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Août 2023

Le mois d’août, une période de réflexion et de transition

Au mois d’août, les gens ont des sentiments ambivalents. Certains peuvent être mécontents de l’approche de la fin de l’été, car leur période de détente et de loisirs est terminée et ils entrevoient déjà les préparatifs de la rentrée scolaire comme un fardeau en raison du magasinage pour les fournitures scolaires, les livres, etc. Tout ça peut certainement susciter du stress et de l’anxiété, en particulier chez les élèves qui doivent changer d’école ou de classe. D’autres élèves toutefois, considèrent cette période comme une occasion excitante de commencer une nouvelle année scolaire, de retrouver des amis ou de s’en faire de nouveaux et de se plonger dans de nouvelles activités.

Pour les enseignants, c’est un mois où on leur offre des sessions de formation et des programmes de développement professionnel qui leur permettent de se familiariser avec de nouvelles méthodes pédagogiques et tendances dans le domaine de l'éducation. C’est aussi pour eux le temps de se fixer des objectifs pour la nouvelle année scolaire.

Dans tous les cas, le mois d’août marque une période de changement qui peut nous amener à réfléchir sur notre capacité d’adaptation aux nouvelles situations et à profiter des occasions de croissance et de transformation personnelles. Il peut aussi servir à réfléchir à l’importance des vacances et des périodes de repos dans notre vie quotidienne, ainsi que sur l’équilibre entre le travail et les loisirs. 

Pour le Théâtre Cercle Molière, le sujet de notre nouvelle chronique Presque centenaire, le mois d’août est électrisant! On met la dernière main aux activités de la rentrée et l'on fait circuler le livret de la nouvelle saison culturelle qui fait la lumière sur une programmation éclectique. 

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Septembre 2023

L’importance de connaître la vérité

 

Vous aurez sûrement remarqué la présence dans Le Nénuphar de chroniques portant sur l’histoire du Manitoba, et plus particulièrement sur le legs de la colonisation sur les peuples autochtones ainsi que sur l’identité et la culture des Métis. C’est que, pour se réconcilier avec la vérité, il faut la connaître, il faut savoir ce qui s’est passé pour comprendre et ne plus répéter les mêmes erreurs.

 

On pouvait déjà trouver des éléments de cette vérité dans les chroniques RéconciliACTION, Histoire cachée et Un pas vers la vérité. Ce mois-ci, nous introduisons Sentier Dawson - un patrimoine mémorable, qui reprend les résultats du travail colossal d’un groupe de résidents et de bénévoles pour faire connaître l’héritage naturel, culturel et historique du chemin Dawson, la première route entièrement canadienne reliant le début du Dominion du Canada à l’Ouest¹.

Dans l’aventure de Tintin et Le Lotus bleu, un jeune chinois déclamait « Lao-Tseu l’a dit, il faut trouver la voie!… Moi je l’ai trouvée!… C’est très simple : je vais vous couper la tête!… Alors vous aussi vous connaîtrez la vérité!… »

 

Heureusement, vous pouvez garder la tête sur les épaules et vous informer dans les chroniques citées plus haut pour connaître la vérité, alors que nous approchons du 30 septembre, la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

 

¹ Site Web Trésors du chemin Dawson

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Octobre 2023

L'importance des contacts humains

Dans l’édito d’août 2020, j’écrivais « qu’après avoir passé une bonne partie de ma vie à apprendre à m’ouvrir aux autres et à établir des contacts chaleureux par des embrassades, j’avais de la difficulté à me contenter de gestes à distance, le nouveau mode de vie alors dicté par la pandémie. »

 

En effet, élevée par des parents peu démonstratifs côté tendresse, j’ai dû découvrir par moi-même le bienfait des gestes d’affection sur ma santé mentale. Récemment, en effectuant des recherches au sujet de la Journée mondiale de la santé mentale qui arrive le 10 octobre, j’apprends que les contacts physiques peuvent même renforcer notre système immunitaire. Quelle aubaine!

 

De plus, étant donné que la reconnaissance de son identité permet d’accéder à l’estime de soi, ce qui pèse lourd dans la balance de la santé mentale, c’est une bonne raison pour Le Nénuphar de continuer à chercher des moyens de reconnaître les peuples autochtones, leur identité et la façon dont ils ont été traités.

 

Dans ce sens, j’aimerais citer l’Association canadienne pour la santé mentale qui souligne, sur son site Web, la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation du 30 septembre : « leur histoire [pensionnats] n’appartient pas qu’au passé : elle est contemporaine. En effet, leur héritage continue d’affecter la santé mentale et le bien-être des peuples autochtones. »

 

Continuons donc à nous informer au sujet des contributions historiques des peuples autochtones et à faire progresser la réconciliation.

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Novembre 2023

Privilégier les entreprises du Manitoba

Lorsque vous avez célébré l’Action de grâce le mois dernier, avez-vous inclus, dans vos raisons d’être reconnaissants, l’accès à des toilettes sûres et propres? Je suis prête à parier que non, parce que ce droit humain vous est acquis depuis si longtemps, que vous ne pourriez imaginer en être privé. Et pourtant, selon le site Web des Nations Unies où l’on souligne la Journée mondiale des toilettes le 19 novembre, 3,5 milliards de personnes vivent sans toilettes sécuritaires. Quelque chose à mijoter lorsque vous irez au « petit coin ». 

Parmi ceux qui n’ont pas facilement accès à des toilettes sont les personnes sans abri, dont le nombre a augmenté considérablement au cours des dernières années en raison de la crise du logement, bien sûr, mais aussi de la hausse constante de l’endettement des ménages. À l’approche du temps des Fêtes, il nous faut absolument changer nos comportements de consommateurs et réfléchir à ce qui est vraiment important pour faire de ces Fêtes des moments de réjouissance sans se ruiner. À ce sujet, on peut se rafraîchir la mémoire avec les excellents conseils de Magaly, toujours d’actualité, dans Célébrer les fêtes en vert… sans se mettre dans le rouge.

Toutefois, si vous avez déjà établi un budget pour l’achat de cadeaux, que vous voulez réduire votre empreinte écologique en priorisant l’achat local et encourager les producteurs et artistes d’ici, notre nouvelle page Fabriqué au Manitoba vous sera certainement bien utile. On y présente des sites Web d'artistes et entreprises du Manitoba où vous pouvez prendre connaissance de leurs œuvres et de leurs produits et en commander. Si vous en connaissez d’autres qui pourraient s’y ajouter, n’hésitez pas à nous en faire part. 

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Décembre 2023

Sortir pour se connecter au monde

Le temps des Fêtes est une occasion de se réunir en famille et de passer du temps avec nos proches. C’est donc une période qui devrait être joyeuse. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas. La fatigue et le stress liés aux préparatifs, aux dépenses occasionnées et à des relations familiales parfois tendues, peuvent concourir à une baisse de moral. Et ceci peut s’aggraver chez les personnes qui souffrent de dépression saisonnière ou qui n’ont que peu ou pas de famille et d’amis.

 

Il ne faut alors pas hésiter, lorsque l’on vit de la détresse psychologique, à profiter du tout nouveau service 988 offert aux Canadiens. On peut entrer en contact, par texto ou par téléphone, avec des intervenants formés pour offrir une intervention immédiate en cas de crise de santé mentale et de prévention du suicide.

 

Et, bien entendu, il y a toute une panoplie de stratégies utiles pour faire face à la dépression : avoir un mode de vie sain, éviter l’alcool et les drogues, utiliser des techniques de pleine conscience et de méditation, et non la moindre à mon avis : éviter l’isolement. Sortir de chez soi, même pour de courtes périodes, peut aider à rompre avec ce sentiment d'isolement et favoriser une connexion avec le monde extérieur. Mais que faire, lorsque l’on veut « sortir » en hiver pour se changer les idées? Le Nénuphar vous offre une liste d’endroits à visiter à Winnipeg tout en demeurant au chaud : Des merveilles à l’intérieur.

 

Enfin, je vous offre ce mot du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans le cadre du 75ᵉ anniversaire de la Déclaration universelle des droits de la personne, le 10 décembre :

 

« Nous devons nous opposer fermement à la montée de l'intolérance et construire un avenir de dignité, de sécurité, de justice et de droits de la personne pour tous. »

 

Passez un très bon temps des Fêtes!

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Janvier 2024

Devenir de meilleurs êtres humains

Au commencement de la nouvelle année, plusieurs d’entre nous auront profité de cette coutume qui consiste à prendre de « bonnes résolutions ». Ces résolutions portent le plus souvent sur une amélioration de notre comportement, de nos habitudes ou de notre mode de vie. Elles sont généralement dictées par un profond désir de mieux-être et concernent directement notre santé physique : dormir davantage, perdre du poids, cesser de fumer, être plus actif, se mettre en forme… ou notre santé psychique : apprendre de nouvelles choses, voyager, passer davantage de temps en famille, faire du bénévolat, les deux étant bien entendus interreliés. 

 

Et nous voyons grand! Notre besoin impérieux de changement nous fait parfois dépasser la mesure de ce qu’il est possible de changer en peu de temps. Arrivé en février ou mars, déjà, on peut constater un relâchement de nos nouvelles habitudes. La solution serait de choisir des buts réalistes et de procéder par étapes.

Et si l’on visait tout simplement de devenir de meilleurs êtres humains en améliorant nos relations avec les autres et avec nous-mêmes? Il pourrait s’agir d’apprendre à réellement écouter les autres, à mieux gérer les conflits, à être une source d’encouragement pour son entourage, à se pardonner nos erreurs passées… et pour ce qui est de voyager, Le Nénuphar est là avec la chronique Un an au pays de mon père et la toute dernière née, Carnet de voyage de Jean-Philippe

Bonne lecture et…

Bonne nouvelle année!

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Février 2024

Du cœur au ventre

 

Avez-vous déjà remarqué que le mois consacré à l’amour est le plus court de l’année? Mais réjouissez-vous, il est plus long que d’habitude cette année, en raison de sa bissextualité¹. En réalité, février est peut-être le mois du cœur, avec la fête de la Saint-Valentin et des activités de sensibilisation aux maladies du cœur, mais c’est aussi en février qu’a lieu la Journée internationale des femmes et des filles de science². Le 11 février, prenons le temps de réfléchir à l’important écart qui existe entre les sexes dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Et ayons une pensée pour les Afghanes privées du droit fondamental à l’éducation³.

 

Février, ce mois si court, est riche en réflexion sur les inégalités, puisque c’est aussi le mois de l’histoire des Noirs⁴. Le thème de cette année est « À nous de raconter »… et ça tombe bien, puisque le Théâtre Cercle Molière présente le spectacle Noir et fier, un projet de Wilgis Agossa. Vous pouvez lire le mot de ce dernier dans Bientôt centenaire.

 

Il faut avoir du cœur au ventre⁵ pour continuer de s’indigner devant les inégalités sociales⁶, quelles qu’elles soient. Parlant de ventre, le numéro de février ne nous laisse pas le ventre creux, avec un article sur le Sichuan dans Carnet de voyage de Jean-Philippe et votre nouvelle chronique : Cuisine et bien-être – Astuces pour une vie saine de Mary Plante.

Bonne lecture!

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Mars 2024

La journée du bonheur

 

Au mois de mars, ont lieu quelques célébrations notables, dont la Journée internationale des femmes le 8 et, quelle belle coïncidence, la Journée internationale du bonheur, la Journée de la langue française et la Journée internationale de la Francophonie, toutes trois le 20 mars. Est-ce vraiment une coïncidence? Personnellement, ça contribue à mon bonheur de célébrer la langue française.

Et, preuve qu’il existe une synergie interplanétaire, pendant que le CDEM s’apprête à célébrer l’entrepreneuriat de la francophonie manitobaine avec le concours La Fosse aux lions, le thème du Sommet de la Francophonie de Villers-Cotterêts en France est « Créer, innover, entreprendre en français ». Peut-être devrait-on déléguer des représentants d’ici à ce sommet pour en apprendre aux Français sur l’innovation francophone! 😉

Dans la même veine, il faut savoir que le mois de mars offre des centaines d’activités pour célébrer la francophonie canadienne, on les appelle les Rendez-vous de la Francophonie (RVF). Au Manitoba, c’est la Société de la francophonie manitobaine qui est coordonnatrice provinciale de ces RVF.

Le Nénuphar profite de ce moment de réjouissances pour vous offrir le fruit du travail d’élèves de l’École communautaire Gilbert-Rosset, à Saint-Claude, Manitoba, qui présentent leur école et leur village dans une toute nouvelle chronique 
Mon
 école, ma communauté.

« La langue française est une langue riche, forte et passionnante par ses emprunts linguistiques, ses créations originales et ses inspirations littéraires. »


Laurence Smits, La plume de Laurence

Bon mois de mars!

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Avril 2024

L’humour, c’est la santé

Nous venons de passer le 1ᵉʳ avril, la journée de l’année dédiée aux blagues en tout genre. Quand elles sont de bon goût, ces blagues nous font rire et contribuent donc à fortifier notre système immunitaire et à améliorer notre résistance au stress. 

C’est d’ailleurs cette journée qui m’a permis, il y a 7 ans, d’oser mettre en branle le projet du magazine en me donnant la possibilité, si je ne réussissais pas, de crier « poisson d’avril » ou plutôt, dans le cas du Nénuphar, « grenouille d’avril ». Aujourd’hui, à l’aube de sa 8ᵉ année, ce « projet » fait partie des finalistes de la Fosse aux Lions, la compétition entrepreneuriale organisée annuellement par le CDEM, le Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba. C’est le 24 avril, lors de la finale, que nous saurons si Le Nénuphar recevra les ressources qui l’appuieront dans son développement futur.
 

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Notre chroniqueur Alain Bertrand a lui aussi profité du 1ᵉʳ avril pour nous offrir un bref historique de cette journée en plus de présenter un assortiment de timbres représentant des… poissons!

Bonne lecture,

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Mai 2024

Que puis-JE faire pour aider la Terre?

Vous savez certainement que nous venons de célébrer le Jour de la Terre le 22 avril. Mais étiez-vous au courant que le thème de cette année est « Planète contre plastique » et vise à sensibiliser les gens aux effets néfastes de la pollution plastique sur la santé humaine et planétaire? Si oui, vous êtes-vous engagé à modifier vos habitudes et vos comportements pour faire votre part afin de ralentir la destruction de notre planète? 

J’avoue que j’ai été émue en lisant le discours de France dans Un an au pays de mon père et pas peu fière qu’une jeune Manitobaine de 21 ans soit en mesure, non seulement de réfléchir au problème, mais d’inciter ses contemporains à agir pour aider la Terre. Et ce, à 9 000 km de chez elle, plongée dans une culture à l’opposé de la sienne et suivant un régime d’apprentissage des plus rigoureux. Elle nous incite à nous poser chacun la question « Que puis-JE faire pour aider la Terre? »

Au magazine Le Nénuphar, nous avons voulu ce mois-ci, faire honneur à la nature et plus particulièrement au printemps manitobain dont la vigueur représente parfaitement la transition entre deux extrêmes. C’est ainsi que nous vous offrons les magnifiques photographies de Larry Trush dans la nouvelle chronique Au rythme des saisons.

 

Bonne lecture!
 

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Juin 2024

Renouveler nos promesses

Les fidèles de cet éditorial savent que j’aime lier les événements planétaires avec les chroniques du Nénuphar. Le numéro de juin ne s’écarte pas de cette habitude et la nouvelle chronique Sur l’air du temps est un clin d’œil à la Journée mondiale de l’océan, le 8 juin, dont le thème de cette année, selon l’Organisation des Nations Unies, est « Renouveler en profondeur notre action ».

C’est que nous avons déjà commencé le travail visant à modifier nos façons de faire et à nous impliquer dans une meilleure relation avec l’océan dont toute la planète dépend pour sa survie. Mais ce n’est que le début, il nous faut poursuivre nos efforts et les redoubler si nous voulons véritablement agir en profondeur.

La Gaspésie natale de notre dernier contributeur, Armand Labbé, est parsemée de nombreux villages de pêcheurs qui tirent de l’océan leur nourriture et leur gagne-pain. Ce fut le cas du père d’Armand qui a consacré 22 ans à la pêche. La chanson Partons, la mer est belle qui introduit bien le recueil de poésie et de chansons offert aux lecteurs du Nénuphar par son auteur est un bel hommage à cette vie passée sur l’océan.

Bonne lecture!
 

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Juillet 2024

Tirer parti des vacances

L’été, la saison comprise entre le solstice d’été et l’équinoxe d’automne, est appelé la saison « chaude » dans l’hémisphère boréal, le nôtre, celui du nord. C’est durant cette période que la plupart des Manitobains prennent leurs vacances. C’est important d’avoir des attentes réalistes quant aux vacances et c’est pourquoi nous vous suggérons de relire un éditorial précédent sur ce sujet : Les vacances et le stress

Sans avoir besoin d’aller bien loin, il est certain que ce temps va servir à se ressourcer et à savourer la lumière bienfaisante du soleil, entre autres. La psychologue Nadia Gagnier, dans son blogue Bien profiter de la semaine de relâche, écrit :
 

« […] des occasions comme la semaine de relâche permettent de replacer la famille au centre de sa vie et de relativiser l’importance de la carrière et des autres activités qui grugent temps et énergie. Lorsqu’on a le temps de se ressourcer et d’investir du temps dans les relations familiales, l’harmonie et le bien-être qui en découlent peuvent même donner des ailes pour la carrière et permettre d’être plus résilients au stress du travail! »

Au Nénuphar, nous avons pris la grande décision de faire relâche pour l’été, justement pour nous ressourcer et prendre un recul nécessaire à la bonne suite du magazine. Mais, comme c’est l’été, justement, Larry Trush nous le présente en photos dans sa chronique Au rythme des saisons.

Ce sera le temps idéal de vous rattraper sur votre lecture du magazine en choisissant parmi près d’une centaine de chroniques qui demeurent d’actualité. 

Passez un excellent été!

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Septembre 2024

Nouvelle année scolaire, nouvelles amitiés

Une nouvelle rentrée scolaire signifie que plusieurs vont renouer contact avec leurs camarades de classe. Ils auront aussi l’occasion de créer de nouveaux liens, de faire de nouvelles connaissances. Cette année, avec la toute récente interdiction d’utiliser des téléphones cellulaires dans les salles de classe décrétée par plusieurs gouvernements provinciaux canadiens, dont le gouvernement manitobain, on peut penser que les conditions seront encore meilleures pour les relations interpersonnelles et pour la santé mentale. 

En effet, une grande partie des échanges entre jeunes se déroulent aujourd’hui sur les réseaux sociaux et ces derniers pullulent de harcèlement, de violence, entraînant ainsi des problèmes d’estime de soi et de la dépression.¹ 

On peut donc imaginer que la diminution du temps passé sur les cellulaires augmentera le temps passé à créer des liens avec les autres élèves. Dans ce numéro, le poème Eurêka d’Armand Labbé, tiré de son recueil Sur l’air du temps… est inspiré des amitiés durables forgées à l’école. 

Nous reprenons aussi une série populaire, Quelques pierres angulaires de la francophonie manitobaine en présentant l’organisme Sports en français. 

 

Bonne lecture!
 

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Octobre 2024

Vivre toujours mieux… en français

Nous venons tout juste de célébrer la Journée internationale des personnes âgées, le 1ᵉʳ octobre. Le site Web des Nations Unies nous renseigne sur le thème de cette année : « Vieillir dignement : l’importance du renforcement des systèmes de soins et de soutien aux personnes âgées dans le monde entier ».

On pourrait parler de synchronicité, puisque c’est justement ce mois-ci que nous vous présentons l’organisme La Fédération des aînés de la francophonie manitobaine qui vise à augmenter la qualité de vie des Franco-Manitobain·e·s de 50 ans et plus et de « Permettre à tous les aîné·e·s francophones de la province du Manitoba de vivre cette étape de leur vie « en français » étant donné que la langue maternelle est pour eux, le moyen de communication et d’expression qu’ils considèrent comme étant indispensable à leur épanouissement. ».

Le mois d’octobre est aussi le mois des mots et, à Sorel-Tracy, au Québec, on célèbre un festival littéraire avec un combat de mots, un lecturothon, un concours littéraire, des spectacles de théâtre et d’art de la parole et plusieurs autres activités. Quelle bonne idée! À mon avis, on n'en fait jamais trop pour encourager l’expression de la langue française. C’est pourquoi, au Nénuphar, on retrouve tant de chroniques qui portent sur notre belle langue. Prenez le temps, si vous ne l’avez pas encore fait, de visiter la section sur la langue française du magazine.
 

Bonne lecture!
 

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Novembre 2024

Conséquences graves des chutes

Novembre est le mois des morts, tout le monde le sait. Mais c’est aussi le mois de la prévention des chutes et il y a un lien à faire ici : au Canada, 6 579 personnes âgées de 65 ans et plus sont décédées des suites d’une chute, et ceci, en 2021 seulement. On peut multiplier ce chiffre par 12 pour obtenir le nombre d’hospitalisations. 

L’ennui est que non seulement le risque de chutes est accru chez la population âgée en raison d’une diminution de l’équilibre, de la faiblesse musculaire, voire de déficiences visuelles, mais ces chutes ont de plus graves conséquences à cause de la perte de densité des os ainsi fragilisés. C’est pourquoi on consacre ce mois à des campagnes de sensibilisation sur les façons de réduire le risque de chute. Vous trouverez quelques ressources à ce sujet au bas de cette page.

Mais revenons au mois des morts et à son importance. Il s’agit de rendre hommage à nos défunts, oui, mais au-delà de ça, de célébrer la vie : celle qu’ils ont vécue, celle de ceux qui sont encore avec nous et surtout, la nôtre. Je crois que le but ultime d’une vie est de constamment apprendre à mieux la vivre, en harmonie avec soi-même, avec les autres et avec la nature.

Bon mois de novembre!


Quelques ressources :

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Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Décembre 2024

Pour un avenir inclusif…

Cette année, le thème de la Journée internationale des personnes handicapées célébrée le 3 décembre était : « Amplifier le leadership des personnes handicapées pour un avenir inclusif et durable ». Il est en effet grand temps de passer le flambeau aux personnes qui sont plus que de simples participantes dans cette lutte pour l’inclusivité : ce sont elles qui mènent la lutte!

Le Nénuphar mijote un projet depuis quelque temps, celui d’offrir une section de ressources qui réponde aux divers besoins des personnes ayant des handicaps, mentaux ou physiques, ainsi qu’à leurs aides-soignants. Ceci se concrétisera certainement en 2025, avec votre aide. Nous mettrons sous peu à votre disposition un questionnaire-sondage pour vous donner l’occasion de formuler vos besoins, et ceux des personnes de votre entourage.

Dans l’esprit des Fêtes et de l’offre de présents, nous avons actualisé notre catalogue des Fêtes de produits fabriqués au Manitoba. On y présente des sites Web d'artistes et d’entreprises du Manitoba où vous pouvez prendre connaissance de leurs œuvres et de leurs produits. Si vous en connaissez d’autres qui pourraient s’y ajouter, n’hésitez pas à nous en faire part. 

Parmi les nouveautés du mois, vous aurez le plaisir de redécouvrir le Festival du Voyageur et de vous régaler la vue des superbes photographies de Larry Trush dans le dernier épisode d’Au rythme des saisons.

Toute l’équipe du Nénuphar vous offre ses meilleurs vœux pour
un temps des Fêtes empreint d'amour et de bien-être!​​

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